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Bilan thermique : prix, étapes et… pièges à éviter !

Le régime imparable pour une facture d’énergie plus light : une bonne isolation thermique. C’est testé, approuvé… et fortement recommandé. La diète ne commence pas dans l’assiette mais par un bilan thermique. Objectif : pointer du doigt les failles de maison pour identifier les déperditions de chaleur et prioriser les travaux de rénovation énergétique à réaliser. Soit LA meilleure méthode minceur pour faire fondre la facture d’énergie ! Ni une ni deux, on vous souffle ses 5 W – what, why, where, when & with who. Autrement dit : pourquoi, quand et comment réaliser un bilan thermique… mais aussi : combien ça coûte et avec qui se lancer !

🔎 “What” 🔍 : qu’est-ce qu’un bilan thermique au juste ?

Un état des lieux et des recos pour améliorer la situation

Quand on emménage dans un logement, avant de déballer les cartons, il y a le fameux état des lieux. Oui, ce moment où l’agent immo (ou le proprio) prend note de ce qui fonctionne, ce qui est cassé, ce qui est en bon ou en mauvais état.

Eh bien… avant de réaliser des travaux de rénovation énergétique, c’est un peu pareil.

On dresse l’état des lieux au niveau thermique :

Vous allez tout savoir en détails !

Ce qu’on appelle « bilan thermique » pour une maison est un diagnostic de l’état général des déperditions d’énergie. Une bonne manière de savoir si vous gaspillez de l’énergie ou si votre maison est une véritable passoire thermique.

L’objectif du bilan : passer au scanner la performance énergétique du logement et sa conso de gaz et d’élec’.

Bien sûr, il est aussi question de donner une ligne de conduite à suivre sur le choix des futurs travaux ; sans oublier l’ordre dans lesquels les réaliser.

Tant qu’à faire, autant être pris par la main ! 💪

Pssst… mais qu’est-ce qu’on regarde pour faire ce bilan ?

Réponse : tout ce qui a un impact de près ou de loin sur la facture d’énergie !

La liste est looongue :

  • le système de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire
  • le type de vitrage
  • le sol (et pas uniquement son revêtement)
  • les matériaux de construction et la santé des murs
  • idem pour le toit
  • le système de ventilation
  • et même l’orientation des lieux est prise en compte.

Ça en fait des choses à vérifier !

L’idée est de détecter ce qui va bien… et surtout, ce qui devrait être améliorer.

Quitte à nous froisser. Car oui, en cherchant, on trouve ces « fameux » ponts thermiques. Si vous découvrez ce terme, pour faire simple, il s’agit d’une zone de variation de résistance thermique. Et qui dit variations dit parfois, gros loupé en terme d’isolation.

Ça nous fait une transition toute trouvée avec le paragraphe suivant sur le « pourquoi » se lancer dans un tel examen ? 

🔎 “Why” 🔍 : pourquoi faire le bilan d’une maison ?

Pour les stressés qui ne lisent que les titres, on vous résume l’objectif en une phrase : le bilan thermique vous proposera des solutions pour rectifier le tir – si problème d’isolation ou de chauffage il y a – grâce à des travaux ciblés et efficaces qui disent non à la surconsommation. 

Voilà, vous avez le principal, maintenant, place aux détails !

Démarrer son chantier avec les idées claires…

Vous craignez de vous lancer dans des travaux de rénovation d’énergie coûteux, compliqués, et qu’au final ils ne fassent pas vraiment la différence sur la facture ?

Le bilan thermique est justement là pour vous permettre de vous lancer en connaissance de cause.

Grâce à lui, vous pouvez pointer du doigt ce qui flanche d’un point de vue gaspi d’énergie dans la maison (les combles, les fenêtres, les murs, le sol, la toiture ou autre !) .

Tout pour avoir la certitude de vous embarquer dans un projet qui va avoir un RÉEL impact sur vos dépenses de gaz et/ou d’élec’.

Et ça, ça change TOUT pour savoir où concentrer… votre énergie justement 🙌. 

…et avoir le sens des priorités

Faut-il commencer par remplacer la chaudière pour un modèle à haute performance énergétique ou revoir le système de chauffage jugé obsolète ? Combler la déperdition d’énergie venant du toit ou les pertes de chaleur causées par les parois ? Investir dans l’installation de panneaux solaires photovoltaïques ou opter pour du double – voire du triple vitrage ?

