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Réduire son empreinte carbone

Réduire son empreinte carbone : les 10 gestes efficaces !

Y a-t-il des moyens simples et efficaces pour réduire son empreinte carbone ? La réponse est : OUI ! Électricité, eau, isolation, chauffage ou appareils électroniques… Pas besoin d’aller bien loin pour trouver des champs d’actions grâce auxquels on peut : 
1. Réduire l’utilisation de ressources naturelles ; 
2. Réduire les émissions de gaz à effet de serre ;
3. Réduire les dépenses en énergie… et les dépenses tout court.
Voici les 10 gestes que nous avons sélectionné pour un maximum d’efficacité. Action ! 💪

1. Calculer son empreinte carbone pour mesurer le chemin à parcourir

Objectif ? Réduction. Mais de combien ? Pour mesurer l’ampleur de la tâche, il faut déjà savoir d’où l’on part.

Autrement dit, LE geste numéro 1 avant de se lancer est de calculer votre empreinte carbone.

Le process ? Passer au scanner tous vos choix de vie et vos dépenses quotidiennes pour en établir le diagnostic… et regarder la réalité en face.  

Ce premier bilan carbone agit souvent comme un électrochoc. Il permet de réaliser que ce que nous consommons sans y prêter très attention n’est pas si neutre qu’on pourrait le penser.

Et si on multiplie cette donnée par le nombre d’habitants en France pour estimer ce que ces dépenses cumulées représentent à échelle d’un pays… D’après le Ministère de l’environnement, en 2016, chaque Français émettait en moyenne 11,9 tonnes d’équivalent CO2 par personne et par an, soit 761 millions de tonnes au total*. Ça pique, non ? 

Utilisez un simulateur pour gagner du temps

Il s’appelle « Nos gestes climat » et il est signé de l’Agence de la transition écologique (ADEME). La formule gagnante de ce test ? Calculer notre empreinte carbone en nous posant plein de questions sur le type de chauffage utilisé, les moyens de transport choisis, la conso alimentaire adoptée, le rythme de vie… Tout pour connaître la quantité de CO2 émise individuellement chaque année. La bonne idée pour voir la marge de progression ? Noter le résultat, se retrousser les manches, agir aux bons endroits… et se donner rendez-vous dans 10 ans un an, même jour, même heure, mêmes pommes ♬. 

2. Comment réduire son empreinte carbone au quotidien en consommant moins d’élec’ ?

Quand on s’interroge sur comment réduire son empreinte carbone individuelle en limitant sa conso d’électricité, même les plus petites actions comptent !
Okay, changer ses ampoules pour des LEDs est un début mais… pas la destination.
Car sur le chemin, on peut aussi : 

    • Attendre que lave-vaisselle et lave-linge soient remplis pour lancer la machine, au programme Eco (et pas un autre !)
    • Arrêter de multiplier les sources d’éclairage, même si « c’est joli les ambiances tamisées »
    • Mieux placer les appareils froids chez soi pour éviter qu’ils se retrouvent à côté d’une source de chaleur, ce qui les incite à surconsommer. Vous comprendrez que four et frigo ne font pas bon ménage, et pourtant… ils sont souvent voisins en cuisine ! Ça s’appelle un choix subi, et pas de bol, il est méga énergivore…
    • Débrancher chaque appareil élec’ quand il n’est pas utilisé. À ce sujet on a plein de choses à dire. Du coup, vous donne plus d’infos ici, dans le paragraphe qui suit 👇 

Prendre conscience des veilles 

Les appareils élec’, on les accumule. Et comme on a une fâcheuse tendance à oublier (ou ignorer) que s’ils sont éteints mais branchés, ils consomment quand même de l’énergie. Erreur. Voilà, vous savez ce qu’il vous reste à faire. On les dé-bran-che, tout simplement.

Il faut prêter attention à tout ce qui est hors d’utilisation et qui reste branché à une prise de courant. Entre l’ordi portable, le Wi-Fi, la machine à café, le radio-réveil, les lampes d’appoint, la télé, l’écran de PC, le sèche-linge, le blender, l’imprimante, la brosse à dent élec’, le smartphone, la console de jeux, l’enceinte de musique… ça commence à sérieusement chiffrer. 

Et si retirer systématiquement les branchements des prises pour les remettre quelques heures plus tard ou le lendemain est trop contraignant, le must est de s’entourer de multiprises à interrupteur. En un clic, le tour est joué. Aussi facile que d’éteindre la lumière.

By the way, pour les branchements difficilement accessibles, comme le vidéoprojecteur en hauteur ou la prise derrière le sèche-linge, il existe des modèles connectés avec télécommande qui permettent de débrancher de loin !! Vous n’avez donc aucune excuse 😉.

