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La régulation de chauffage, le bon réflexe conso !

Régulation du chauffage

En hiver, notre confort à la maison rime avec… chauffage. Mais ce n’est pas une raison pour surchauffer ! D’autant que désormais, on peut compter sur l’aide des systèmes de chauffage intelligents et leurs outils de programmation pour mieux consommer et donc aussi moins consommer. Leur secret ? Maintenir la température ambiante au degré près tout en ne chauffant que lorsque c’est nécessaire. Ni plus ni moins. Zoom sur cette formule magique (ou presque) nommée régulation de chauffage ! 

Le cerveau de l’opération “chauffage”, c’est elle !

Eh oui, sans régulation, plus de pilote… 

La régulation de chauffage n’est autre que le capitaine du bateau “température ambiante” à la maison. Et à vrai dire, elle n’aime ni naviguer à vue, ni en mer agitée. On vous a perdu avec nos métaphores ? Disons que l’avantage d’un chauffage avec régulation c’est que vous avez de la visibilité sur votre budget énergie et aussi que vous pouvez gérer la température et la maintenir à la constante qui vous convient. C’est mieux – et moins coûteux – que le chaud/froid en permanence !

La régulation va donc contrer les variations de température (qui consomment beaucoup d’énergie) en veillant à maintenir une température ambiante stable à la maison sans que vous ayez à vous en occuper. Autrement dit, vous confiez la manoeuvre et vous gagnez en confort ! 

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Attention, ce n’est pas pour autant que la température intérieure est figée. La régulation de chauffage est un vrai caméléon qui se veut très adaptable au rythme de vie de ses habitants, à leurs habitudes et à leurs besoins (merci !). Ainsi, grâce à sa fonction de programmation (et aux données récoltées qui l’aident à mieux connaître votre logement), le système de régulation est capable d’anticiper lors de départs, absences et arrivées de ceux qui partagent le même toit pour baisser ou augmenter le chauffage en conséquence. De quoi utiliser intelligemment le chauffage au moment où il le faut, assurer une ambiance thermique confortable et réaliser des économies d’énergie. 

Bref, la régulation de chauffage mène bien sa barque. C’est pour ça qu’on l’aime !

Double objectif : réguler la température ambiante & éviter les variations de degrés Celsius

D’après notre bon vieux dictionnaire, le verbe réguler, du latin regulare (régler), consiste à “assurer le fonctionnement correct, le rythme régulier d’un mécanisme, le développement d’un processus”. Ainsi, de la même façon que certains régulent le trafic routier, le système de régulation de chauffage, lui, se charge de réguler la température ambiante de la maison, que l’on appelle aussi température de consigne. Consigne, parce que c’est vous qui donnez l’instruction à l’appareil de chauffage ! En l’occurrence, c’est vous qui indiquez des différents scénarios à prendre en compte pour choisir le degré Celsius idéal, mais ne compliquons pas trop les choses maintenant, on reviendra plus tard sur ce point. 

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En bref, le but ultime de la régulation, c’est de vivre toujours à la bonne température, sans avoir ni trop chaud ni trop froid, à toute heure de la journée, et quelles que soient les conditions climatiques extérieures. Un vrai pied de nez aux chutes brutales de degrés dont l’intérieur tend à pâtir en cas de météo hivernale sévère. D’autant que ces changements abrupts ne sont bons, ni pour la santé, ni pour le porte-monnaie, ni pour l’écologie… 

La régul’ de chauffage : plusieurs scénarios en tête 

Pour en revenir à l’histoire des scénarios, il s’agit de créer différents cas de figure selon lesquels la température du nid douillet serait amenée à varier ou…pas. Si vous nagez dans le flou de cette phrase, voici de quoi être plus précis avec un exemple concret de scénario ! 

Supposons qu’à partir de 7h00 du matin, vous souhaitez que le chauffage passe à 21°C dans la salle de bain car, 5 minutes plus tard, vous serez sous la douche. Ou alors qu’à partir de 22h, la chambre soit un peu plus douillette (au moins le temps de vous changer et de vous glisser sous la couette). Il suffit alors de le demander en paramétrant ces scénarios sur l’interface de régulation !

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Programmer un scénario de chauffe, ça peut aussi être de baisser tout le chauffage de l’habitat en cas d’absence ou de l’augmenter progressivement en prévision de notre retour… au chaud bien entendu :). 

Qui dit régulation de chauffage, dit programmation

Étape 1 : choisir ses températures… 

Le paramétrage numéro 1 à mettre en place ? Le choix des degrés Celsius pour déterminer ce que l’on appelle, comme vu plus haut, la température de consigne (ou température d’ambiance). Ici, on n’est pas dans le “à peu près”, comme c’est le cas des radiateurs convecteurs avec leur puissance 1, 2, 3, 4, 5. Hé non, puisqu’au contraire, la régulation du chauffage se fait dans la précision, au degré près. On peut ainsi fixer un petit 16°C dans la chambre (après tout, durant la journée, elle est au chômage), un 19°C pour vivre heureux dans le salon ou un généreux 22°C dans la salle de bains, juste pour le plaisir de notre bien-être chéri à l’heure du bain. C’est ça maîtriser son chauffage ! 

