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Classe énergétique maison : Comprendre les 7 classes !

Vous maîtrisez la classe énergie du rayon électroménager ? On a un plus gros poisson pour vous : la classe énergétique de la maison ! Si vous craignez l’indigestion « d’étiquettes énergie » : pas de panique, l’appétit vient en déménageant, en louant ou en vendant ;). Car c’est dans ces 3 cas de figure que vous serez confronté à réaliser ou à déchiffrer la classe énergie du bien immo concerné. Alors, pas de temps à perdre, le plan d’entraînement pour être incollable sur le sujet commence maintenant, et il s’articule autour de 10 questions/réponses, que voici, que voilà !

La classe énergie d’un logement, c’est quoi exactement ?

Les êtres humains ne sont plus les seuls à être notés ;). L’habitat a, lui aussi, un examen majeur à passer : le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE pour les intimes). C’est à l’issue de ce dernier, après avoir été jugé sur ses points forts et ses défaillances, que tombe le verdict de sa classe énergétique.

Alors, pourquoi tant d’engouement pour cet indicateur à nom composé ? Ben, parce que son rôle est d’évaluer de façon fiable, les performances énergétiques d’un appart’ ou d’une maison ! Une information clé quand on s’apprête à signer un bail ou un compromis d’achat ;).

Pour en revenir à la distribution de bons et mauvais points, celle-ci se matérialise par l’étiquette énergie, à l’instar des étiquettes apposées sur les équipements électroménagers. Quant aux 7 notes qui y figurent, elles vont de A à G (la lettre A étant, sans surprise, la meilleure notation) et s’expriment en kWh/m² an et en couleurs (de vert à rouge). Si bien qu’en un coup d’œil sur l’étiquette énergétique, on peut savoir facilement si on a affaire à un bien au top de l’isolation, à une passoire thermique, ou à un intermédiaire entre les deux !

En chiffres, les 7 classes énergétiques pour la maison, ça donne ça :

  1. Classe A : Moins de 70 kWh/m²/an
  2. Classe B : De 70 à 110 kWh/m²/an
  3. Classe C : De 110 à 180 kWh/m²/an
  4. Classe D : De 180 à 250 kWh/m²/an
  5. Classe E : De 250 à 330 kWh/m²/an
  6. Classe F : De 330 à 420 kWh/m²/an
  7. Classe G : Plus de 420 kWh/m²/an

Voilà pour le bref résumé sur la classe énergétique de la maison (définition et compagnie). Prêt à approfondir vos connaissances avec la version longue ? Let’s go !

Quel est l’objectif de ce baromètre coloré ? ⚡

Eh bien le but ultime de la classe énergie de la maison, c’est d’être ultra transparent avec les futurs locataires ou acquéreurs ! Puisque les chiffres (ou plutôt les lettres) ne mentent pas, ce système de notation officiel des biens immobiliers va de la meilleure perf’ (un A en vert) à la moins bonne (un G en rouge). De quoi leur permettre de se projeter sur les coûts réels à anticiper. Adieu les mauvaises surprises découvertes sur le tard !

C’est qu’entre le montant de la facture d’énergie et les éventuels frais de travaux de rénovation énergétique à prévoir (notamment lorsque l’habitat n’affiche pas de bonnes notes), ces frais, qu’ils soient réguliers ou ponctuels, viennent s’additionner aux dépenses quotidiennes (et donc au budget “loyer” ou “achat”). Résultat : selon la notation attribuée au logement en question, le poids de ce coût complémentaire peut peser plus ou moins lourd sur la balance !

En clair, la classe énergie du logement est un véritable allié pour choisir un bien immo de qualité, ou du moins le choisir en connaissance de cause. Ça vaut notamment en cas d’achat, où l’investissement est tel qu’avoir de la visibilité sur les travaux ou le budget énergie à prévoir est un besoin élémentaire !

Sans compter que grâce à cet indicateur standard commun à tous les biens immobiliers, vous pouvez comparer facilement les perf’ énergétiques entre différents logements, apparts’ ou maisons ;).

Que révèle la classe énergie sur les maisons et apparts’ ?

La classe énergie a été pensée pour être facile à lire, et c’est vrai que les lettres (ainsi que les dégradés de couleurs) sont assez parlants pour savoir si une maison se situe du côté des bons élèves ou des cancres. Mais concrètement… quelles conclusions peut-on tirer d’une note à l’autre ? Une chose est sûre : chacune d’elles en dit long sur les maisons et appartements !

