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L’aide CEE, les travaux d’économies d’énergie lui disent merci !

Aide CEE

Besoin d’un coup de pouce pour financer vos travaux d’économies d’énergie ? Il existe justement des aides pour ça. Ici, nous allons vous parler de celle qu’on pourrait appeler l’aide CEE (comprendre : l’aide qui découle des Certificats d’Économie d’Énergie. Elle prend la forme d’une prime qui vous sera versée par un fournisseur ou un vendeur…d’énergie. Oui, vous avez bien lu ! Et même pas nécessairement par votre fournisseur d’énergie. On vous intrigue, hein ? Allez on va vous vous en dire plus sur cette opportunité à ne rater sous aucun prétexte, et surtout pas par manque d’infos à collecter en amont ;). 

L’aide aux certificats d’économie d’énergie, quésaco ?

Primo, qu’est-ce qu’il dit le dico à propos de l’aide CEE ?

Pour ne pas s’emmêler les pinceaux, précisons tout de suite qu’on ne parle pas ici d’une aide destinée à la Communauté économique européenne hein, mais bien d’une aide pour les certificats d’économie d’énergie ;).

Ensuite le terme exact serait plutôt « prime » CEE. Bon, d’accord, mais c’est quoi cette prime CEE au juste ? Eh bien, il s’agit (indirectement) d’une aide de l’État visant à encourager les ménages français, particuliers et pros, à réaliser des travaux d’économies d’énergie. Il faut dire que c’est d’actu de polluer moins (surtout quand ça signifie de dépenser moins) et qu’il est plus facile de franchir la barrière psychologique de travaux à mettre en place quand on peut compter sur un renfort financier. Pas vrai ? 😉

Lire aussi :

Économies d’énergie dans toute la maison, comment faire ?

L’État l’a compris, et a ainsi mis en place cette “prime énergie” diffusée par les fournisseurs de gaz, d’élec’ et de carburant. Objectif : y aller franco en matière de transition énergétique. Vous savez ce qu’on dit, si on s’y met tous, on ira plus vite et plus loin.

SOS travaux de rénovation énergétique, l’aide financière à la rescousse !

Pour entreprendre des travaux d’économies d’énergie, il faut prévoir un joli petit budget. Car, soyons honnête, optimiser la performance énergétique de la maison, ça coûte bonbon ! De quoi en refroidir plus d’un.

Forcément, dans ce cas de figure où on manque de moyens pour réaliser les modifications nécessaires à la transition énergétique, bénéficier d’une aide capable de rembourser une grosse partie des travaux, ça change la donne ! Ou l’art de motiver les troupes. Champagne ? Pas tout suite, car il va falloir la mériter quand même cette aide.

Et si on expliquait le concept de CEE un poil plus en détail ?

Créé en 2005, le dispositif des certificats d’économie d’énergie vise, comme son nom l’indique, à uniformiser, réglementer, valider et encourager les économies d’énergies. Côté fonctionnement, cela se traduit par une obligation à réaliser des économies d’énergie pour les vendeurs d’énergie dont les ventes dépassent un seuil minimum. Pour y parvenir, ces derniers peuvent notamment inciter les consommateurs à investir dans des équipements économes en énergie et obtenir en échange des CEE. Vous suivez ?

D’un point de vue évolution, notre ami le dispositif CEE a connu jusqu’à présent quatre grandes “ères triennales”, régies par des objectifs précis visant à se rapprocher chaque fois plus du but ultime : consommer toujours moins d’énergie à l’échelle nationale. La dernière étape en date ? La période n°4, fixant les objectifs à atteindre entre 2018 à 2020 (elle a été prolongée d’un an, jusqu’en décembre 2021).

Qui peut bénéficier de cette aide et comment : on vous dit tout !

Zoom sur les bienheureux travaux d’économies d’énergie éligibles

Booster la performance énergétique de la maison, ça passe aussi bien par des travaux d’isolation, que des installations visant à réduire la facture du chauffage ou encore le remplacement de la chaudière contre un modèle dernier cri.

En définitive, l’éligibilité à l’aide CEE s’articule autour de trois axes majeurs générateurs d’économies d’énergie sur le long terme : l’isolation, le chauffage et les énergies renouvelables. Pour prétendre à la prime si convoitée, il suffit donc de placer le curseur sur l’une de ces priorités, et choisir une ou plusieurs sous-catégories. Forcément, ça multiplie les possibilités. Y’a plus qu’à piocher ! 