Étape 2 : … & quand les appliquer

La programmation est à la régulation ce que le jour est à la nuit (ou ce que Starsky est à Hutch, on vous laisse choisir). Un indispensable ! En effet, définir une température, c’est une chose. Savoir l’appliquer au bon moment et anticiper les changements de consigne en est une autre. Mais ces deux actions sont complémentaires et ont besoin de l’une et de l’autre pour fonctionner efficacement. Ainsi, il est question de déterminer la température idéale pour chaque moment de la journée et de la semaine. On crée donc de toutes pièces nos modes jour, nuit, spécial week-end, mode présence ou absence selon notre emploi du temps et notre rythme de vie. Les critères déterminants peuvent être liés à un créneau horaire (de 22h à minuit), un moment précis de la journée (jour/nuit ou matin/après-midi par exemple) ou selon le jour de la semaine (du lundi au vendredi ou le week-end). 

Une fois que l’on a paramétré le tout, il n’y a plus qu’à laisser couler (et éventuellement lancer une exception de consigne en cas de changement de programme chamboulant le rythme horaire prédéfini – c’est vrai, ça arrive !). Pour le reste, l’appareil de régulation de chauffage agit en toute autonomie en respectant le programme que vous lui avez soumis. Il enclenchera ainsi, sans que personne ne lui rappelle, le mode jour en semaine, lorsque personne n’est à la maison, le mode soir ou week-end, le mode économique pendant la nuit ou le mode absence. C’est ce que l’on appelle savoir anticiper nos besoins :). 

Quels équipements pour une bonne régulation ?

Avec un simple thermostat d’ambiance pour chaudière

Le principe est simple : tout passe par un boîtier (le thermostat en question), que ce soit pour déterminer le programme de chauffe, la température de consigne ou pour mesurer la température de la pièce et vérifier s’il est temps de s’activer ou pas ! Côté fonctionnement, le thermostat d’ambiance envoie des ordres de chauffe à la chaudière, ce qui permet la régulation du chauffage central car cette dernière produit et distribue, non pas les cartes, mais juste la quantité nécessaire de chauffage pour atteindre la température demandée. 

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Côté emplacement, il s’agit de poser le thermostat dans une pièce de vie comme le salon, en évitant de le placer à côté d’une source de chaleur (comme une baie vitrée ensoleillée) ou de froid (comme un mur extérieur). Sinon vous risquez de fausser la température ambiante. Pour la même raison, il est recommandé d’installer le thermostat à une hauteur de 1,50 m du sol, loin des courants d’air. Ainsi, les données qu’il recevra seront les plus fidèles possibles à la réalité, ce qui lui permettra de corriger les variations de températures dans les règles de l’art. Youpi. 

Ceci étant dit, il est temps de revenir à nos moutons. Mais avant, le prix : un budget de 50 à 250€ pour la régulation de chauffage par thermostat d’ambiance (qui est éligible au crédit d’impôt) selon que ces derniers soient programmables ou non ! 

Avec les robinets thermostatiques

Un robinet thermostatique, c’est quoi au juste ? Eh bien, ce n’est ni plus ni moins qu’un régulateur à placer sur les radiateurs à eau. De quoi permettre de régulariser chaque chauffage de façon indépendante, pour une température contrôlée pièce par pièce, ou en complément d’une régulation de chauffage centralisée. Un vrai “plus” pour dompter la « météo indoor » au cas par cas, car, avouons-le, les besoins thermiques ne sont pas les mêmes dans la chambre en pleine journée que dans la salle de bain de bon matin ! On s’est compris.

Notez que s’ils permettent d’ajuster la température de l’eau qui circule à l’intérieur des radiateurs, ils ne peuvent pas contrôler ou modifier la rapidité de chauffe ! 

Côté prix : il faut compter entre 30 et 50 € pour adopter une régulation de chauffage par robinets thermostatiques.

Avec une sonde extérieure 

La liste des équipements dédiés à la régulation du chauffage électrique ou central (ou autre), ça n’est pas encore fini ! En voilà un tout indiqué pour ceux qui ont la chance d’habiter en maison : la sonde extérieure, car celle-ci est placée sur une paroi extérieure de l’habitat, ce qui est plus compliqué à mettre en place dans un immeuble. Son rôle : mesurer la température extérieure pour répercuter tout changement brutal du tac au tac au régulateur chauffage de la chaudière afin que celui-ci s’aligne automatiquement à une baisse ou une hausse de régime soudain. Au bout du compte, il s’agit, là encore, de conserver une température constante quel que soit le climat extérieur. C’est aussi une façon efficace d’accélérer le temps de réaction aux variations importantes de température ! Ainsi, quand on perd tout d’un coup 10°C en un jour et qu’on atteint les degrés négatifs, la maison reste tout aussi confortable : le climat ressenti reste bon, indépendamment de devoir porter une doudoune deux fois plus épaisse pour sortir !

