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La surconsommation de la chaudière gaz : comment l’éviter ?

Mis à jour le 16 octobre 2024

Surconsommation chaudière gaz

On sait tous que les factures d’énergie pèsent lourd dans le budget mais vous avez quand même l’impression qu’il y a un souci de surconsommation de gaz avec votre chaudière. Et surtout vous redoutez de mauvaises surprises sur vos prochaines factures de gaz.

Quelles sont les causes d’une surconsommation de la chaudière à gaz ?

Eh oui, question fréquente dans le monde de l’énergie : comment expliquer une surconsommation de gaz ? 🤔

  • Réponse A : un équipement poussiéreux ?
  • Réponse B : une isolation bancale ?
  • Réponse C : de mauvaises habitudes de conso ?
  • Ou réponse D : un réglage erroné ?

Bon, on ne va pas tourner autour du pot, la réponse est à choix multiples :).

Il faut dire que les raisons amenant à consommation d’énergie excessive de la chaudière à gaz sont nombreuses.

On les passe en revue et on vous guide pour trouver la cause et la solution. On a répertorié 10 remèdes (presque) miracles à envisager !

La carotte promise : une facture de gaz moins lourde à porter et une conscience éco-responsable plus tranquille aussi ;).

1. Quand la surconsommation de gaz est due à un problème de chaudière fatiguée !

Est-ce qu’une vieille chaudière consomme plus ? Oh que oui. Et ce n’est pas un oui tout timide, mais plutôt par un grand OUI en lettres capitales. Car au-delà de 15 « balais », malgré toute la bonne volonté du monde, aucune chaudière, aussi bien conservée soit-elle, n’est ni performante, ni rentable, ni confortable, ni écolo.

Les signaux qui lancent l’alerte ? Des pannes à répétition, des réparations en chaîne, une restitution de la chaleur de plus en plus mauvaise et surtout, un record d’ancienneté de 15 ans ou plus. Bref, quand ces situations se présentent, il faut se rendre à l’évidence, la chaudière doit être changée. Point.

Pour les procrastinateurs, sachez que c’est normal de traîner des pieds quand on connaît le prix non négligeable d’une chaudière neuve, entre 2000 et 3000 € pour le seul équipement, sans l’installation. Forcément, ça picote !

Pourtant, vous auriez tort de laisser votre installation vieille et gloutonne vivre sous votre toit et alourdir votre consommation d’énergie. D’autant qu’il n’y a strictement aucun bénéfice en contrepartie de ce sacrifice.

Mieux vaut se tourner vers les chaudières d’aujourd’hui dites « à très haute performance énergétique ». Les modèles à condensation par exemple, condensent la vapeur d’eau des gaz de combustion et récupèrent de l’énergie.

De quoi réaliser des économies de combustible et émettre moins de gaz carbonique et moins d’oxydes d’azote. Efficaces, rentables et éco-responsables en somme.

2. Isolation en « carton » = consommation anormale de gaz ? 

Autre point central à vérifier pour cibler l’origine d’une consommation excessive de gaz ? L’isolation thermique de la maison ! Et c’est normal, car l’isolation agit comme une veste de protection permettant aussi bien de supporter le froid que la chaleur.

Quand elle couvre le toit, les parois, les sols ou les fenêtres, elle fait barrage aux intempéries et aux variations climatiques, en été et en hiver. En outre, elle conserve mieux la chaleur (ou la fraîcheur selon la saison) et consomme moins d’énergie pour le chauffage. Que du positif.

Comment expliquer une facture de gaz trop élevée ? 

Un logement mal isolé est condamné à grignoter de l’énergie plus que nécessaire en raison des déperditions de chaleur. Sans compter sur les nombreuses infiltrations d’air et sur la porosité des parois créant un véritable écart entre la température de chauffage programmée et la température ressentie ! 

De fait, le surrégime, ça ne plaît ni à votre confort, ni à l’environnement, ni à notre argent. Eh oui car la facture de gaz augmente plus que nécessaire en volume (=en kWh) mais aussi en euros (car en plus des hausses régulières de tarif du KWh, la facture sera gonflée par la déperdition d’énergie).

 Si vous approuvez mais que vous ne savez pas par où commencer pour changer la donne, pensez à checker le Diagnostic de Performance Énergétique (ou DPE) de votre habitation.

Celui-ci est désormais obligatoire dans les contrats de vente ou de location, et les modèles les plus récents incluent des pistes de travaux de rénovation thermique (et un ordre de budget) à suivre pour améliorer l’efficacité énergétique du bien concerné. Ça peut aider !

