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Puissance de chauffage par m2 : Quelle est la meilleure solution ?

Chaque hiver c’est le dilemme : comment savoir si on chauffe « juste » ce qu’il faut, ni trop, ni trop peu ? Et pour ça, connaître la puissance de chauffage nécessaire par m2 ça aide ! Être à la page niveau chauffage, ça ne pourra que renforcer votre confort… et vous aider à sortir de la relation amour-haine qui vous unit à votre facture d’énergie. Allez, voici pourquoi ça vaut le coup d’adapter la puissance de vos radiateurs à la surface de votre maison ! 

Quelle puissance de chauffage choisir par m2 ? Une question pas si anodine…

En hiver, on veut un chauffage tout-puissant !

Brrrrr. Qu’il neige ou qu’il vente, l’hiver nous donne la chair de poule. Sauf quand on est à la maison. Mais ça, c’est parce qu’on a la chance de compter sur le chauffage. À condition qu’il soit bien dimensionné.

Comprendre = calibré à la bonne puissance. Pas compris ? Pas de souci. Pendant que le chauffage monte en puissance, vous voilà prêt à monter en compétences ;). 

Première chose à savoir : pour passer l’hiver au chaud, ce qui importe c’est que la puissance de chauffe soit suffisante. Bien. Mais “suffisant”, ça veut dire quoi ? Vous avez raison, ce jugement peut paraître subjectif. En réalité, il se base sur plusieurs critères bien précis : la nature et l’usage de la pièce, la qualité de l’isolation, le lieu de vie, l’ensoleillement… et surtout, le volume à chauffer !

Ici, le propos consiste précisément à choisir une puissance adaptée au volume à chauffer. En découle deux avantages de taille, que voici, que voilà. 

Une puissance bien évaluée, c’est du confort à revendre…

Un chauffage calibré à la bonne puissance est la garantie d’être chauffé à une température idéale à l’intérieur quand vient la basse saison. De quoi amorcer celle-ci avec sérénité.

Bien sûr, ce confort implique d’avoir mené une réflexion en amont de toute installation dans la maison. Celle de penser au nombre de watts nécessaires pour chaque pièce, en fonction (entre autres) du nombre de m2 concernés pour chacune d’elle. La meilleure façon de n’avoir aucun regret :). 

… et une conso d’énergie qui se porte bien 🙂

Quand la puissance du chauffage est adaptée à la surface à chauffer, un fonctionnement normal suffit pour atteindre la température de consigne et de confort choisie. Ça change des vieux radiateurs dits « grille-pains« , ces loosers dont on se plaint chaque année alors qu’ils tournent à plein régime !

Résultat : prévoir une puissance adéquate est l’assurance de claquer la porte au gaspi d’énergie. Forcément, même si ça ne sera jamais le grand amour, ça ne peut que vous réconcilier avec votre facture ;). 

Bonjour les m2 : critère numéro 1 pour choisir la puissance des radiateurs !

À chaque logement, son ambition pour gagner en puissance !

On n’attend pas d’un petit gabarit qu’il soulève la même quantité de poids qu’un grand format. Pour le chauffage, c’est la même histoire. On n’exige pas la même puissance à un radiateur installé dans une chambre de 10 m2 que s’il a pour mission de réchauffer un salon de 40 ou 50 m2.

D’ailleurs, plus l’espace est grand, plus il convient de voir la vie en double. Car deux radiateurs valent mieux qu’un si la surface est vaste. On y reviendra ;). 

La référence par m2, ça donne quoi ?

On estime la puissance moyenne nécessaire pour chauffer un mètre carré entre 70 et 100 W. Une valeur indicative basée sur une hauteur classique de 2,5 m sous plafond et une isolation standard.

À prendre avec des pincettes ceci dit puisqu’elle ne tient pas compte des autres critères qui conditionnent le choix de puissance d’un radiateur (le lieu de vie…etc.). Et tout simplement parce qu’il s’agit d’une fourchette approximative !

D’ailleurs, on parle plutôt de volume que de m2 😉 

On a tendance à employer les mètres carrés dans le langage courant. Mais ce raccourci peut porter à confusion ! En effet, pour déterminer la bonne puissance du chauffage selon l’espace à chauffer, on ne devrait pas parler de m2 mais de m3.