1. L’aide pour l’isolation

Mais alors, est-ce que vous êtes plutôt isolation des combles, des murs, du plancher ou des fenêtres ? Ou alors… isolation de la toiture, de la terrasse ou de la VMC ? Ah bon ? Tout ça à la fois ? 

2. L’aide pour le chauffage

Parce que quand on a froid, on a froid ! Et hop, une chaudière à condensation dernière génération, un chauffage au bois ou une chaudière biomasse individuelle, et on est bon. Mais l’aide CEE, ça marche aussi pour un poêle à bois, l’achat d’un programmateur de chauffage (ou une Station connectée Sowee ;), la régulation par sonde ou l’installation d’un robinet thermostatique ! Grosso modo, ce n’est pas le choix qui manque pour optimiser la gestion et la conso du chauffage à la maison.

3. L’aide « spécial énergies renouvelables » (ou ENR)

Et là, on ouvre le chapitre de l’énergie du futur ! Mise en place d’un chauffe-eau thermodynamique, pompe à chaleur air-eau, chauffe-eau solaire ou système solaire combiné : lequel vous fera craquer ?

…puis sur ses bénéficiaires chanceux (happy nous)

Eh oui, bonne question, qui a le droit à cette prime Énergie qu’on puisse savoir si on peut se projeter ou pas ? Figurez-vous que les happy few, ce sont… tous les ménages français ! Et bien que l’aide soit évolutive selon les revenus, aucune condition de ressources n’est requise. Un plus pour que tout le monde se sente concerné et légitime de candidater pour de futurs travaux. Ainsi, pas de jaloux ! 

On disait donc que les cases à remplir pour postuler étaient très inclusives, une occasion parfaite pour faire le tour des prérequis, non ? Allez, c’est parti. 

1. Les conditions pour l’éligibilité du logement

  • Prérequis numéro 1 pour les bénéficiaires : être propriétaire ou locataire de leur résidence principale ou secondaire quelque part en France. 

2. Les conditions pour l’éligibilité des travaux

Prérequis numéro 2 : que les travaux concernent un logement (ou un bâtiment) datant de plus de deux ans. Et ce n’est pas fini : 

  • La demande d’aide doit être déposée avant la signature du devis. Question de priorités.
  • Les matériaux utilisés doivent répondre à des caractéristiques précises. Sinon, comment garantir l’effet « économies d’énergie » ?
  • Ah oui, on s’en doute, mais… non aux travaux de déco détournés en travaux d’économies d’énergie. Sinon, c’est de la triche ;).

3. Les engagements à tenir

  • Faire appel à un artisan professionnel du bâtiment, et même certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour certains travaux qui l’exigent. Un gage de qualité envers la performance énergétique ! Et d’ailleurs il y a même une obligation de se faire accompagner en cas de travaux d’auto-réhabilitation. 

Voilà comment bénéficier de la prime CEE ! Et si on s’intéressait désormais au calcul des droits ?

Calculer la prime CEE, mode d’emploi

Voici comment calculer vos droits

Pas la peine de réviser vos tables de multiplications pour avoir une idée du montant de l’aide CEE. Notre reco : faire une estimation en deux, trois clics sur un simulateur en ligne. En effet, la somme des aides est fluctuante selon la nature des travaux d’économies d’énergie engagés, le lieu, le revenu des demandeurs et le montant au kWh cumac. Oups, la dernière partie de cette phrase est restée incomprise par l’auditorium ici présent ? Normal. Le mot “cumac”, n’est pas encore réellement intégré dans le langage courant ;). 

C’est donc l’heure de la parenthèse “explications”. Le cumac n’est autre que l’unité de mesure des certificats d’économie d’énergie. Il s’agit du kWh d’énergie final accumulé et actualisé (d’où la contraction des mots “cumulés” et “actualisés” qui donne “cumac”) sur la durée de vie du produit, ce qui permet de connaître la quantité d’énergie économisée grâce aux travaux réalisés. 

Voilà. Il n’y a plus qu’à jeter un coup d’œil à un comparatif d’aide CEE, solution la plus pratique pour savoir rapidement ce que propose tous ceux qui participent à ce dispositif.