3. En s’équipant d’un Super thermostat connecté 💪

Certains petits investissements savent se montrer très reconnaissants. C’est le cas du thermostat connecté, super-héros des économies d’énergie et objet qui nous est cher chez Sowee (parce qu’avec notre Station c’est justement un système de pilotage du chauffage connecté que l’on propose).

Ses super pouvoirs ? Contrer nos étourderies, éviter le gaspi d’énergie et suivre la conso de très très près. Mais aussi et surtout : commander le système central pour programmer en temps réel (et à distance) LA bonne température au bon endroit et au bon moment selon les besoins réels.

Réduire chaque jour la consommation de votre chaudière à gaz 

On peut ainsi lui laisser la main pour réguler le chauffage de la maison selon les moments de la journée, de la semaine et de l’année, selon notre occupation des lieux et notre emploi du temps. Pratique pour optimiser le fonctionnement du chauffage et éviter les gaspillages.

Jusqu’à 210€ d’économies sur la facture de gaz par an

En clair, ce premier de la classe est un parfait allié anti-surconsommation. D’ailleurs, il promet jusqu’à 15% d’économie d’énergie de chauffage ! Quand on pense que cela représente jusqu’à 210€/ an sur une facture de chauffage au gaz de 1400 €, ça motive à faire copain-copain, non ?

4. En traquant la conso de gaz dans tous ses recoins !

Pour lutter contre la surconsommation de la chaudière au gaz, la première question à se poser est de savoir quelle est la consommation moyenne de gaz par mois ? Ou plutôt : quelle est MA conso de gaz moyenne par mois !

Pourquoi il faut suivre de près la consommation du chauffage au gaz à la maison ?

Suivre à la loupe celle-ci est un excellent moyen de déceler les éventuels excès dont on n’a pas encore pris conscience. Et pouvoir pointer du doigt les failles du système, c’est le premier pas pour agir et rectifier le tir !

Comment savoir si votre chaudière consomme trop de gaz ? 

Mais alors, comment on fait pour avoir à l’œil sa conso et cibler ses faiblesses ? Eh bien, on s’informe. Au menu, trois possibilités :

  • Checker ses factures, les comparer d’un mois sur l’autre (voire d’une année sur l’autre), histoire de repérer les hausses significatives. Bon, ça implique un petit travail consciencieux et fastidieux, mais ça reste l’option tradi classique.
  • Aller sur l’espace client lié à votre compteur communicant Gazpar pour suivre votre conso de gaz en temps réel ! C’est déjà plus 2.0 comme solution.
  • Cliquer sur l’appli de votre thermostat connecté (celui dans lequel vous venez d’investir) pour avoir accès à l’historique de conso et recevoir même des alertes en cas de dépassement anormal du budget habituel ! En quelques clics, toutes les infos sont à portée de main quoi. Si c’est pas la modernité ça !

En tout cas, quel que soit votre choix, l’idée est que rien ne vous échappe dans votre façon de consommer du gaz. Car c’est LA meilleure manière pour pouvoir prendre les dispositions nécessaires (changement de chaudière, travaux d’isolation…) si votre maison est atteinte de boulimie en énergie !

5. En prévoyant un bilan de santé régulier pour miss chaudière 🩺

La santé, ça se préserve. Et les chaudières de gaz ne dérogent pas à la règle ! Ce n’est pas pour rien si un entretien annuel est juridiquement obligatoire lorsqu’on est équipé d’une telle installation. Contre toute attente, transgresser cette “contrainte” n’est vraiment pas un atout pour se protéger des dysfonctionnements et des méchantes surconsommations.

Une chaudière mal réglée et c’est la surconsommation de gaz assurée 

Car une chaudière mal entretenue est une chaudière qui s’encrasse. Et une chaudière qui s’encrasse consomme bien plus… Alors, qu’à cela ne tienne, on prend ses responsabilités en main et on signe pour une maintenance annuelle.

D’ailleurs, ce parti pris a également le mérite, au-delà d’assurer une meilleure longévité et efficacité pour votre équipement, d’éviter les pannes, fuite ou autre ! C’est donc aussi plus « sécure » – petit clin d’œil aux prudents ici présents ;).

6. En multipliant les éco-gestes à gogo

Ah ces petits gestes pour la planète ! Dans les moments de découragement, on les croit inutiles, et pourtant, c’est faux et archi-faux : ce sont précisément les petits changements de comportement et de mentalité qui produisent de grands résultats. Ce n’est pas pour rien si les petits ruisseaux font les grandes rivières !

Particulièrement utile en cas de surconsommation quand on est locataire

Quand on loue, on n’a pas toujours la possibilité d’agir sur l’isolation du logement et les déperditions de chaleur ou le système de chauffage si le propriétaire fait la sourde oreille. 

