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Coupures de courant en hiver : comment les éviter en cas de grand froid ?

coupures de courant vague de froid

Chaque hiver, on espère qu’il fera assez froid pour qu’une belle neige recouvre tout le paysage de son épaisse couche blanche. Ce que l’on sait moins, c’est qu’une vague de froid peut avoir des conséquences (beaucoup) moins réjouissantes. Comme des coupures de courant… Pas de panique ! Il existe des moyens de les éviter. Et sachez déjà que votre fournisseur n’y est pour rien. Ce n’est pas lui qui décide de ces coupures. On vous explique tout !

Pourquoi y-a-t-il un risque de coupure de courant quand il fait froid en hiver ?

Pour commencer, pour qu’il y ait un risque, il faut déjà qu’il fasse très (très) froid. Autrement dit que les températures soient plus froides que d’habitude à cette période et cela, pendant plusieurs jours d’affilée.

Ensuite que se passe-t-il en cas de vague de froid? Plus il fait frisquet dehors et plus on a envie/besoin d’avoir bien chaud chez soi. Et hop ! Au lieu d’attraper un bon gros pull, vous êtes nombreux à pousser le chauffage à fond (oui, oui, on vous voit ! ) et ce n’est pas (du tout) le bon réflexe.

On consomme tous en même temps…

Si tout le monde fait pareil, à la même heure, aux alentours de 19h en rentrant chez soi, en plus de faire couler le bain des enfants et en plus de préparer le dîner tout en lançant une lessive et en regardant une petite série sur la tablette en charge… Aïe aïe aïe. (Surtout que le chauffage élec’ est le 2e mode de chauffage le plus répandu avec 34%, juste après le gaz avec 44%*).

… et de plus en plus

C’est vrai qu’il existe aujourd’hui de nombreuses sources de production d’énergie. Mais nos usages en électricité vont croissant eux aussi. On compte plus d’une centaine d’équipements électriques par foyers et jusqu’à la moitié resteraient (inutilement) en veille.

Sans pouvoir faire de réserves

Et surtout : l’électricité ne se stocke pas !

Traduction pour ceux qui n’ont pas suivi : cela signifie qu’il faut qu’à chaque instant la demande d’électricité (= la conso des ménages et des entreprises) soit égale à l’offre (= la quantité d’électricité produite).

En France, cette mission est confiée à RTE. C’est le gestionnaire du Réseau de Transport d’Électricité qui veille et agit 7j/7 et 24h/24. Dès qu’il anticipe une tension entre offre et demande, RTE prend toutes les mesures pour soulager le réseau et éviter d’avoir recours à des coupures de courant : augmenter les importations, réduire la tension,… Pour en savoir plus, on a dédié une de nos FAQs à ce sujet, n’hésitez pas à la lire : Pourquoi y-a-t-il un risque de coupure de courant quand il fait froid ?

Les coupures en dernier recours uniquement

Mais si vraiment il n’y a plus d’autre choix, RTE peut décider en dernier recours de procéder à ce qui s’appelle des délestages. Il s’agit de coupures maîtrisées, ponctuelles et de courte durée (2h au maximum). De plus, elles sont « tournantes », c’est-à-dire qu’elles touchent une zone puis ensuite une autre zone, etc. L’objectif étant que chacun participe à l’effort pour faire baisser la tension sur le réseau.

Ces coupures choisies et limitées dans le temps permettent ainsi d’éviter le black-out (ou coupure générale de l’électricité sur tout le territoire) qui aurait des conséquences plus lourdes. Vous connaissez l’adage : Mieux vaut prévenir que guérir.

Bon à savoir : Ces coupures ne dépendent pas de votre fournisseur d’énergie ; elles s’appliquent à tous de la même manière.

Pour info – ou pour rappel 😉 – votre fournisseur d’énergie achète les kWh qu’il vous facture mais il ne gère ni leur production ni leur acheminement jusqu’à chez vous. En revanche, il peut vous apporter des services en plus. Par exemple, chez Sowee, c’est jusqu’à 25% d’économies d’énergie** avec la Station connectée et aussi un Suivi conso personnalisé & des outils pour dire adieu aux mauvaises surprises sur la facture.

Pour mieux comprendre le parcours de l’électricité, ça se passe par ici, dans notre article sur l’électricité, de sa production jusqu’à votre home sweet home.

