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La classe énergie d’une maison, c’est quoi au juste ?

classe énergie

Les appareils électroménagers ne sont pas les seuls à jouer dans la cour des classes énergie. La maison est, elle aussi, soumise à ce système de notation haut en couleurs qui va de A à G. L’idée de base est la même que pour l’achat d’un sèche-linge ou d’un frigo : savoir à quoi s’attendre côté conso énergie avant de signer. Un sacré avantage pour éviter les mauvaises surprises sur les factures, surtout quand l’enjeu concerne notre petit nid douillet ! Reste à savoir comment obtenir et comment bien lire cette fameuse étiquette énergie pour son logement. Par ici toutes les réponses à vos questions ! 

Qu’est-ce que la classe énergie d’une maison ?

Définition

On a lu dans vos pensées et on en a déduit qu’une définition serait la réponse la plus efficace pour poser le cadre de la classe énergie dans l’immobilier. Dites-nous si on fait fausse route, en attendant, on prend ça pour un oui ;).  

Donc, la classe du logement n’est autre qu’un indicateur de performance énergétique pour l’habitat (ou un “bien immobilier” si vous préférez). Son système d’évaluation tient en 7 lettres – A, B, C, D, E, F, G.

On verra un peu plus bas que chaque lettre est associée à une fourchette de dépenses en kWh/m2. Et là, pas de piège : A désigne le meilleur élève et G, le dernier de la classe.

Dans notre cas, les bonnets d’âne sont souvent aussi appelés des passoires thermiques. Un terme qui illustre bien le cas d’un logement qui laisserait fuir votre chauffage (et entrer les courants d’air) à cause d’un défaut d’isolation.

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Tout comme l’étiquette énergie et son code couleur tutti frutti déjà vue au rayon électroménager, cette notation s’affiche en couleur sur les descriptifs de bien en immobilier.

L’idée de fond : pouvoir estimer en un coup d’oeil le rendement énergétique plus ou moins bon d’un appartement ou d’une maison ! 

Comme on va le voir, ça compte pour le confort mais aussi pour le porte-monnaie 😉

À quoi ça sert grosso modo ?

Si on connaît l’efficacité énergétique globale de l’appart’ pour lequel on s’apprête à signer un bail de location ou de la maison qu’on prévoit d’acheter, alors on peut plus facilement se projeter (ou pas) !

En effet, la classe de la maison est une info très précieuse en termes de prix. Grâce à elle, il est possible d’anticiper le montant des futures factures de chauffage et estimer le coût des travaux à prévoir en cas d’achat si on souhaite améliorer l’isolation.

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Sans elle, aucune estimation de budget futur donc impossible de s’y préparer.

Or, jouer à pile ou face quand on parle de home sweet home et de dépenses potentiellement conséquentes, on n’aime pas trop ! 

On fait le parallèle avec l’environnement…

Si l’Union européenne a rendu ce dispositif obligatoire (applauses !), c’est aussi parce qu’il s’agit là d’un moyen efficace d’éveiller la conscience éco-responsable des locataires, acheteurs, et proprios. Comment ? En les incitant à faire les bons choix ;).

Pour tout dire, en ayant accès aux critères environnementaux, on peut aisément privilégier les logements bien notés ou être ok avec une maison classée F ou G parce qu’on a de quoi engendrer des travaux de rénovation énergétique.

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Fini les choix de vie discutables, c’est notre argent et la planète qui seront les grands gagnants. D’ailleurs, tant mieux, car avec la crise économique et environnementale, les temps sont durs… 

…et avec l’électroménager ?

Ce n’est pas une surprise, l’étiquette énergie a plus de notoriété du côté des équipements électroménagers. C’est vrai que ces derniers incarnent un poste majeur de conso d’énergie à la maison, même s’ils ont tendance à afficher une bien meilleure moyenne ces derniers temps (c’est du moins ce que tend à prouver la création de sous-catégories A+, A++ et A+++, et le fait que les notes de B à G soient presque en voie de disparition).