Dans ce cas, les éco-gestes sont un début de solution pour ralentir le défilé des kWh sur le compteur de gaz. Alors c’est vrai, au début, ça demande un peu d’effort de prendre de bonnes habitudes. Mais à la longue, celles-ci finissent par devenir automatiques !

Et la bonne nouvelle, c’est que mis bout à bout, ces petits comportements peuvent avoir un grand impact sur la conso quotidienne d’énergie (et donc sur la facture de gaz).

L’exemple le plus démonstratif est celui du chauffage. En baissant la température d’1 seul et unique degré, on fait chuter la conso de 7%. Si ce n’est pas exponentiel ça !

Alors, puisque la conso de gaz est la somme des consommations de gaz des équipements domestiques fonctionnant avec cette énergie (le chauffage + parfois l’eau chaude + parfois les équipements de cuisson), alors, on peut voir des éco-gestes un peu partout : dans le salon, la salle de bains, la cuisine :).

Nos préférés ? Les voici :

  • Couvrir les casseroles pendant la cuisson
  • Nettoyer régulièrement les brûleurs
  • Fermer le robinet de gaz pendant les vacances d’été
  • Mettre la chaudière en mode hors-gel en hiver
  • Baisser le chauffage dans la salle de bain quand on n’y est pas
  • Calorifuger les tuyaux de chauffage
  • Et bien sûr : fermer les volets pendant la nuit en hiver et en été

Ça ne mange pas de pain et ça fait le plus grand bien à la facture en fin de mois !

7. En couplant la chaudière à des installations écolos

Saviez-vous que les chaudières à très haute performance énergétique sont non seulement robustes, fiables et efficaces, mais qu’en plus, elles peuvent être couplées à un système utilisant une énergie renouvelable ? Eh oui. C’est ce qu’on appelle le mix énergétique appliqué à une toute petite échelle… notre home sweet home.

En gros : il s’agit de diversifier le type d’énergies utilisées dans notre quotidien pour inclure plus d’énergies renouvelables à notre conso et ainsi réduire notre empreinte carbone. Alors, à quand les devis pour accueillir un poêle à bois ou des panneaux solaires chez soi ?

8. En choisissant un réglage aux petits oignons

Une installation paramétrée à haute température (70°C par exemple au lieu de 50°C, ce qui est la température standard) vous met tout droit sur le chemin (épineux) d’une conso d’énergie plus élevée.

Et ce, sans aucune nécessité justifiée. C’est ballot. On ne vous le fait pas dire, le bon réglage de la température de la chaudière selon les besoins réels, le type d’installation et les conditions climatiques, est tout simplement essentiel !

Qu’est-ce qui peut expliquer une surconsommation de gaz ? 

Dans le cas contraire, une chaudière mal réglée = une surconsommation de gaz assurée. Et cette situation n’est pas impossible pour la simple et bonne raison que l’erreur est humaine. De fait, personne n’est à l’abri d’un mauvais paramétrage.

En cas de doute, la solution, c’est de vérifier le réglage, quitte à en parler à votre chauffagiste pour qu’il puisse le vérifier et l’ajuster au plus près de vos besoins. Fini de dépenser de l’énergie et de l’argent dans le vent !

9. En agissant vite (et même très vite) en cas de fuite

Les fuites de gaz, ben on aimerait bien les fuir justement. Parce qu’elles sont des voraces de l’énergie (bonjour la surconsommation d’énergie +++), mais aussi et surtout, parce qu’elles sont sacrément dangereuses ! 

En préventif : on relit le paragraphe sur l’entretien annuel obligatoire, et on adhère à un contrat de maintenance sans attendre.

Que faire en cas de suspicion de fuite de gaz ?

Si jamais une forte odeur de gaz se fait sentir, vite, on passe la seconde et on procède aux mesures de sécurité propres aux fuites de gaz. 

C’est-à-dire : ouvrir les fenêtres, fermer l’arrivée de gaz, éviter les flammes, ne pas toucher d’appareil élec’, sortir du domicile, appeler le numéro vert Urgence Sécurité Gaz et attendre le technicien à l’extérieur !

Ceci étant dit, comme on préfère conclure sur une note positive, en théorie, si vous faites entretenir votre chaudière tous les ans et que celle-ci n’a pas dépassé son seuil de vieillesse de 15 ans, il ne devrait pas y avoir de fuite à signaler. Fingers crossed.

(Mais on le répète, en cas de suspicion de fuite de gaz, on agit. Mieux vaut ouvrir les fenêtres pour rien ;)).

10. En passant à l’élec’ ?

C’est un petit clin d’oeil pour finir mais avec l’envolée des prix du gaz, la question peut se poser. On lui a même dédié un article tout entier, si vous voulez : Remplacer son chauffage au gaz par des radiateurs élec’, bonne ou mauvaise idée ?

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