Car ici, ce n’est pas la surface qui nous intéresse mais le volume. Eh oui, quitte à chercher de la précision, autant ne pas faire l’impasse sur la hauteur sous plafond ;).

Pour rappel, la formule mathématique permettant de connaître le volume d’une pièce consiste à multiplier la surface au sol par la hauteur sous plafond. Ce qui donne : longueur de la pièce x sa largeur x sa hauteur. Ça vous rappelle des souvenirs ? 

Calculer la puissance idéale, ça ne s’improvise pas

1. On prend en compte les déperditions de chaleur !

Quand vous déménagez, vous checkez les mètres Carrez, mais aussi l’isolation, non ? Eh oui, un vrai bon calcul de la bonne puissance de chauffage par m2 se doit d’inclure le coefficient de déperdition d’énergie ! Ainsi, la formule idéale revient à ceci : Puissance de chauffe = le volume de la pièce en m3 X le coefficient de déperdition X (la température intérieure – la température extérieure).

Voilà. Reste à savoir si votre habitat est dans la catégorie des bâtiments tout neufs avec une excellente isolation ou s’il s’agit d’une passoire thermique. Car ce critère influence la puissance de chauffage nécessaire pour compenser la différence entre la température intérieure et le froid extérieur. L’indice sur lequel se fixer ? La date de construction du bâti !

En effet, les maisons et immeubles construits après le 1er janvier 2013 répondent en principe à la norme RT 2012, ce qui signifie que l’isolation n’est pas trop mal :). Pour ceux qui répondent à la norme RT 2020, c’est encore mieux vu que l’exigence est encore au-dessus ! 

2. On pense à la fonction de chaque pièce

Les m3, ça compte, la nature et l’usage de la pièce concernée aussi ! Ainsi, si vous pensez au radiateur à installer dans la chambre des enfants ou dans le salon, le bon calcul en amont sera plus important que de déterminer les watts nécessaires dans le couloir ou dans les toilettes.

Justement, gardez à l’esprit les températures préconisées par l’ADEME (Agence pour la transition écologique) pour chaque pièce de la maison afin de déterminer la puissance idéale pour que chaque radiateur soit en mesure d’afficher aisément la température de consigne lorsque celle-ci est à son plus haut niveau !

Ce qui donne, quand vous occupez les lieux : 20 à 21°C dans les pièces de vie (salon, bureau), 20°C dans la chambre des enfants et 22°C dans la salle de bain le temps de la douche. Plus la température attendue est élevée, plus le radiateur élec’ doit être puissant !

Au passage, quelle que soit la pièce, lorsqu’elle est inoccupée, la reco c’est 17°C donc ça vaut la peine de s’équiper d’un chauffage connecté pour réguler les températures automatiquement en fonction de ses présences/absences dans la journée. (Vous connaissez la Station connectée Sowee ? 😉 )

Faire le point sur ces infos aide aussi à prioriser et cibler le modèle le plus adapté. Typiquement, dans la pièce dédiée à la toilette, on pense au radiateur sèche-serviette, prévu pour être programmé aux heures de pointes de la salle de bain.

3. On inclut les autres critères qui font pencher la bascule (du bon ou du mauvais côté)

Hormis la surface à chauffer, d’autres facteurs influencent la puissance idéale de chauffage. On a nommé la région et le type d’habitat ! En effet, même si c’est cliché, en général, on chauffe plus dans le Nord que dans le Sud de la France…

Quant aux habitants d’une maison, ils consomment habituellement plus que les habitants d’un appart’ : pas de voisin pour donner un coup de pouce niveau chaleur intérieure ! Pareil, le chauffage est plus sollicité quand on habite au RDC ou au dernier étage que lorsque l’appart’ est blotti entre deux niveaux.

Et bien sûr, le bon réflexe, c’est de tout estimer en ligne, sans prise de tête

Pourquoi s’embêter avec des A + B quand on peut paramétrer les critères qu’on vient de citer sur un calculateur automatique et obtenir le total sans avoir à réfléchir ? Autant vous dire qu’on vous recommande chaudement d’aller sur un site de simulation en ligne. 

