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Remplacer son chauffage au gaz par de l’électrique, bonne ou mauvaise idée ?

remplacer chauffage gaz par électrique

Qu’est-ce qui, en 2022, pèse (trop) lourd sur la facture énergie, qui connaît un sérieux risque de pénurie et qui n’est plus (du tout) conseillé pour les logements neufs ? Le gaz pour se chauffer, pardi ! Pas étonnant qu’on envisage de le troquer contre une installation présentant un meilleur rapport “qualité – prix/économies d’énergie/écologie”. Autant de caractéristiques propres au chauffage élec’ dernière génération. Ça vous étonne ? Pas pour longtemps. Voici un topo sur les bonnes raisons (et sur la façon) de remplacer son chauffage au gaz par de l’électrique ! Go.

Flambée des prix du gaz, sauve-qui-peut…

Jusqu’à présent, vous y pensiez de temps à autres, à changer votre chaudière gaz pour de l’électrique mais sans creuser vraiment la question. Sauf que voilà, maintenant que le porte-monnaie en prend un coup, l’envie de changement se fait plus pressante.

Ma petite chaudière au gaz ne connaît pas la crise ?

Le contexte actuel du coût du gaz n’est pas (du tout) flatteur pour cette énergie et les systèmes de chauffage qui l’utilisent.

Depuis la reprise économique post-pandémie, ses prix s’envolent comme jamais. Si on regarde dans le rétro, ça donne, après de looooongues semaines où le monde entier avançait au ralenti (et donc la demande en gaz aussi), une accélération subite de toutes les économies mondiales, tirée par l’Asie avec la Chine en tête de pont. De quoi exacerber les rapports de force qui régentent la loi de l’offre et de la demande. Surtout que le niveau des stocks de gaz était déjà bien bas en Europe après un hiver 2020-2021 rigoureux.

Par ricochet,  en France, le tarif réglementé a fortement augmenté aussi. Pour mémo, le tarif réglementé est le tarif proposé par le fournisseur « historique » de gaz (Engie) sur la base d’une formule établie par l’état et validé par la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) qui s’assure de la bonne application de la formule tarifaire. Pour ceux qui aiment se faire du mal, on a relaté toutes les hausses de janvier à octobre 2021 dans un article dédié à ce sujet.

À cela est venu s’ajouter le conflit Russie/Ukraine, alors que la Russie occupe un rôle majeur de fournisseur de gaz en Europe, ce qui n’a fait qu’aggraver les choses…

Bref. Le sujet est brûlant, la flambée des prix aussi, et maintenant votre envie de troquer votre chaudière au gaz pour des radiateurs élec’ aussi. Mais pas si vite !

Le gel du tarif réglementé à la rescousse

Il est naturel de se poser la question de se débarraser de sa chaudière pour de l’électrique mais ne la déboulonnez pas sur un coup de tête, car,  pour l’instant, la hausse du prix du gaz a été limitée par le gouvernement.

Voyant le prix du gaz battre tous ses records de prix, le gouvernement a sorti son bouclier des grandes occasions et a annoncé le gel du tarif réglementé de vente du gaz naturel (TRV). C’est-à-dire qu’il empêche le prix du gaz d’évoluer, et ce, au moins jusqu’à juin 2022. Une bonne chose pour stopper la folie des grandeurs du côté des factures des particuliers.

Il n’empêche que, tôt ou tard, cette augmentation va finir par se ressentir sur le portefeuille et le pouvoir d’achat. Car, on le sait, les protections financières ne sont, hélas, pas éternelles. En parallèle, les prévisions des prix du gaz indiquent un capital sympathie en berne sur le long terme. Bref, il y a peu de chances de trouver un fournisseur miracle pas cher. D’où la question d’éradiquer le problème à la source : c’est-à-dire, changer d’énergie pour son chauffage.

Le chauffage élec’, une porte de secours vers les économies ?

