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Consommation ampoule

Quelle est la consommation d’une ampoule ? On vous éclaire !

Que ferait-on sans l’éclairage artificiel ? Eh bien… pas grand-chose une fois la nuit tombée ! Lampe de bureau pour travailler, suspension pour illuminer les dîners, lampadaire pour papoter côté canapé, sans oublier la petite lampe de chevet pour la lecture avant de tomber dans les bras de morphée : à chaque moment de la journée correspond un luminaire et par conséquent… une ampoule et sa consommation d’électricité ! Vous aimeriez bien la limiter cette conso mais comment faire ? Si vous êtes perdu entre les LEDs, les 100W, les lumens et tutti quanti, voici de quoi y voir (un peu plus) clair 😜.

#1. Comment s’y retrouver parmi les différents types d’ampoules ?

Il a bien changé le rayon éclairage au fil des années ! Avec du bon – on va vers des modèles moins énergivores – et du moins bon – c’est un peu le casse-tête quand on se retrouve à se rayon de plus en plus vaste mais aussi de plus en plus incompréhensible si on n’a pas fait un minimum de recherche sur le sujet.

Voilà pourquoi on dresse rapidement ici le portrait des différentes options qui s’offrent à vous.

Les ampoules « classiques »

À incandescence : peu coûteuses mais pas très écolos

Au commencement , il y avait les ampoules dites « à incandescence » (ou à filament). À part leur prix souvent moins élevé que celui des autres modèles, elles n’ont rien pour plaire. Elles sont fragiles, ont une durée de vie plus courte et en prime, on se brûle quand on les manipule. 

Halogène : coûteuses et très énergivores

Les ampoules halogènes ont eu leur heure de gloire grâce à leur éclairage (super) puissant. Mais leur conso énergivore, combinée à la très forte chaleur qu’elles dégagent, les a rapidement condamnées à disparaître. 

Basse conso, mais pas que…

On trouve encore des ampoules « basse consommation », appelées aussi fluocompactes, qui ont l’avantage, elles, de ne pas abuser de l’électricité. Mais, là encore il y a un « mais », elles prennent beauuuuuucoup de temps à s’allumer.

Toutes ces catégories d’ampoules vont tirer leur révérence au cours de l’année 2023. Elles seront désormais interdites à la vente. Vous les trouverez toujours en magasin jusqu’à écoulement des stocks. (On vous en reparle un peu plus loin).

Les LEDs, elles ont (presque) tout pour plaire ✊

LED comme… light-emitting diode. Ou alors en français, diode électroluminescente ! On vous l’accorde, LED, c’est plus facile à dire et à retenir. Démocratisées depuis quelques années, ces ampoules sont tout simplement devenues LA meilleure solution d’éclairage domestique.

Plus chères à l’achat mais plus rentables

Non seulement elles consomment peu d’électricité, mais en plus, elles ont une loooongue espérance de vie (jusqu’à 40 000 heures), ce qui en fait un choix économe et performant.

De fait, la dizaine d’euros qu’elles coûtent à l’achat (un peu plus ou un peu moins selon la puissance) est donc bien rentabilisée ! Surtout dans un contexte où le prix du kWh d’électricité ne cesse d’augmenter et où chaque ménage français consomme en moyenne entre 325 et 450 kWh d’éclairage chaque année. 

Moins de puissance mais autant de luminosité !

Il y a puissance et puissance… On vous a perdu ? Mais non, c’est juste que la technologie d’une ampoule LED est différente des autres ampoules. Dans le cas de la LED, pas de chaleur lorsque l’on illumine (vous pouvez attrapez votre ampoule à pleine main sans aucun risque !). Pour fonctionner, seul l’éclairage nécessite de la puissance électrique (alors que sur les anciens modèles, une partie de la puissance électrique se « perdait » en chaleur).

Autrement dit, là où les ampoules « classiques » affichaient jusqu’à 100 Watts de puissance, celle des LEDs dépasse rarement 15 Watts.

Mais ça ne veut pas dire qu’elles éclairent moins. Pour évaluer la force de la luminosité, ce ne sont plus les Watts qu’il faut consulter mais les lumens (lm).

Choisir des ampoules LED, c’est donc le premier pas à faire quand on cherche une ampoule de faible consommation. 

L’embarras du choix

Autres bons points des LED ? Leur choix extra large. Il y a intérêt en même temps puisqu’elles seront bientôt les seules aux commandes du marché “💡”. Résultat : elles se déclinent dans tous les formats et existent dans des flux lumineux très variés pour coller à tous les besoins et toutes les envies.

C’est du solide !

Et ce n’est pas tout. Ces ampoules sont aussi très résistantes : aux chocs, au froid, aux allumages répétés. Ça fait pas mal niveau qualités !

Sur ce, y’a plus qu’à faire nos courses en grande surface. 

En 2023, les ampoules « basse conso » et les tubes fluorescents  font leurs adieux #ciao 🖐️

Autrement dit, la grande famille des LEDs aura bientôt l’exclusivité du rayon éclairage.