D’ailleurs, ces sites vous donneront quelques ordres de grandeur approximatifs sur le rapport entre la puissance du chauffage à prévoir et les m2. À savoir :

  • Puissance de 750 watts pour une surface inférieure à 25 m3 (soit environ 10 m2)
  • Puissance de 1000 watts pour une surface de 35 m3 (allant de 10 à 15 m2)
  • Puissance de 1500 watts pour une surface de 50 m3 (de 15 à 25 m2)
  • Puissance de 2000 watts ou plus pour une surface de plus de 55 m3 (plus de 25 m2

Et pour finir, les erreurs à éviter !

Erreur #1 : choisir une puissance trop basse ou trop élevée

En cas de puissance mal dimensionnée, votre confort… et votre facture élec’ risquent de mal le vivre. En effet, qui dit puissance surélevée par rapport aux besoins réels, dit coût d’achat plus cher et éventuelle surchauffe et gaspi d’énergie à l’usage. Dans la même logique, qui dit puissance trop faible dit inconfort et surconsommation. La faute à un radiateur qui tourne à fond les ballons (en vain) pour essayer d’égaliser ses aînés !!

Erreur #2 : parier sur un radiateur tout-puissant dans une grande pièce

Quel chauffage pour une pièce de 30 m2 ? Eh bien déjà, il faudrait écrire la question au pluriel. Car au-delà de 25 m2, il est fortement recommandé de voir la vie en double…. En effet, deux radiateurs de puissance modérée seront plus efficaces qu’un seul équipement de puissance maximale. À l’inverse, faire reposer l’approvisionnement de chaleur et de bien-être sur un seul appareil est un peu risqué quand l’espace est grand. Le travail d’équipe est davantage conseillé pour diffuser une chaleur uniforme et homogène qui se répartit sur tout le volume de la pièce :).

Erreur #3 : en cas d’hésitation, minimiser le résultat obtenu

Si vous hésitez entre deux puissances, préférez toujours la fourchette haute ! Mieux vaut avoir un radiateur de 1500 watts et n’en utiliser que 1350 plutôt que l’inverse et se les geler chez soi. 

Erreur #4 : définir la puissance de chauffage parfaite… et obstruer le radiateur

Vous ne la supportez pas cette mèche de cheveux qui tombe devant vos yeux et gêne votre vue ? Si vous n’avez jamais eu de frange, c’est le moment d’imaginer la scène. Eh bien, pour les radiateurs, c’est pareil. Exit les meubles, rideaux ou linge mouillé qui viendraient l’empêcher de respirer… et surtout, de diffuser la chaleur à l’intérieur de façon efficace !

Erreur #5 : s’entourer d’un radiateur d’appoint pour compenser

La puissance de votre installation de chauffage actuelle est insuffisante ? Le risque est de compenser en invitant un (ou des ?) radiateur(s) d’appoint chez soi. Peu performants, ils risquent fortement de faire grimper la facture en moins de deux. L’idéal : pouvoir calculer la puissance de chauffage dont vous avez besoin chez vous et envisager de remplacer vos installations existantes dès que le budget y sera.

Si vraiment vous cédez aux sirènes du chauffage d’appoint, mieux vaut opter pour un radiateur élec’ dit « rayonnant » ou encore un radiateur à bain d’huile. En revanche, il est préférable d’éviter les modèles qui utilisent du combutible du type pétrole ou gaz. Non seulement ils sont plus gloutons en énergie mais en plus ils sont moins bons en ce qui concerne la qualité de l’air.  Et quand vous changerez, privilégiez les modèles nouvelle génération… à savoir, les radiateurs à inertie, reconnues pour leur haute performance ! Un choix pertinent pour se contenter d’une puissance de chauffage par m2 inférieure à la moyenne. Ou comment faire taire les mauvaises langues, persuadées que le chauffage élec’ est trop glouton.

Maintenant qu’on a dit tout ça, sachez que les erreurs à éviter, c’est bien, mais les bonnes mises en pratique, c’est mieux ! Alors, on compte sur vous ;).

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