Comment savoir si vous risquez une coupure de courant ?

Comme on vient de le voir juste avant, inutile de vous ruez sur votre téléphone pour appeler le service client de votre fournisseur d’énergie. Vous trouverez plus rapidement l’info directement chez RTE. Et même en quelques clics, tout(e) seul(e) comme un(e) grand(e). Si, si !

Il existe un outil très pratique et mis à disposition par RTE. Il s’agit d’Écowatt, une sorte de « météo » de l’électricité. Vous y retrouverez des cartes avec des indicateurs de couleur pour savoir où en est la conso dans votre région : en vert, c’est plutôt zen ; en jaune, on commence à se préoccuper ; à l’orange, on met en pratique quelques éco-gestes ; et au rouge, on a atteint le seuil d’alerte, il faut intensifier tous les éco-gestes et probablement recourir à des coupures.

Là encore, Écowatt a toute son utilité. Si vous voyez que votre région monte en tension, plutôt que de vous rouler en boule en attendant la fin du monde, renseignez vos coordonnées sur la plateforme et vous serez ainsi prévenu avant que les coupures n’interviennent (si elles interviennent, parce que vraiment, ça reste rare). De quoi se tranquiliser un peu, non ?

Et rassurez-vous, pas besoin de vider tout le congelo ! Les coupures sont limitées dans le temps comme on l’a dit, pas plus de 2h. Par contre n’hésitez pas à le dégivrer régulièrement parce que, comme on va le voir, c’est un des nombreux éco-gestes simples à appliquer et qui peut permettre de limiter sa conso.

Comment éviter ces coupures ?

La réponse tient en une phrase : ne surconsommez pas. Oui mais encore ?

Des gestes simples, à la portée de tous (et tout de suite !) :

  • on baisse le chauffage autant qu’on peut.
    Un degré en moins c’est déjà 7% de conso économisés. Gros pull, bonne paire de chaussettes épaisses, bouillotte, édredon, tout est bon à prendre (sauf la couverture chauffante si elle est elle-même branchée sur le secteur…). Au passage, l’Ademe recommande une température de 19 degrés max dans les pièces à vivre.
  • on calfeutre tous les endroits qui laissent passer les courants d’air.
    Les encadrements de portes et de fenêtres sont les principaux ciblés. Mais attention, il ne faut jamais boucher les systèmes d’aération. D’ailleurs, on veille à conserver un air sain car un air trop humide pousse à surchauffer pour compenser.
  • en cuisine aussi, on limite les excès.
    On évite de glisser  le reste de soupe brûlante directement au frigo (il consommera plus d’énergie pour la refroidir) et on couvre les casseroles. pour accélérer la montée en température.
  • on privilégie les heures creuses pour lancer une lessive ou une tournée de lave-vaisselle. On évite surtout le créneau 19h-20h.
  • on fait la chasse au gaspi partout à la maison.
    Fini les appareils électriques en veille, on éteint les lumières quand on quitte une pièce,…

Des actions pour aller encore (durablement) plus loin :

  • on isole au maximum son logement (et si besoin, il existe des aides pour financer son projet).
  • on remplace ses vieux appareils par des modèles moins énergivores.
  • on troque ses vieilles ampoules pour des LEDs.
  • on privilégie les « mobilités douces », autrement dit on prend son vélo ou ses pieds aussi souvent que possible.

Une liste non exhaustive qui peut paraître un peu indigeste si on la prend comme une contrainte. Mais on peut aussi en faire un jeu (la preuve ici, il est question de challenge), en profiter pour sensibiliser ses enfants et aussi se réjouir de voir sa facture baisser et la planète mieux se porter !

* Source : Modes de chauffage dans l’habitat individuel, Ademe

** 25% d’économies d’énergie : Économies estimées sur la base de modèles thermiques dynamiques en prenant comme référence un logement chauffé à 20°C en permanence, non équipé de programmation de chauffage ni de détection de fenêtres ouvertes et ne disposant pas d’un suivi des consommations d’énergie en temps réel. Selon la structure du logement, sa localisation, son niveau d’isolation et les habitudes de vie, la Station connectée permet des économies d’énergie jusqu’à 25% pour un chauffage individuel électrique et jusqu’à 20% pour un chauffage individuel gaz. Plus de détails ici

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