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Votre logement est-il énergivore ?

logement énergivore

Alors que le mercure baisse, on a une furieuse envie d’augmenter le chauffage. Gare aux conséquences sur la facture d’énergie… Oui car certains sont obligés de chauffer beaucoup plus que nécessaire pour ne pas grelotter. C’est le cas lorsque l’on habite un logement énergivore. Qu’est-ce que c’est qu’un logement énergivore ? Comment peut-on l’améliorer ? Que dit la loi sur ces passoires thermiques ? On a fait le tour pour vous !

Un logement glouton en énergie… la faute du chauffage ?

Oui et non. Réponse de Normand, on vous l’accorde mais on s’explique. Il est vrai que le chauffage représente les deux tiers des dépenses d’énergie d’un foyer. Donc oui, ça fait beaucoup. Et on verra un peu plus loin dans cet article quels sont les bons gestes pour bien entretenir son chauffage afin qu’il soit le plus productif possible (sans jamais tomber en panne surtout !) et donc le plus économe.

Mais, quel que soit votre système de chauffage, ce sont vos habitudes de vie et, encore plus, votre logement lui-même qui vont impacter vos dépenses d’énergie.

Comment ça ?

On peut chauffer sans se priver tout en… dépensant moins que son voisin, par exemple. Plus précisément : en dépensant moins d’énergie que l’on en produit. Si, si !

Construire des maisons offrant des performances thermiques optimales et avec un faible impact environnemental, ça vous semble utopique ? Aujourd’hui c’est possible. C’est le cas des maisons à énergie positive. Si vous ne connaissez pas, on leur a consacré un article dédié : Maison à énergie positive : produisez plus que vous ne consommez !

Ces maisons aux supers pouvoirs représentent une minorité pour l’instant. Et même si l’on parvient à compenser, l’idéal, pour la planète, c’est quand même d’économiser les ressources au maximum.

Dans la plupart des habitations, c’est bien l’isolation qu’il faut pointer du doigt en premier lieu avant d’accuser les équipements de chauffage. Vous aurez beau remplacer le vieux “grille-pain” (comme on surnomme les anciens radiateurs électriques) par un modèle plus récent, si le froid s’engouffre sous les portes et que le chauffage s’envole par la toiture, la facture restera salée.

Lire aussi :

Comment réaliser des économies de chauffage ?

Donc, non, ce n’est pas « que » la faute du chauffage si vous consommez beaucoup d’énergie à la maison.

Au fait, est-ce que vous savez où vous vous situez en matière de conso de chauffage par rapport à la moyenne ? Comment savoir si vous consommez trop, comment dépenser moins ? Vous trouverez dans notre article dédié à la consommation de chauffage des infos chiffrées et des conseils pour y voir plus clair !

On dénombre 83% de logements très mal isolés ?

D’après une enquête menée en mai 2018 par le réseau d’agents immobiliers Guy Hoquet*, les logements énergivores sont encore légion. Ils représenteraient 83% du parc existant. Rien que ça !

Or cela se traduit par des factures qui passent du simple au… sextuple. Oui vous avez bien lu, vous pouvez payer jusqu’à 6 fois plus par mois.

L’exemple qui est donné dans l’étude évoque une maison de 110m² parfaitement isolée, dotée d’un chauffage électrique et répondant aux normes récentes et dont le coût annuel de l’énergie atteint 630€ environ (abonnement compris) soit 52,5€/mois. En comparaison, une même maison, plus ancienne et mal isolée, pèsera annuellement 3 823,16€ (abonnement compris) soit en moyenne 318€/mois !

Mais au fait, c’est quoi un logement énergivore ?

Concrètement, mis à part des factures astronomiques, à quoi reconnaît-on un logement énergivore ?

À son étiquette ! Eh oui, si tout le monde connaît à peu près l’étiquette énergie des appareils électriques – ces “beaux” autocollants aux couleurs de l’arc-en-ciel avec des notes dessus (A+++, etc) – sa cousine, l’étiquette énergie pour la maison, est beaucoup moins populaire.

Notamment parce qu’il faut avoir recours à un professionnel pour l’obtenir. Pourtant, c’est une aide précieuse, dans tous les sens du terme.

Pour mieux comprendre ce que peut vous rapporter cette fameuse étiquette, on vous explique tout dans un article dédié : étiquette énergie, dans quelle classe joue votre maison ?