On a longtemps pointé du doigt le chauffage élec’ mais les convecteurs d’aujourd’hui n’ont plus grand chose à voir avec les vieux grille-pain énergivores. Et comme on l’a vu juste avant, dans un contexte de flambée des prix du gaz, l’écart se resserre entre les deux énergies…

Qui est le moins cher entre chauffage gaz ou électrique ?

Avant, malgré les coûts d’entretien et d’installation requis pour un chauffage au gaz, il était souvent plus intéressant économiquement parlant de miser sur les kWh du gaz que de l’élec’. Difficile de donner UN chiffre car chaque logement est différent. Mais il était admis que plus le logement est grand et plus le gaz était intéressant.

Actuellement, les rôles semblent s’être inversés, d’autant que l’élec’ est moins exposée au boom des prix du marché européen.

Ainsi, pour ceux qui pensent à abandonner le gaz, l’électricité se présente comme une bonne option à envisager, du moins, dans un logement parfaitement isolé. D’ailleurs, dans son rapport « Futurs énergétiques 2050« , le gestionnaire du réseau de transport d’élec’ RTE affirme que la neutralité carbone devra passer par l’électrification des usages dans le secteur du transport et de l’industrie, mais aussi… dans les habitations.

Lire aussi :

Comment choisir le meilleur chauffage électrique (sans se tromper) ?

Et comme on va le voir juste après, au-delà du prix du kWh, d’autres aspects pèsent sur la facture finale : installation & entretien. On a tendance à les oublier dans l’addition quand on fait la comparaison.

Les arguments pour passer son logement à l’électrique, chaud devant !

Qui aurait parié sur le chauffage élec’ pour accélérer les économies d’énergie (et les économies tout court) ? Pas si étonnant que ça en fait ! En effet, quand on parle de l’élec’ comme alternative au chauffage au gaz, on ne parle pas des convecteurs des années 70, alias les vieux grille-pains qui chauffent mal et chauffent cher, mais bien des radiateurs performants, aka les radiateurs à accumulation, connectés ou à inertie. Également surnommés « radiateurs à chaleur douce », ils se rapprochent du confort apporté par le chauffage avec une chaudière à gaz.

Voici le TOP5 des avantages du chauffage élec’ Vs le gaz :

  1. L’installation :
    Zéro (ou presque) contrainte côté installation, là où la pose d’une chaudière est bien plus technique, impliquant le passage d’un chauffagiste (donc des frais à prévoir, entre 500 et 1400€ environ).
  2. L’entretien :
    Zéro contrainte côté utilisation puisqu’il n’y a pas d’intervention nécessaire pour l’entretien. À l’inverse, le coût de la maintenance annuelle d’une chaudière par un chauffagiste est élevé (entre 100 et 250 € par an environ) et obligatoire (mais aussi nécessaire pour assurer la sécurité et la durée de vie de l’appareil).
  3. Le coût d’achat :
    Un coût à l’achat assez doux avec des prix commençant à 300€ par radiateur à inertie (à multiplier par le nombre de pièces dans le logement bien entendu) versus une chaudière à condensation qui coûte au moins 2000 voire 3000€.
  4. La prise en main :
    Un mode de fonctionnement intuitif et à portée de tous, là où la prise en main d’une chaudière requiert un peu plus de technique au début.
  5. Les aides :
    Une installation performante qui permet de réaliser des économies d’énergie ouvre droit à des subventions de l’État comme le dispositif MaPrimeRénov’.

Les radiateurs connectés, la crème de la crème

Et si on parlait des radiateurs connectés, ces modèles qui sont dotés – ou qui peuvent s’équiper – d’un thermostat connecté pour pouvoir les piloter à distance et les adapter au plus près de nos besoins réels ? Ainsi vous ne chauffez que lorsque c’est (vraiment) nécessaire. Avec un système de programmation version « connecté » (comme la Station connectée Sowee), les radiateurs élec’ deviennent intelligents et surtout avantageux : jusqu’à 25% d’économies d’énergie.* On les programme une fois pour toutes selon les plages horaires de présence / absence dans le logement et si besoin, on les contrôle depuis un smartphone pour rallumer le chauffage ou l’éteindre à distance.