Tout d’abord, les biens classés A ou B attestent d’une excellente isolation et d’un faible appétit en énergie. (Est-ce qu’on a vraiment besoin de vous rappeler pourquoi on doit économiser de l’énergie ?) On parle alors d’habitat “basse consommation”, c’est-à-dire la crème de la crème côté logement. Résultat : le casse-tête et le budget liés à d’éventuels travaux d’isolation passent tous deux leur tour, car le bien est déjà suffisamment performant :).

A contrario, un bien classé F ou G sous-entend que l’habitat est une vraie passoire thermique et que son fonctionnement quotidien est onéreux. La faute à qui ? À une très mauvaise isolation, potentiellement cumulée à l’utilisation d’appareils obsolètes. Pas étonnant qu’on parle de déperdition thermique. Le problème, c’est que celle-ci coûte cher à vos finances et à l’environnement… Alors, difficile d’être dans le déni : des travaux d’isolation ou d’étanchéité, de remplacement du système de chauffe ou de production d’eau chaude sont urgents :(. Ils permettront d’améliorer le rendement énergétique du bien pour y vivre confortablement sans vous ruiner ! En attendant vous pouvez faire le plein d’astuces pour réaliser des économies d’énergie mais malheureusement… cela ne règlera pas tout !

Pour vous aider à vous situer, sachez qu’en moyenne, les logements français consomment 240 kWh/m² par an et sont classés en E*…

Le DPE, qu’est-ce que c’est ?

Dans le champ lexical de la classe énergétique de la maison, impossible de passer à côté du Diagnostic de Performance Énergétique, plus communément appelé DPE ! En effet, les deux sont sensiblement liés puisque pour connaître la note énergie d’une maison, c’est cet audit qu’on est amené à consulter. La classe énergétique est donc en quelque sorte une synthèse du DPE !

Réalisé par un diagnostiqueur immobilier certifié, ce document, qui est valable pendant 10 ans, présente deux étiquettes énergétiques complémentaires. Soit deux infos incontournables quant à l’état des lieux du logement :

  • La classe énergie, c’est-à-dire, la conso énergie estimée en kWh/m²/an.
  • La classe GES, ou la quantité de gaz à effet de serre rejetée, estimée en Co²/m²/an.

Il vient tout juste de faire peau neuve, alors pour en savoir plus, lisez notre article dédié : Le nouveau DPE, tout ce qui change !

Sur quels critères la note énergie est-elle définie ?

La performance énergétique d’une maison est définie selon un examen précis passant au scalpel les équipements jugés comme principaux pour le “fonctionnement” quotidien de la maison. C’est-à-dire, principalement le système de chauffage (type de chaudière, énergie utilisée, ancienneté de l’équipement…) et la production d’eau chaude sanitaire. Il faut dire qu’à eux deux, ils représentent près des 3/4 des dépenses énergétiques du logement* ! (et si vous suivez bien, on vous a déjà expliqué comment réaliser des économies de chauffage). Selon la performance plus ou moins bonne de ces critères, le classement énergétique de l’habitat peut varier du tout au tout. Vous verrez qu’en revanche, d’autres caractéristiques sont épargnées du calcul.

Mais ce n’est pas fini. D’autres facteurs déterminants et propres au bâti sont également pris en compte pour définir la notation énergétique du logement. Sont ainsi passés en revue : sa surface, les matériaux utilisés (béton, brique, bois…), les caractéristiques d’isolation (des murs et de la toiture notamment) ou l’efficacité des fenêtres (double ou simple vitrage). Un combo auquel s’ajoutent la conso moyenne du bien calculée sur la base des factures d’énergie, ainsi qu’une estimation de la conso future en fonction des équipements installés.

Toutes les exigences pour les bâtiments et maisons neuves sont regroupées dans des réglementations techniques. La réglementation en vigueur, pour quelques mois encore est la RT2012. (C’est la RE2020 qui prendra bientôt le relais alors passez directement à cette règlementation si vous avez un projet de construction !).

La classe de la maison, obligatoire ou facultative ?

Pas de secret entre les vendeurs (ou propriétaires) et les acquéreurs ou locataires ! En effet, depuis le 1er janvier 2011, la transmission du DPE incluant la classe énergétique de la maison est obligatoire ! D’autant que ce devoir de transparence se doit d’apparaître dans le bail et être transmis en amont de la vente, dès la publication de l’annonce immobilière.