Le cancre de la classe : la passoire thermique

Un indice : c’est comme à l’école, les bons élèves récoltent des A. Et mieux vaut ne pas décrocher un F ou pire un G, synonyme de passoire thermique.

La passoire thermique, comme son nom l’indique (presque), laisse totalement fuir les flux de chaleur et entrer les courants d’air froid.

Dans un précédent article consacré aux passoires thermiques, nous avions souligné que la moitié de ces passoires thermiques sont occupées par des ménages pauvres qui se trouvent à une précarité énergétique inextricable.

Heureusement, on peut habiter une maison énergivore sans pour autant vivre une situation aussi extrême.

Pour connaître le classement de son logement, il faut établir un DPE : Diagnostic de Performance Économique.

DPE, GES, on s’y perd…

En France, c’est bien connu, on aime les sigles. En voici deux que vous êtes sûrs de croiser quand il s’agit de parler conso d’énergie et logement : DPE et GES.

Le DPE est donc le diagnostic performance énergétique et permet d’évaluer la consommation d’énergie d’un logement ainsi que son impact en terme d’émissions de gaz à effet de serre.

Surface, orientation, matériaux, isolation,… mais aussi équipements de chauffage, d’eau chaude, de ventilation… tout est passé en revue pour obtenir un diagnostic complet.

Lire aussi :

Une VMC connectée, c’est quoi au juste ?

Le DPE comprend, en plus de l’étiquette énergie qui va de A (moins de 50 kWh ep par m2 par an) à G (plus de 450 kWh ep par m2 par an), une étiquette climat ou GES pour connaître la quantité de gaz à effet de serre émise (de A à G également).

Et le DPE est désormais obligatoire – depuis le 1er septembre 2006 – dans le cas d’une vente (bâtiment ou de partie de bâtiment) et quel que soit l’usage : maison d’habitation individuelle, logement faisant partie d’un immeuble collectif, immeuble de bureau, local commercial, ensemble sportif ou culturel…

Quelles solutions pour améliorer un logement qui consomme trop d’énergie?

Si votre logement est très énergivore, des travaux s’imposent. Mais rassurez-vous :

  1. il existe des aides pour financer les travaux qui visent à des économies d’énergie
  2. après les travaux, les économies d’énergie viendront rentabiliser les sommes investies

Pour les travaux, il est important de :

Pour ce qui est des aides financières pour réaliser des travaux de rénovation énergétique, on vous a préparé tout un petit topo sur le CITE ou crédit d’impôt isolation qui vient d’être remplacé, en 2020, par une prime baptisée Ma Prime Renov.

Tous les bons gestes pour économiser

Au-delà des travaux, des bons gestes en matière d’économie d’énergie sont utiles tout au long de l’année. comme nous l’avons vu au début de l’article :

Et pour toute l’année, voici nos conseils pour moins dépenser de chauffage :

N’hésitez pas à changer de fournisseur d’énergie. C’est simple et sans risque de coupure. Avec Sowee et sa Station connectée c’est jusqu’à 25% de conso en moins.** Découvrez combien vous pourriez économiser !

Que dit la loi à propos de ces logements à courants d’air ?

L’Etat a fixé récemment aux propriétaires de passoires thermiques un calendrier en 3 phases pour accélerer la rénovation énergétique de ces logements qui plombent le budget des locataires et qui sont néfastes pour l’environnement.  

Les obligations des propriétaires d’habitation énergivores

La 1ère étape n’est qu’une incitation aux travaux : à partir de 2021, si pas de travaux de rénovation, pas d’augmentation de loyer possible.

Mais à partir de 2023, le propriétaire d’un logement insuffisamment isolé ne pourra plus du tout le louer.

Enfin à partir de 2028, il pourra même être sanctionné si son logement n’atteint pas, au minimum, l’étiquette énergétique E. 

*source : réseau Guy Hoquet

**25% d’économies d’énergie : Économies estimées sur la base des modèles thermiques dynamiques en prenant comme référence un logement chauffé à 20°C en permanence, non équipé de programmation de chauffage ni de détection de fenêtres ouvertes et ne disposant pas d’un suivi des consommations d’énergie en temps réel. Selon la localisation de la maison et les habitudes de vie, la Station connectée permet des économies d’énergie jusqu’à 25% pour un chauffage individuel électrique et jusqu’à 20% pour un chauffage individuel gaz. Plus de détails ici.

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