Remplacer son chauffage au gaz, c’est (aussi) bon pour la planète ✊

Au-delà du critère prix (et de la perpétuelle quête d’économies), qui est, était et restera LE critère déterminant pour faire un choix, d’autres facteurs pèsent de plus en plus sur la balance pour envisager une reconversion du chauffage vers une autre source d’énergie que le gaz.

Vive les économies et vive les économies… d’énergie !

Protéger les ressources de la planète, ça compte aussi ! Pour rappel, le gaz naturel est une énergie fossile tout droit venue des nappes souterraines. Alors que les rayons du soleil (pour les panneaux solaires) ou l’air (pour les pompes à chaleur) sont des réserves inépuisables à consommer sans modération, on ne peut malheureusement pas en dire autant du gaz…

Combattre le risque de pénurie… et les émissions de gaz à effet de serre

Car l’autre bataille à mener est de revoir son bilan carbone à la baisse en luttant contre les émissions de gaz à effet de serre, alias le CO2. Et en ce sens, remplacer le chauffage au gaz par de l’élec’, ça se tient. Pourquoi ? Parce qu’en France, l’électricité est majoritairement produite par des centrales nucléaires, ce qui en fait une énergie beaucoup moins émettrice de CO2 que le gaz (et aussi une énergie pour laquelle la France est quasi indépendante, donc le risque de pénurie est sans commune mesure). Ce n’est pas pour rien si la réglementation environnementale RE2020 entrée en vigueur en janvier 2022 dit oui aux radiateurs élec’ à haute performance, là où elle recale l’option d’un chauffage au gaz. Justement, parlons-en !

Et en plus, miss « chaudière gaz » n’est plus la bienvenue dans les constructions neuves

« Est-il vrai que le chauffage au gaz sera interdit en 2022 ? » On vous a vu venir avec votre question ;). Alors, la réponse est oui… et non.

Ce jour où la RE2020 a mis le chauffage au gaz à la porte…

Comme on vient de le mentionner à l’instant, les chaudières au gaz n’ont désormais plus la cote pour les logements neufs. C’est la RE2020 qui le dit. Entrée en vigueur début 2022, cette directive vise à décarboner l’univers du bâtiment et du résidentiel à l’horizon 2050. Pour le gouvernement, il s’agissait de serrer la vis du côté des émissions de CO2 et de la conso d’énergie des bâtiments neufs. Comment ? En privilégiant des installations dernière génération, jugées moins polluantes et plus respectueuses de l’environnement. Résultat : toutes les chaudières à gaz (classiques, basse température, pulsatoire et même à condensation) sont recalées des constructions neuves. Et ce, quels que soient leur âge et leur degré de performance. Voilà.

… des logements neufs uniquement

Pour l’instant, la RE2020 ne prone l’installation de systèmes de chauffage élec’ QUE pour les logements flambant neufs. Néanmoins, si on lit entre les lignes, on peut imaginer que les futures normes seront de plus en plus drastiques au sujet des installations de chauffage au gaz. Au passage, celles au fioul ou au charbon ont d’ores et déjà été bannies de la circulation (par décret du 5 janvier 2022) au sens où il n’est plus possible d’installer ce type de chaudière dans les bâtiments neufs ou existants, y compris pour remplacer un équipement déjà en place. La prophétie ne s’annonce donc pas très favorable pour les chaudières à gaz, même si leurs jours ne sont pas encore comptés. Fort heureusement diriez-vous puisqu’il existe aujourd’hui des modèles bien plus performants à tout point de vue (pour le portefeuille et la planète) comme les chaudières à condensation, ainsi que des installations qui peuvent compléter efficacement le rôle d’une chaudière, comme un poêle à bois.

