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Rallumer le chauffage les bons gestes

Les bons gestes avant de rallumer son chauffage

L’automne est là et, pour certains, c’est déjà le moment de rallumer le chauffage. Pas de quoi en faire toute une histoire ? C’est vrai… à condition que tout fonctionne bien. Il est encore temps de s’en assurer. On vous livre ici les bons gestes pour rallumer son chauffage en toute sécurité.

Pourquoi prendre des précautions avant de rallumer son chauffage ?

Parce que contrairement au célèbre refrain des Jackson Five, tout n’est pas aussi simple que A, B, C, dans les circuits de chauffage. Après six mois (voire plus !) de chômage technique, votre chaudière ou vos radiateurs électriques ne sont peut-être plus aussi vaillants. Et les redémarrer sans ménagement peut avoir des conséquences que vous n’imaginez pas.

Les risques pour votre sécurité

Avec une chaudière à gaz mal entretenue par exemple, vous risquez :

  • une intoxication au monoxyde de carbone (CO). Ce fameux gaz incolore et inodore tue par asphyxie et intoxique chaque année environ 3000 personnes*.
  • une fuite de gaz et donc potentiellement une explosion ou un incendie.

On ne vous parle même pas des cheminées dont le conduit est obstrué ou des chauffages d’appoint en fin de vie qu’on laisse tourner toute la journée.

Vous voilà prévenu et nous verrons un peu plus loin quelles précautions prendre pour que votre chauffage rime avec confort plutôt qu’avec stress 😉

Justement, pour vous détendre, sachez que vous pouvez économiser de l’argent si vous utilisez – et entretenez – correctement votre chauffage. Si, si !

L’impact sur votre porte-monnaie

Un chauffage mal entretenu ne pourra pas fonctionner correctement quand vous allez le redémarrer. Et la facture énergie va s’en ressentir.

Lire aussi :

Réduire sa consommation de chauffage en 3 étapes !

C’est l’effet boule de neige : plus vous “usez” votre chauffage en lui demandant de chauffer toujours plus (alors qu’il n’en est pas capable) et plus vous accélérez le risque de panne et de casse.

On s’arrête là avec les mises en garde et les scénarios catastrophe et on passe aux bonnes nouvelles : en suivant ces quelques conseils, vous passerez un automne (et surtout un hiver) bien au chaud.

Rallumer son chauffage : les étapes incontournables

Tout d’abord, quel que soit votre type de chauffage, il est impératif de faire un grand ménage du sol au plafond – un ménage de printemps … en automne quoi – et d’aérer. Car qualité de l’air et qualité de chauffage sont souvent liés. On s’explique !

Laissez respirer votre chauffage… et vos VMC

Enlever la poussière de vos radiateurs leur permettra d’être plus performants (et évitera, au passage, ces traces noires peu esthétiques sur vos murs). Alors, à vos plumeaux !

Et n’oubliez pas les VMC & autres systèmes d’aération au cours de votre opération “Goodbye poussière”.

Comme nous l’avons écrit un peu plus haut, on ne plaisante pas avec la qualité de l’air. Sans compter que si l’air est humide à cause d’une mauvaise ventilation, on aura tendance à pousser le chauffage pour compenser.

Le secret d’un chauffage qui dure : l’entretien !

Basculer sur la position Hiver ne prend qu’une seconde. Ce sont tous les autres gestes que vous aurez fait avant celui-ci qui comptent !  Autrement dit : l’entretien.

Voyons les étapes incontournables en fonction des différents types de chauffage.

Remettre ses radiateurs en marche

Si votre home sweet home est équipé de radiateurs électriques, vous êtes dans le cas le plus simple. Un bon nettoyage de vos radiateurs et le tour est joué !

Dans le cas de radiateurs à eau chaude, au-delà du plumeau, vous allez devoir vous munir d’un tournevis et d’un petit récipient. Il est vivement conseillé de purger les appareils au moins une fois par an, avant de les rallumer. N’attendez pas qu’ils sifflent comme une vieille bouilloire.