On est d’accord : le coût à débourser pour réaliser ces travaux est trop important pour jouer à pile ou face. 

Y voir plus clair sur la planification des travaux à privilégier

En plus de cibler les solutions permettant d’atteindre une réduction significative de la conso d’énergie, le bilan thermique est aussi là pour hiérarchiser les recommandations. 

Avec ce bilan vous commencerez les travaux avec une sacrée charge mentale en moins : celle d’avoir un programme bien établi.

Dans son rapport détaillé, il mentionne noir sur blanc quelles actions devraient être prioritaires pour impacter très vite la facture mensuelle. 

Sa priorité est bien d’obtenir rapidement des économies d’énergie. De quoi prendre le taureau par les cornes… tout en restant zen ! 🧘‍

Est-ce que c’est obligatoire de faire un bilan pour sa maison ?

La bonne nouvelle c’est que non ! Contrairement au DPE avec lequel on le confond souvent, ce bilan de santé énergétique de votre home sweet home n’est pas légalement requis. 

Donc si les raisons que l’on a exposées juste avant vous motivent, vous pouvez vous lancer mais sinon, aucune obligation. Vous êtes libre de faire comme bon vous semble !

🔎 “When” 🔍 : quand faire un diagnostic thermique ?

Aucune obligation non plus en termes d’agenda

Eh ouais. Il n’y a pas d’impératif de date à proprement parler pour faire un bilan thermique. Ainsi, contrairement au DPE et à l’audit énergétique (dont on parlera plus bas, car c’est pas le moment d’embrouiller les esprits), monsieur n’est pas obligatoire.

Ce qui laisse une grande liberté ! Même si, bien sûr, certaines situations font que, de facto, on se sent tout de suite plus concerné par ce diagnostic ⬇.  

MAIS : il y a quand même des périodes “idéales”

Peut-être qu’avec des exemples concrets, vous vous reconnaitrez : 

  1.    Vous vous apprêtez à réaliser des travaux chez vous, une extension, une surélévation ou un autre chantier visant l’isolation (pas la déco) ?
  2.    Vous emménagez dans une maison individuelle (ou avez une résidence secondaire) qualifiée de maison ancienne – non bâtie selon les dernières réglementations thermiques en vigueur ?
  3.    Vous souhaitez alléger la facture d’énergie et valoriser, au passage, votre bien immo ? 

C’est le moment de saisir ces opportunités pour réaliser le bilan d’isolation thermique de votre maison et pouvoir mieux vous projeter sur les améliorations à prévoir (et leur coût).

Y’a de quoi soulager la facture et… booster le potentiel de votre bien.

Car le diagnostic thermique permet d’économiser de l’énergie, mais c’est aussi un bon moyen de valoriser son patrimoine !

Un habitat dans lequel l’addition gaz / élec’ n’est pas trop salée présente un sacré argument pour convaincre de futurs heureux acquéreurs. 🛠 

🔎 “Who” 🔍 : qui contacter pour faire le bilan ?

Là non plus, pas d’impératif, même si…

Contrairement au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) et à l’audit énergétique (encore eux), le bilan thermique ne doit pas nécessairement passer par un diagnostiqueur certifié.

Vous avez le droit de faire appel à un pro (accrédité ou non donc) ou tenter l’aventure… vous-même !!

Un bilan gratuit, c’est possible ? 

Si vous vous demandiez comment faire un bilan énergétique gratuit (ou bilan thermique de maison gratuit, dites-le comme vous voulez), le DIY (= Do It Yourself = faites-le vous-mêmes) c’est clairement l’unique réponse possible à votre question. 

Attention tout de même : s’appuyer sur des simulations en ligne via un logiciel de bilan thermique pour maison n’est pas toujours le scénario idéal quand on cherche à obtenir des informations précises sur l’état énergétique de son nid douillet.

Comme souvent, la gratuité ne donne accès qu’à des services limités et potentiellement insuffisants pour planifier des travaux avec la certitude qu’on fait les bons choix et qu’on a le bon budget… 

…mieux vaut bien s’entourer !

Pour éviter tout résultat approximatif, l’idéal reste de faire appel à un thermicien professionnel.

Vous obtiendrez ainsi un rapport détaillé sur les défauts majeurs du logement, mais aussi (et surtout) des recommandations avisées sur les travaux les plus impactants, leur dimensionnement et leur chiffrage !