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Que de progrès du côté de l’étiquette énergie du sèche-linge et compagnie ! C’est maintenant le tour – et il était grand temps – de populariser la classe spéciale “maison”. En espérant qu’elle rencontre le même succès et connaisse la même destinée : plus de notes A, moins de notes G dans le parc immobilier, on dit oui ! 

Comment ça se matérialise concrètement ?

Avec une étiquette ! 

Eh oui, c’est à travers l’étiquette énergie, cette fiche destinée aux locataires et aux acheteurs, que cela se matérialise pour l’immobilier ! On y trouve tout ce qu’il faut savoir pour pouvoir se positionner face à la location ou à l’achat d’un logement. Au menu : les caractéristiques clés du bien en question, et en particulier, son niveau de performance énergétique. 

Tout en couleurs et en lettres 🙂 

Pour apprécier les classes énergie à leur juste valeur, encore faut-il maîtriser la notation appliquée ;). Exit l’attribution d’un chiffre, ici, on parle par ordre alphabétique sur une échelle de A à G, le tout sur fond de couleurs plus ou moins chaleureuses. À savoir que le dégradé en question va du vert au rouge et que tout est dans la symbolique. Ainsi, le vert attribue un A pour récompenser le mérite et les efforts pro-environnement, alors que la lettre G, véritable flop énergétique, voit rouge. 

Pour un déchiffrage niveau (très) facile ! 

L’étiquette énergie a été uniformisée partout en Europe pour les appartements et les maisons ! Objectifs : faire que sa lecture soit simple et accessible au plus grand nombre, mais aussi que la compréhension des performances énergétiques soit rapide et efficace. Pas étonnant alors qu’on ait misé sur des notes A, B, C et un code couleur facile à interpréter et à comprendre. Côté calcul, tout est exprimé en kWh EP/m2 an, ce qui correspond à la conso primaire d’énergie pour le chauffage, l’eau chaude et la clim’. 

Les 7 classes en détails

Qui sont les bons élèves de la classe ?

A, B, C voire D : à eux quatre, ils incarnent l’élite de la classe ! (Même si D a tout juste la moyenne, attention à ne pas se relâcher au dernier trimestre !).

Si l’appartement ou la maison que vous souhaitez mettre en vente ou en location se classe parmi eux, bonne nouvelle, vous êtes sûr de réaliser une jolie plus-value, dans le cas de la vente, et de trouver preneur. Et pour cause, une bonne note en matière d’énergie = économies sur la facture garanties ! Et ça, les acheteurs (et locataires) le savent.

Ainsi, un habitat classé A est la garantie d’avoir affaire à un bien parfaitement isolé et performant en été comme en hiver !

À ce sujet, d’après une étude réalisée en 2016 pour les notaires de France, une maison économe se vend en moyenne entre 6 et 13% plus cher qu’une maison moins bien notée. Pareil pour les appartements, avec une marge allant cette fois de 3 à 19%. Ça encourage à faire partie des premiers de la classe (énergie)…

Et les cancres ?

A contrario, une maison classée G est le reflet de ce qu’on appelle dans le jargon, une “passoire énergétique”. C’est-à-dire que non seulement le bien est énergivore, mais en plus, il produit de fortes émissions de gaz à effet de serre (les fameuses GES qui accompagnent la classe énergie et qu’on mentionnera plus tard).

On peut aussi dire adieu au confort puisque l’habitat ne conserve pas la chaleur et laisse s’infiltrer le froid à l’intérieur (pour ne pas dire qu’il a tout bonnement sombré dans le chaos thermique).

Bref, quand les apparts’ et maisons font partie du clan E, F et G, soit on passe son chemin, soit on pense à l’enveloppe travaux. En dernier choix, on peut aussi accepter le deal tel quel en connaissance de cause, mais dans ce cas, il ne faudra pas se plaindre si la facture en fin de mois est salée et que le confort n’y est pas ! 