L’opération n’est pas complexe. Elle consiste à vider l’air qui a pu s’introduire dans le circuit afin que l’eau chaude puisse reprendre tous ses droits et vous fournir la température idéale sans surconsommation.

Si vous décidez de le faire vous-même, assurez-vous de prendre les précautions de base avant de vous lancer :

  1. éteindre le chauffage
  2. attendre que le(s) radiateur(s) refroidisse(nt) totalement pour intervenir
  3. placer un récipient à la sortie du radiateur à purger sous peine de vous retrouver les pieds dans l’eau…

En cas de doute, faites appel à un pro !

Relancer sa chaudière en toute sérénité

N’attendez pas la dernière minute ! Quelques semaines avant le retour du froid, faites tout simplement un test en repassant votre chaudière sur la position hiver. Vous verrez aussitôt si les radiateurs répondent au quart de tour ou pas.

S’ils sifflent ou peinent à chauffer, reportez-vous au paragraphe précédent, il est sûrement temps de les purger.

Sachez aussi que l’entretien de votre chaudière est tout simplement o-bli-ga-toire, au moins une fois par an.

Pour être incollable sur le sujet, lisez-plutôt nos articles dédiés :

(R)allumer le feu ? … dans la cheminée

Chauffer sa maison au bois, c’est romantique, écolo mais ça peut être dangereux aussi. Donc quel que soit le type de votre chauffage au bois (cheminée, poêle à bois, …), il  est impératif de faire ramoner le système d’évacuation des fumées une fois par an.

Ce n’est d’ailleurs pas une option mais une obligation légale (à la charge de la personne qui utilise le chauffage). Si vous faites l’impasse sur le ramonage et que votre maison part en fumée, vous aurez des difficultés à faire valoir vos droits auprès de votre assurance.

Alors, notez-le dans votre agenda, chaque année à la même période, quelques semaines avant de rallumer le chauffage (pensez aussi à réclamer un certificat au professionnel qui effectue le ramonage).

Et cela n’empêche pas un entretien courant de votre appareil et du conduit d’évacuation. Votre installation gagnera en performance !

Redémarrer une pompe à chaleur

Si votre logement est équipé d’une pompe à chaleur (PAC) à air, vous pouvez agir à votre échelle pour limiter le risque de panne au redémarrage.

Soyons logique : si votre PAC ne peut plus aspirer d’air, elle ne pourra pas non plus vous le restituer, chauffé, dans votre salon.

Un petit tour d’inspection de la partie installée en extérieur s’impose ! Tas de feuilles mortes, branches, débris et saletés, tout ce qui peut empêcher une bonne arrivée d’air doit être dégagé pour permettre à votre système de chauffage de conserver un bon débit (et donc 100% d’efficacité).

Là encore, prudence !

  1. Coupez l’électricité
  2. Nettoyez au maximum l’arrivée d’air (éponge et liquide vaisselle dégraissant seront vos meilleurs alliés)
  3. Laissez bien sécher après la séance de décrassage
  4. N’hésitez pas à passer un petit coup d’aspirateur pour finaliser

Voilà pour un bon entretien régulier mais il ne peut pas se substituer à l’entretien annuel par un professionnel.

Vérifier son isolation pour ne pas chauffer dans le vide

Enfin, on ne le dira jamais assez : vérifiez l’état de l’isolation de votre maison sinon, malgré vos efforts, vous allez chauffer l’extérieur – c’est le cas des passoires thermiques – et bye bye les économies d’énergie.

Lire aussi :

Comment réaliser des économies de chauffage ?

Quand rallumer son chauffage ?

La réponse évidente est : le plus tard possible ! Bien sûr, puisque c’est bon pour la planète et pour votre porte-monnaie.

Lorsque le mercure commence à descendre, il est préférable de passer un gros pull en soirée plutôt que de se jeter sur le chauffage (1 degré en plus c’est 7% supplémentaires sur la facture, si, si !).

Attention toutefois car dans certains cas, l’absence de chauffage peut rendre votre logement humide. Gardez donc un oeil sur la qualité de l’air que vous respirez !

*Source : Ministère des Solidarités et de la Santé

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