Remplacer le chauffage au gaz par de l’électrique, mode d’emploi

Ça y est, vous êtes motivé pour passer au chauffage élec’ ? Dans ce cas, ce qui suit va vous intéresser.

Comment choisir le bon moment ?

Comment remplacer le gaz par l’électricité ? Premier élément de réponse : en choisissant le bon moment ;). Si vous prévoyez de réaliser des travaux de rénovation chez vous ou que vous pensez de plus en plus à vous chauffer d’une façon plus économique par exemple. L’investissement de départ sera, certes, conséquent, mais il permettra de réduire la facture d’énergie sur le long terme. C’est d’autant plus vrai si votre installation est vieillissante. Plus la chaudière prend en âge, plus il est difficile d’atteindre LA température idéale et surtout, plus le coût des dépenses en énergie sont dures à encaisser.

Notre conseil d’ami : remplacer votre installation dès que les premiers signes de faiblesse apparaissent, quand les pannes se multiplient et que la gloutonnerie en énergie s’amplifie.

Comment trouver le bon professionnel pour réaliser les travaux ?

Côté travaux, on ne va pas se mentir, troquer une chaudière contre des radiateurs élec’ ne se fait pas en un claquement de doigt un dimanche matin tout seul chez soi. Faire appel à des pros est indispensable pour réaliser les raccordements nécessaires. Afin d’estimer le coût des travaux à prévoir, il va falloir passer par la case « devis ». Ce qui compte à ce stade ? Se rapprocher d’une entreprise qualifiée RGE. Ce label (qui, en toutes lettres, signifie « Reconnu Garant de l’Environnement ») est incontournable pour pouvoir prétendre à la prime MaPrimeRénov’ et attester des bonnes compétences techniques de l’entreprise qui mettra tout ça en oeuvre. Ça peut aider pour être rassuré !

En cas d’hésitation : place aux plans B, C, D et E

Si vous n’êtes définitivement pas encore prêt à remplacer votre chauffage au gaz par un chauffage électrique, rendu frileux par l’ampleur de la tâche ou par le coût que ce changement représente, vous pouvez toujours vous tourner vers plusieurs possibilités :

Plan B : Réaliser un diagnostic pour vous aider à trancher !

Plan C : Installer un chauffage d’appoint plus écolo en complément de votre chaudière pour l’utiliser moins, et chauffer mieux. Rappelons qu’à l’horizon 2050 (ce qui paraît loin, alors qu’en réalité, 30 ans, ça passe en un coup de vent), la France a pour objectif d’atteindre la neutralité carbone avec 100% d’énergies renouvelables. Sans aucun doute, une chaudière à granulés ou une pompe à chaleur vous permettra de vous positionner dans cette direction, tout en réduisant significativement votre conso d’énergie grâce au bois ou à l’air !

Plan D : Remplacer votre chaudière par un modèle à condensation dernier cri qui sera très performant et donc plus économique que les chaudières d’antan (à condition de vivre dans un logement existant et non dans une habitation neuve, sinon, vous connaissez le refrain : « pas le droit à installer une chaudière gaz ! »).

Plan E : Garder en tête que le système de chauffage le moins cher et le moins néfaste pour la planète reste celui que l’on n’allume pas. Alors oui, en France, en hiver, on ne peut pas se passer d’une installation qui réchauffe la maison ! N’empêche qu’on peut limiter beaucoup plus notre conso en étant bien plus vigilant grâce à un thermostat connecté par exemple ;).

*25% d’économies d’énergie : Économies estimées sur la base de modèles thermiques dynamiques en prenant comme référence un logement chauffé à 20°C en permanence, non équipé de programmation de chauffage ni de détection de fenêtres ouvertes et ne disposant pas d’un suivi des consommations d’énergie en temps réel. Selon la structure du logement, sa localisation, son niveau d’isolation et les habitudes de vie, la Station connectée permet des économies d’énergie jusqu’à 25% pour un chauffage individuel électrique et jusqu’à 20% pour un chauffage individuel gaz. Plus de détails ici

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