Dans les grandes lignes, ça donne…

  • A : la classe en-dessous des 50 kWh/m²/an. Performance énergie au top du top !
  • B : la classe énergie qui va de 51 et 90 kWh/m²/an, une belle efficacité en somme.
  • C : celle qui va de 91 et 150 kWh/m²/an. On reste dans une bonne moyenne ;).
  • D : la classe énergie qui va de 151 et 230 kWh/m²/an pour un rendement qui est juste mais qui reste ok.
  • E : la classe énergie qui va de 231 et 330 kWh/m²/an. C’est LA classe qui tombe dans le côté obscur de la force !
  • F : la classe qui va de 331 et 450 kWh/m²/an, ce qui est mal, très mal.
  • G : et celle qui dépasse les 450 kWh/m²/an. Clairement, là, on a touché le fond. 

Comment obtenir la « note » d’une habitation ?

Comme on va le voir juste après, il existe un diagnostic officiel. Mais pour les plus pressés qui veulent effectuer un tri rapide, les logements construits après les années 2000 se retrouvent sans trop de souci en haut du classement (au moins D).

Alors que les résidences et maisons des années 50, 60, 70 figurent de manière quasi certaine en queue de peloton. C’est même parmi elles qu’on trouve les fameuses passoires thermiques dont le gouvernement espère se débarrasser.

Grâce au DPE ! Au quoi ? Au Diagnostic de performance énergétique 🙂

Si vous ne connaissez pas encore cette formalité, vous allez en entendre parler de plus ne plus. À partir du 1er juillet 2021, ce diagnostic ne sera plus simplement « informatif » mais carrément opposable au bailleur. Ce qui signifie que vous pourrez rompre un contrat de location ou demander une baisse de loyer si le logement loué est plus énergivore que ce qui avait été déclaré. Mieux ! À compter de 2028, les logements classés F ou G (les fameuses passoires thermiques) seront carrément interdites à la location.

Alors, ça vaut la peine qu’on le regarde de plus près ce diagnostic de classe énergie, non ?

En cas de vente ou de bail locatif, le proprio se doit donc d’établir un Diagnostic de performance énergétique, appelé pudiquement DPE. C’est uniquement après ce recours qu’un diagnostiqueur immobilier certifié réalise ce document dans lequel apparaît l’étiquette énergie, mais aussi l’étiquette climat. Cette dernière, qui récapitule le taux d’émission de gaz à effet de serre surnommé GES, est étroitement liée avec le niveau de performance énergétique de la maison puisqu’une maison économe pollue moins qu’un habitat énergivore. 

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Il existe toutefois des exceptions. Les DPE vierges, par exemple. De quoi s’agit-il ? De logements pour lesquels ce diagnostics n’aurait pas de sens. Si l’on prend le cas de constructions datant d’avant 1948, les critères utilisés dans le calcul ne seraient pas pertinent, d’où une classe énergie vierge. Seules les factures témoignant des consos réelles d’énergie sont pertinentes. Si elles ne peuvent pas être produites, le DPE sera vierge

À noter que le DPE comprend une étiquette énergie mais aussi une étiquette « climat ». Celle-ci renseigne sur les émissions de Gaz à effet de serre ou GES.

On pourrait parler des heures pour détailler ce que c’est que le DPE et le GES mais l’essentiel a été dit et on avait promis d’aller droit au but ! 

C’est obligatoire en cas de mise en location ou de vente !

Warning ! La classe énergie d’un logement se doit d’apparaître coûte que coûte en cas de mise en location ou de vente d’un bien immobilier. C’est tout simplement obligatoire. Il faut donc veiller à l’intégrer dans les promesses de vente ou les actes authentiques. Petite précision utile au passage, la durée de validité pour la certification semble s’être calquée sur les cartes d’identité. Ce sera donc à refaire tous les 10 ans ;).

Quels sont les critères pour calculer l’étiquette énergie et le GES ?

C’est la question que tout le monde se pose : dans le calcul de la classe énergie qui nous intéresse pour cet article, qu’est-ce qu’on regarde exactement ? Eh bien, une dizaine de critères au total ! Pour ne citer que les principaux, il y a notamment : les matériaux de construction, l’isolation (des combles, des fenêtres et des murs), les équipements de chauffage selon leur côté plus ou moins économe, le système de régulation de ces équipements (comme un thermostat connecté ou la Station connectée par exemple) ou la production d’eau chaude sanitaire. C’est après l’examen minutieux de tous ces différents que le verdict tombe ! 

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