Résultat ? Un petit pense-bête pratico-pratique :

  • Si vous êtes locataire et que le DPE n’apparaît pas dans le bail, sachez que vous êtes en droit de le réclamer !
  • Si vous êtes acquéreur, le DPE devrait figurer dans l’annonce immo et vous être communiqué en détail lors du compromis.
  • Si vous êtes propio et que le DPE en votre possession date de plus de 10 ans, il est temps de contacter un pro agréé pour obtenir un nouveau pronostic énergétique ! En tout cas, ce document sera indispensable lors d’une mise en location ou de vente de votre home sweet home, ayez-le en tête ;).

Comment calculer la classe énergétique de sa maison ?

Telle est la question que vous pouvez être amené à vous poser si vous êtes propriétaire et que vous mettez votre bien en vente ou en location. Rassurez-vous, si vous êtes tenu de dévoiler le DPE à vos futurs locataires ou acheteurs, il ne s’agit pas de faire le calcul de votre conso énergie vous-même. Inutile donc de réviser vos tables de multiplications. Un technicien de l’énergie habilité à réaliser ce type de diagnostic s’en chargera ;).

En revanche, si vous tenez à avoir une idée du classement avant son passage, vous pouvez toujours recourir à un simulateur en ligne. Cependant, le calcul de classe énergétique de votre maison sera alors approximatif et incertain car l’absence des critères techniques l’empêchera d’apporter un jugement exhaustif à votre bien.

Rien à voir, mais bon à savoir : une fois que le diagnostic a eu lieu, le rapport de perf’ énergétique est enregistré auprès de l’ADEME avec un numéro unique attestant de sa régularité. Pas de triche possible côté calcul !

L’impact sur le prix de vente, ça donne quoi ?

La classe énergétique d’une maison ne laisse pas son prix de vente indifférent. Et pour cause, on ne négocie pas de la même façon un bien où des travaux XXL sont à prévoir pour ne pas se ruiner en énergie qu’un logement basse conso où on a juste à poser ses valises et jouir d’un confort thermique déjà présent. Conséquence : plus la note énergétique est bonne (A, B et même C), plus on peut augmenter son prix de vente. À l’inverse, moins le classement est glorieux, plus le prix en est pénalisé !

Et si vous avez réalisé d’importants travaux énergétiques depuis votre achat… à vous le « jackpot » ! En effet, vous devriez donc pouvoir tirer votre épingle du jeu en gonflant le prix de vente par rapport à votre prix d’acquisition. Ou comment décupler l’effet positif avec un investissement gagnant pour vos factures mensuelles durant le temps d’occupation du bien en question, et la plus-value que vous réaliserez à la revente !

Comment améliorer la note du DPE ?

C’est la préoccupation majeure quand on vous a collé l’étiquette du vilain petit canard : comment faire baisser la classe énergétique du DPE, ou plutôt comment la faire monter en gamme ? Souriez, on vous offre une réponse à choix multiples :

  • Miser sur l’isolation : celle des combles, via la pose de fenêtres double-vitrage, le doublage des murs extérieurs…
  • Privilégier un système de chauffage à énergie renouvelable (chaudière à condensation, panneaux photovoltaïques…).
  • Remplacer un équipement peu performant par une version plus avancée et efficace.
  • Installer des bonus pour maîtriser la conso d’énergie, comme un thermostat connecté (ou la Station Sowee par exemple 😉 )…

Tant de façons de réduire les besoins en chaleur, de baisser sa conso de chauffage et d’augmenter l’efficacité de la maison ! Alors oui, un investissement de départ est forcément à prévoir, mais grâce aux économies engendrées ensuite sur les factures d’énergie au long cours, il y a largement de quoi s’y retrouver.

Quant aux aides disponibles, n’hésitez pas à vous renseigner pour connaître votre éligibilité ! Prime, TVA à taux réduit, Coups de pouce… L’État a prévu un tas de possibilités pour encourager cette volonté à booster la performance énergie des logements !

Et sa cousine : l’étiquette énergie de l’électroménager ?

La classe énergie de la maison et celle de l’électroménager sont bien de la même famille. L’étiquette du logement et celle des équipements élec’ : même combat !

Leur but ? Inciter les consommateurs et les acquéreurs à privilégier davantage les solutions économes, l’une à petite échelle, l’autre à graaaande échelle ! Il faut dire le prix d’achat d’un lave-linge a beau être élevé, on est loin du prix d’acquisition d’une maison…

Bon, maintenant que vous êtes incollable sur le thème de la classe énergétique de la maison, vous pouvez louer, acheter ou vendre plus sereinement !

Retrouvez tout notre dossier sur Comment réduire sa consommation d’énergie ?

*Source : ADEME

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