Tout ce dont on parle depuis le début. De quoi booster à fond la confiance en vos futurs travaux ⭐.

🔎 “Where” 🔍 : où demander cette expertise thermique ?

Présentiel ou distanciel 😉

En 2023, il n’y a pas que le travail qui est hybride. Le bilan thermique peut lui aussi être proposé en présentiel ou à distance. Ceci dit, RE-disons-le clairement, on a une nette préférence (à 100%, c’est même très très net) – pour le bilan thermique réalisé à domicile, beaucoup plus fiable dans son analyse.

En ligne, l’étude est uniquement fondée sur la réponse apportée à une série de questions… sachant que les infos ne sont pas toujours évidentes à avoir sous la main.

Exemple ? Vous avez une caméra thermique infrarouge vous pour détecter les pistes de moisissures et isolations défectueuses dans votre home sweet home, vous ? La réponse est probablement : non. On s’en doutait.

C’est bien pour ça que le bilan thermique d’une maison individuelle avec visite d’un expert sur place est LA meilleure solution. 👷‍ 

Avantage au bilan fait chez soi par un pro

Tout est dit dans le sous-titre. Au cas où ce n’était pas encore assez clair 😬. 

Question importante : le 🔎 “How” 🔍  ou comment ça se passe ?

Comment se déroule un bilan thermique ?

Bienvenue dans la section investigation ! Alors inspecteur, quelles sont les 3 étapes classiques d’un bilan thermique (du moins, quand il est réalisé par un pro) ?

Eh bien, voici les principales étapes : 

  1.    Relever toutes les informations sur le logement : l’ancienneté de l’habitat, les équipements et les matériaux utilisés. Et ce pour tout le logement, de la cave au grenier. La totale quoi. 
  2.    Faire une étude thermique infrarouge et/ou un test d’étanchéité pour détecter… ce qu’on aimerait éviter de détecter. Du genre : des moisissures, des fuites de canalisation et/ou une mauvaise isolation. La vérité ne fait pas toujours plaisir, mais vivre dans le déni n’est pas une solution non plus ! 
  3.    Vérifier visuellement les zones les plus énergivores… à commencer par la toiture !

Et après ?

Eh bien, un rapport – le fameux – sur les principales failles identifiées est établi.

Mais pas que ! Le but final reste bien de préconiser des travaux et d’indiquer une fourchette des frais engendrés.

Il s’agit aussi de poser sur le papier des conseils quant au choix des matériaux, leur durée de vie et les gains engendrés, en précisant leur impact sur le confort ainsi que sur la consommation de votre habitation et, par conséquent, sur les factures.

Savez-vous qu’en équipant vos radiateurs avec la Station Sowee, sans faire aucun travaux, vous pouvez réaliser jusqu’à 25% d’économies* ?

Ensuite, libre à vous de passer à l’action en prenant compte des priorités et du budget alloué pour les travaux. Destination : l’optimisation de la conso d’énergie de votre logement. 🏠 

Et enfin… 🔎 “how much” 🔍 ?

Quel est le prix d’une étude thermique ? (la question qui picote)

Pas de prix fixe pour le bilan thermique. Figurez-vous que tout est relatif.

Plus votre home sweet home voit la vie en grand, plus les étapes de relève, d’étude et de vérification sont nombreuses et prennent du temps.

En toute logique, plus le bilan thermique est cher !

500 euros en moyenne

En moyenne, il faut prévoir un budget de 500 € par un pro, sachant que celui-ci peut être un peu plus faible ou monter plus haut.

Quoi qu’il en soit, gardez à l’esprit que ce tarif est ensuite amorti dans les économies réalisées sur le long terme. On n’a rien sans rien ! 

Deux choses l’une : 
1.    Trop cher ? 3000 euros pour un studio, hum hum. Méfiez-vous des arnaques avec des experts se positionnant sur des prix forts non justifiés par la taille de votre maison. Pour éviter les déconvenues, privilégiez les pros accrédités ! Ce choix n’est pas obligatoire mais on aura dire ce qu’on veut, ça reste un vrai gage de qualité et de confiance…
2.    Trop bas ? 110 euros pour une maison de 200 m2, hum hum aussi. Les prix particulièrement attractifs doivent alerter eux-aussi puisque cela sous-entend que le bilan sera peut-être réalise un peu trop vite et pas assez en profondeur. Le risque étant de le payer au prix fort par la suite, lors les futurs travaux mal évalués.