Côté prix : ce système avec une sonde extérieure entre dans une fourchette allant de 40 à 140 € environ. Comme ça, vous savez tout. 

Avec les thermostats élec’ intégrés

Même combat pour les thermostats élec’ intégrés ! Ces derniers, qui concernent spécifiquement les radiateurs élec’ comme les modèles à inertie, disposent d’une fonctionnalité de régulation intégrée leur permettant de réguler la température pour chaque radiateur. Pratique pour rester au chaud (de façon modérée, on est d’accord) et pouvoir assurer un bon pilotage pièce par pièce ! 

Côté prix : avec le choix de thermostats élec’ intégrés, ça se chiffre aux alentours de 150 € à 500 €. 

Avec un système de chauffage connecté

On a gardé le meilleur pour la fin 😉 Tout en haut de la pyramide des équipements pour réguler le chauffage, on trouve le chauffage connecté, ou chauffage intelligent, ou encore chauffage domotique.

Alors oui, la domotique, ce n’est pas automatique, mais quand on la choisit, on ne le regrette pas ! Il faut dire qu’opter pour un chauffage intelligent, c’est bénéficier d’un système qui gère, pilote, régule, programme le chauffage avec en plus une interface mobile (notre propre téléphone portable) pour se simplifier tout ça. Ainsi, où que l’on soit (sur le canap’, dans le métro, au bureau ou en vacances), on peut rectifier la température idéale, ajouter un paramétrage et checker, en prime, le coût de sa conso énergie. En gros, tout y est puisque le combo inclut : facilité d’usage, gestion et paramétrage sur une appli mobile et… régulation sans fil incluse. Comme dirait George C., “what else ?”. 

Côté prix : la régulation de chauffage connectée s’échelonne entre 200 et 700 € avec la promesse d’un retour sur investissement au travers de la facture énergie, ce qui met du baume au portefeuille. 

À savoir que certains systèmes de domotique n’impliquent pas de choisir entre thermostat d’ambiance ou chauffage connecté car ils incluent les deux options en une ! C’est le cas de… la Station connectée Sowee qui pilote d’ailleurs aussi bien les chaudières à gaz que les radiateurs élec’ équipés de fil pilote ;).

Eh oui, il existe des systèmes de régulation centrale avec programmateur monozone ou multizone. La régulation de chauffage électrique fil pilote ne nécessite même pas de travaux. Sur chaque radiateur, vous branchez un actionneur au fil pilote et le tour est (presque) joué. (Lisez plutôt notre article dédié aux radiateurs élec’ connectés pour plus de détails). Ensuite, via une appli, vous déterminer un programme de chauffe pour chaque pièce dans laquelle vous avez équipé un radiateur.

Et on trouve même des thermostats intelligents pour le plancher chauffant. En somme, il y en a pour tous les besoins !

Pas de régulation, pas de conso d’énergie à la baisse !

Le secret pour combiner confort et économies d’énergie 😉

Au cas où vous ne l’aviez pas déduit avec tout ce que vous venez de lire : oui, le contrôle du chauffage, en ce qu’il permet d’offrir du confort sans surconsommer, est un véritable vecteur d’économies d’énergie. Et ça, c’est un atout qui fait du bien. Fini les réactions “à chaud” et étourderies du type : monter le chauffage à fond ou ouvrir la fenêtre sans éteindre les radiateurs. Le régulateur se charge d’éviter en continu les grands écarts. À nous le bon compromis entre confort et conso responsable ! 

5 à 15% de conso énergie au moins

C’est le mot de la fin. Un chiffre pour nous motiver à adopter le pilotage chauffage (au gaz, à l’élec’, pour radiateurs à eau…). Ce chiffre est une fourchette, et elle va de 5 à 15% d’économies d’énergie*. Au passage, avec Sowee, c’est même jusqu’à 25% d’économies d’énergie.**

Preuve que réguler son chauffage, c’est un effort qui paie ! Reste à passer à l’action. ? 

*Source : Infographie de l’ADEME “Mieux se chauffer”, 2016

**25% d’économies d’énergie : Économies estimées sur la base de modèles thermiques dynamiques en prenant comme référence un logement chauffé à 20°C en permanence, non équipé de programmation de chauffage ni de détection de fenêtres ouvertes et ne disposant pas d’un suivi des consommations d’énergie en temps réel. Selon la structure du logement, sa localisation, son niveau d’isolation et les habitudes de vie, la Station connectée permet des économies d’énergie jusqu’à 25% pour un chauffage individuel électrique et jusqu’à 20% pour un chauffage individuel gaz. Plus de détails ici

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