3. Investir dans une bonne isolation 

Parmi les stratégies incontestablement efficaces pour réduire son empreinte carbone, il y a celle qui consiste à améliorer l’existant ! Et on ne parle pas de refaire toute la déco, mais plutôt de revoir toute l’isolation 😬.

C’est moins fun que d’acheter des coussins assortis, mais c’est aussi bien plus utile pour l’environnement, le portefeuille, les économies d’énergie et le confort thermique. Les coussins, ça attendra.  

Ceci étant, ce projet vaut surtout si votre logement est ancien et qu’il n’a pas été construit selon les réglementations thermiques RT 2012 et RT 2020 qui imposent des seuils d’isolation assez calés versus l’isolation (très) bancale de l’ancienne époque.

Rappelons que plus les murs, le toit, les fenêtres et le plancher font barrage face aux variations de température extérieure et moins vous consommez d’énergie. Alors c’est vrai, ces travaux représentent un coût.

Ceci dit, on peut se rassurer en pensant « investissement sur le long terme » avec une facture amoindrie, moins de déperdition d’énergie et une empreinte carbone adoucie. Ça vous permet de se consoler et/ou de se motiver, au choix.

Les astuces malignes à prix cassé

Pas assez de budget ? Vous pouvez commencer par des améliorations par petites touches, à tarif tout léger.

C’est parti pour calfeutrer les portes et fenêtres histoire de bannir les courants d’air et éviter de faire tourner en bourrique le chauffage… ou même la clim’. En gros, halte à la surconso !

Pensez également à fermer les volets la nuit, à installer des rideaux isolants et à calorifuger les tuyaux d’eau chaude. Ce sera déjà mieux que rien.

4. Limiter l’utilisation du chauffage

Planifier, contrôler, réguler. La voilà la règle de 3 pour faire chuter sa conso de chauffage. Preuve qu’être (un peu) control freak peut avoir du bon 😅.

Surtout quand c’est un objet qui endosse le mauvais rôle à votre place. Lequel ? Le thermostat connecté.

Vous y indiquez le programme de chauffe pour la semaine et le week-end de façon à ne faire fonctionner le chauffage à des températures confortables QUE lorsque vous êtes dans les parages et QUE dans les pièces de vie.

La chambre se contentera d’un 17°C pour dormir sous une bonne couette et la salle de bain augmentera à 22°C uniquement à l’heure de la toilette. 

L’avantage de ce système où rien n’est improvisé et où tout reste modifiable à tout moment ? Vous épargner des oublis qui reviennent cher. Comme quand vous quittez l’appart’ en courant sans baisser le chauffage, parce que “vous êtes en retard” ou parce que vous avez la tête ailleurs.

Pour réduire sa conso de chauffage et l’empreinte carbone qui lui colle aux baskets, pas le choix, il faut être aux aguets ! Alors, déléguer cette charge mentale à un « tiers », c’est tout de même très pratique, avouons-le.

Autre possibilité : revoir ses exigences à la baisse

Chez vous les radiateurs ne tournent jamais à moins de 22°C ? Hum… Peut-être que vous pourriez vous lancer comme défi de diminuer petit à petit. On ne le dira jamais assez, -1°C, c’est -7% sur la facture. Alors, autant s’en tenir aux recommandations de l’ADEME : à (re)découvrir ici ! #Spoiler : la « norme » c’est plutôt aux alentours de 19°C. 

5. Réduire la conso en eau

Du smiley happy 😊, à l’émoji “sérieux” 🤓 il n’y a qu’un pas. Faut dire que l’eau a beau être une ressource rare, on a tendance à la consommer sans modération, oubliant presque les émissions de CO2 nécessaires pour la fournir, la traiter, et l’utiliser. Il y a les bains trop réguliers et les douches à rallonge, on les connaît ceux-là.

Et puis, il y a aussi l’eau sanitaire, l’arrosage des plantes, le lavage du linge ou de la vaisselle. Sans oublier l’eau chaude qui sollicite plus d’électricité pour monter en température. Pourtant, pour se laver les mains, ce n’est pas vraiment indispensable…

Ouais, des usages domestiques qui sollicitent – à outrance – l’élément eau, il y en a quelques-uns. Et pas des moindres puisque la facture d’eau des Français est d’environ 500 € chaque année** ! Aïe aïe aïe, ouille, aïe aïe aïe.

Petits gestes pour serrer la vis… du robinet et de l’eau chaude ! 