Est-ce qu’on peut financer l’étude thermique avec des aides ? 

L’éligibilité aux aides, « c’est comme les antibiotiques » : c’est pas automatique ! Elle dépend de votre lieu de vie et des critères de votre logement.

Bon à savoir : le professionnel qui s’occupe de votre bilan thermique peut aussi vous accompagner dans vos démarches de financement travaux et constituer le dossier pour vous aider à profiter de coups de pouce financiers afin de faire baisser la note des travaux.

Si c’est un point important pour vous, pensez à poser la question dès la demande du devis ! 👍

Allez, un dernier  🔎 “what” 🔍 pour la route

Quelle différence entre le bilan thermique et le DPE ?

Gare aux confusions de genre. “Diagnostic de Performance Energétique” (aka le DPE) et bilan thermique ont beau être des éléments de langage proches… ils sont bel et bien différents ! Si tous deux sont réalisés par le propriétaire des lieux, le timing, le motif et l’aboutissement sont trèèès distincts. 

Le DPE : objectif vente/achat ou location 

D’un côté, le DPE est un document obligatoire à fournir en cas de mise en vente ou en location. Ce diagnostic attribue une lettre (= catégorie) à votre logement afin de le positionner : A, tout va bien alors que G… vous jetez clairement le chauffage par les fenêtres.

Le but est de pouvoir informer le futur acquéreur ou locataire de la conso d’énergie annuelle du logement et ainsi d’avoir une idée sur les montants de chauffage, d’eau chaude… qu’il aura à payer.

Après tout, le coût des factures d’énergie et d’eau viennent alourdir le budget alloué à la maison avec le prêt ou le loyer, et il faut pouvoir en avoir conscience avant de signer !

Le DPE offre donc plus de transparence dans cette volonté de chiffrer les futures dépenses. Bien. 

Le bilan thermique  : objectif travaux !

Et le bilan thermique dans tout ça ? Eh bien, si vous avez suivi, son but n’est pas d’éclairer la lanterne des futurs occupants mais celle du proprio lui-même.

Objectifs : connaître l’état du logement, les postes les plus gourmands en énergie et pouvoir initier les bons travaux pour y remédier. Elle se situe là la nuance !

Sans oublier qu’un bilan thermique n’est pas obligatoire, là où le DPE est exigé en cas de vente ou de location.

Mais surtout, SURTOUT : la différence majeure réside quand même dans le fait qu’un DPE se résume à connaître la classe énergétique d’une maison ou d’un appart’ à titre indicatif. Alors que le bilan thermique a une vocation beaucoup plus “pratique”.

Il s’agit tout de même d’entreprendre dans la foulée et concrètement des travaux d’amélioration énergétique. En somme, le premier est dans le constat, le second déjà dans l’action.

Et l’audit énergétique dans tout ça ?

Quant à l’audit énergétique, c’est une version plus complète du bilan thermique nécessairement délivré par un pro certifié.

Obligatoire lors d’une mise en vente d’un logement classé F ou G (en complément du DPE), son analyse porte sur les performances énergétiques du logement beaucoup plus « en profondeur ».

Son but dans la vie ? Préconiser des travaux à réaliser pour se conformer aux réglementations en vigueur et dire adieu à la catégorie de « passoire thermique ».

À côté, le bilan thermique reste un « simple » préalable à un projet de rénovation pour identifier les faiblesses du logement, planifier les travaux, donner de la valeur au bien et surtout, réaliser des économies d’énergie ! 

Voilà. Malgré les points communs, vous êtes armé pour envisager (peut-être) une étude thermique sans vous emmêler les pinceaux entre les différentes solutions existantes ! 🖌.

*25% d’économies d’énergie : Économies estimées sur la base de modèles thermiques dynamiques en prenant comme référence un logement chauffé à 20°C en permanence, non équipé de programmation de chauffage ni de détection de fenêtres ouvertes et ne disposant pas d’un suivi des consommations d’énergie en temps réel. Selon la structure du logement, sa localisation, son niveau d’isolation et les habitudes de vie, la Station Sowee permet des économies d’énergie jusqu’à 25% pour un chauffage individuel électrique et jusqu’à 20% pour un chauffage individuel gaz. Plus de détails ici

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