Et ensuite : la recevoir sur son compte

Eh oui, c’est vrai ça, qui verse la prime CEE au juste ? Vous allez peut-être être surpris, mais l’aide financière CEE est versée sur votre compte en banque ou sous forme de chèque par… tadam : les fournisseurs de gaz, d’élec’ et de carburants pour automobiles ! Pourquoi eux ? Tout simplement parce que le dispositif des certificats d’économie d’énergie les obligent à réaliser un montant d’économies d’énergie. Ceux qui ont atteint un certain seuil de vente, devenus les “obligés”, se doivent ainsi de promouvoir l’efficacité énergétique auprès des consommateur d’énergie (leur client) et leur rôle se veut de plus en plus actif et incitatif. C’est le chapitre 2020 du CEE qui le dit.

Pour en revenir au versement de subventions par les fournisseurs et vendeurs d’énergie, celles-ci peuvent être attribuées sous forme de prime énergie, de prêts bonifiés ou de services (tels que la réalisation de diagnostics avant travaux – ça peut aider). Dans le premier cas, plusieurs étapes sont à suivre :

Étape n°1

Effectuer la simulation du montant de l’aide CEE auquel vous devriez avoir droit. En effet, cette estimation est nécessaire pour indiquer les coûts d’aide au financement auxquels vous souhaiteriez prétendre. Nope, rien n’est laissé au hasard. Et juste après, initiez votre demande de certificat d’économie d’énergie, avant de signer tout devis !

Étape n°2

Vous tourner vers un artisan certifié RGE pour réaliser les travaux. Mais on ne bavardera pas plus longuement à ce sujet au risque de radoter, car, si notre mémoire est bonne, on l’a déjà mentionné plus haut ;). 

Étape n°3

Lorsque les travaux sont finis (et que vous avez fêté ça dignement), il est temps de finaliser votre dossier avec toutes les pièces justificatives. Tout peut se faire en ligne, même la signature est électronique, ce qui facilite pas mal la démarche.

Étape n°4 (le meilleur pour la fin)

Vous recevez votre virement bancaire (ou votre chèque, au choix), dans les 4 semaines suivant la validation finale de votre dossier. Et voilà !

Pour s’y retrouver parmi les différentes aides…

CEE, C2E, Prime, coup de pouce, chèque énergie vous vous y perdez ? C’est normal. Les dispositifs se suivent, s’empilent, se remplacent, se modifient. Bref, on pourrait dédier un article entier au comparatif des différentes aides.

Ici on va surtout voir celles que vous pouvez cumuler avec l’aide CEE ou pas.

Les aides compatibles

On nous dit dans l’oreillette que vous êtes éventuellement partant pour cumuler plusieurs aides et subventions de financement pour vos travaux ? Bien vu la combinaison pour payer la facture ;). Figurez-vous que certaines aides le permettent (de quoi obtenir une aide +++ pour améliorer votre home sweet home au regard des économies d’énergie).

Voici donc les aides compatibles : MaPrimeRenov (ex CITE ou crédit d’impôt pour la transition énergétique), a TVA à taux réduit à 5,5%, l’eco-PTZ (ou éco-prêt à taux zéro), les aides d’Action Logement et le chèque énergie.

Voilà, voilà. Vous savez tout, ou presque. 

Lire aussi :

Ma Prime Rénov : la prime de transition énergétique en 5 questions

Peut-on cumuler plusieurs primes CEE ?

Non, vous n’avez droit qu’à une seule prime CEE. C’est pour cela qu’il est important de bien comparer avant de vous lancer car vous n’aurez pas de « deuxième chance ».

C’est à vous !

Après cette petite lecture, si vous prévoyez de solliciter l’aide CEE pour un changement de fenêtre ou de chaudière, ou un tout autre projet de rénovation ayant pour ambition de réduire votre conso d’énergie, vous savez ce qu’il vous reste à faire… 😉

Besoin de quelques chiffres pour vous décider ?

Depuis 2019, plus de 1,2 million de logements ont été isolés et 400 000 anciennes chaudières au fioul ou au gaz ont été remplacées – et 451 millions d’euros versés -, selon le ministère de la Transition écologique qui espère atteindre 600 000 « vieilles » chaudières remplacées.

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