Agir en âme et conscience sur les dépenses en eau à la maison passe à la fois par un débit et une conso d’eau chaude réduits.  Au menu ? Des douches plus courtes, des bains plus espacés, des vêtements lavés à 30°C, un mitigeur toujours sur “eau froide”, l’installation d’un brise-jet réduisant le volume d’eau sur les robinets ou la pose d’un récupérateur d’eau de pluie ne serait-ce que pour arroser les plantes ou le jardin ! Ah oui, et vous pouvez également baisser la température du chauffe-eau, souvent surestimée… 55°C suffisent.

6. Limiter la conso des appareils élec’ 

Une vieille machine à laver dégotée sur Le bon coin n’est pas forcément une bonne affaire. Niveau bilan carbone, ça peut se révéler être un cadeau empoisonné ! Plus les appareils sont vieux et usés, moins ils ont de chances d’afficher une bonne étiquette énergétique donc plus ils risquent d’être gourmands en électricité.

Alors plutôt que de faire les brocantes pour de l’électronique, privilégiez l’achat basé sur une étiquette énergie attestant une consommation raisonnable. La catégorie A, de couleur verte, étant la meilleure !

Mieux choisir… et réduire !

Choisir des appareils élec’ économes, c’est bien. Acheter moins d’appareils, c’est encore mieux ! Se séparer des gadgets qui grignotent de l’énergie alors qu’on n’en a pas réellement besoin, voilà qui participe aussi à réduire l’empreinte carbone. Tous les petits pas comptent !

7. Installer des panneaux solaires

On le sait tous maintenant, les énergies « traditionnelles » ou énergies fossiles sont à limiter au maximum car elles sont particulièrement polluantes. Il est plus que temps de se tourner vers d’autres formes d’énergie… plus économes et plus durables. Comme les panneaux photovoltaïques, les pompes à chaleur, les poêles à bois…

Il existe plusieurs solutions alternatives ou complémentaires pour consommer une énergie qui émet moins de CO2. Et si vous ne savez pas par où commencer avec les énergies renouvelables, on a de la lecture pour vous (ici) et sinon, vous pouvez aussi amorcer le changement en choisissant une offre d’électricité bas carbone ?  

8. Préférer un bon vieux ventilo à une clim’ l’été 

On a parlé de réduire la conso de chauffage en hiver. On a aussi son équivalent pour l’été : limiter la clim’ et favoriser le ventilo. Car face à la clim’, y’a pas photo. Son appétit en électricité est bien plus light.

La clim’ pèse à elle seule plus qu’un réfrigérateur… pourtant branché toute l’année et pas seulement en été ! Autre chose, le ventilo ne rejette pas pendant sa fabrication, son usage, son entretien et en cas de fuite, de fluide frigorigène direct.

Ce qui veut dire que son impact en gaz à effet de serre est bien plus limité. Si on résume, quand vient la période des canicules, à moins de fondre comme neige au soleil jour et nuit si on habite dans une région très touchée par les fortes chaleurs, on privilégie la bonne vieille méthode du ventilo ! 

9. Ne pas voir l’habitat en trop grand !

Quel est le régime le plus efficace à votre avis pour réduire son empreinte carbone : habiter dans une grande maison individuelle ou investir un appartement à taille raisonnable ? Forcément, plus le logement est grand, plus il consomme de l’énergie, ne serait-ce que pour chauffer les lieux. Ça ne veut pas dire qu’il vaut forcément vivre collé-serré mais juste avoir en tête qu’une conso raisonnée, ça passe aussi par le format d’un habitat… à taille humaine. Pas étonnant si les éco-quartiers sont composés d’immeubles où les habitants peuvent faire la part belle au collectif ;). Bref, à méditer…

10. Acheter, se déplacer et consommer plus responsable 

Et pour conclure, voici encore d’autres moyens pour réduire toujours plus son empreinte carbone :

    • Acheter responsable et localement
    • Manger moins de viande
    • Composter ses déchets et recycler
    • Limiter l’utilisation de la voiture
    • Limiter le transport aérien
    • Planter des arbres et des plantes
    • Privilégier les produits biologiques
    • Réduire ses déchets
    • Utiliser des transports en commun
    • Éviter les emballages en plastique et les produits jetables

Alors oui, les décisions politiques et les choix des grandes entreprises ont un impact bien plus grand et bien plus décisif sur le gaz à effet de serre, on ne va pas dire le contraire. MAIS, n’oublions pas que les plus petits efforts ont aussi des résultats très positifs à titre individuel… et collectif. Car si on s’y met tous, on influence la façon de consommer pour accélérer la transition écologique ! C’est ça, le consommateur power ✊  

 

*Source : Gouvernement, Indicateur empreinte carbone

**Source : ADEME, Economiser l’eau

 

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