La date officielle est arrêtée au 24 février 2023. À partir de là, tubes fluorescents et ampoules basse consommation seront mis en retraite forcée. Ce qui signifie que pour la fabrication et la mise en vente, c’est terminé. Ces modèles n’alimenteront donc plus les rayons des magasins. Seuls les stocks déjà sur le marché pourront être écoulés. Et c’est pareil dans toute l’Europe ! 

Mais bon, pour revenir à l’extinction des espèces “ampoules basse conso” et “tubes fluorescents”, l’objectif de leur suppression est triple :

  1. Faire barrage à l’impact écologique des tubes fluorescents qui contiennent du mercure 👎.
  2. Dire bye bye aux modèles énergivores mais aussi… fragiles 👎. 
  3. Remplacer au fur et à mesure tous les types d’ampoules et tubes fluorescents par des LEDs. Quand on sait que l’éclairage (hors éclairage public) représente 10% des consos annuelles d’électricité en France, ça compte ! 👍

#2. Comment calculer la consommation d’une ampoule

Vous voulez savoir précisément combien vous coûte votre éclairage ? 

Déjà, il faut savoir que la quantité d’électricité « utilisée » par l’ampoule – sa puissance – se mesure, comme pour les autres appareils électriques, en watts (W). Si vous achetez une ampoule de 40 watts, à pleine puissance, son fonctionnement nécessitera une consommation de 40W d’électricité à l’instant t.

Et pour aller un peu plus loin, si on s’intéresse à la consommation d’une ampoule de 60W, on sait déjà qu’elle utilisera 1,5 fois plus d’électricité qu’une ampoule de 40W.

Ensuite, pour connaître la consommation d’une ampoule sur une période donnée (jour, mois, année, comme vous voulez), il suffit de multiplier cette puissance affichée sur l’emballage par le nombre d’heures d’utilisation.

Exemple pour une ampoule LED de 40W utilisée pendant 5h par jour pendant 1 an, ça donne : 

 40 x 5 X 365 = 73 000 Wh soit 73kWh.

Pour obtenir cette consommation en euros, il vous suffit de multiplier ce résultat par le prix du kWH de votre contrat d’électricité. Eh oui, encore une petite multiplication.

Pour mémoire, la consommation d’une LED Vs une ampoule classique, c’est environ 70 à 90% de moins. D’où l’importance de bien choisir ses ampoules !

Comment choisir le (bon) modèle ?

Maîtriser sa conso élec’ et faire bon usage de l’éclairage, c’est s’équiper des ampoules les mieux notées et les mieux adaptées à chaque besoin ! Nos 3 conseils pour faire les meilleurs choix ?

  1. Bien lire l’emballage
  2. Comparer les modèles
  3. Se projeter sur l’utilisation et l’emplacement souhaités. 

Primo, lisez bien l’étiquette énergie 😉 🏷

On pourrait être tenté de passer par le rayon éclairage, attraper une boîte à ampoule à la va-vite, et filer. Mauvaise idée si on cherche à moins consommer. D’autant que tout est dit sur l’emballage et que le décryptage est simplifié, ça serait dommage de s’en priver ! Grosso modo, l’étiquette énergie agit comme un baromètre de la conso élec’ (tout en donnant d’autres renseignements clés sur les produits concernés). Ses paliers vont de A à G et chacun d’eux est accompagné d’un code couleur passant du vert au rouge. Comme à l’école, A est la meilleure note et son dress code lui donne feu vert. Dans le cas opposé, la lettre G vire au rouge… Bref, c’est on ne peut plus parlant. 

Et il faut l’avouer, cet indicateur est fort utile pour calculer la conso et estimer le prix de consommation d’une ampoule LED ! Personne n’a ni la foi ni l’envie de se lancer dans des multiplications du type “nombre d’heures d’utilisation x nombre de jours d’utilisation x puissance de l’appareil en Watts” (le tout divisé par 1000). D’ailleurs, on ne le voit pas, mais on le sait : la simple lecture de cette formule vous a donné la nausée ;). 

Deuxio, faites une short-list des ampoules les plus économes 🌐

Pour aller plus loin, pensez à comparer les ampoules sur lesquelles vous hésitez. Puissance en watts, efficacité lumineuse, durée de vie en heures, temps nécessaire pour obtenir la totalité du flux lumineux, compatibilité ou non avec un variateur,… Un petit tour sur internet avant de se rendre en magasin, ça évite de piétiner devant le rayon. Gain de temps et économies assurés !

Tertio, choisissez une ampoule pour un usage 🔦

Trier sur le volet, ça a du bon. Ça permet de mieux cerner les critères déterminants pour chaque ampoule selon l’utilisation que vous leur réservez. Prenons un exemple, ce sera plus concret 😜. Supposons que vous cherchiez des ampoules pour votre couloir et vos escaliers. Comme il s’agit de lieux de passage, mieux vaut oublier les ampoules basse consommation (du moins, si vous en avez toujours en stock). En effet, celles-ci mettent un peu de temps à éclairer à pleine puissance, ce qui ne convient pas à un éclairage de courte durée. Des LED seront plus adaptées ! Oui, encore elles ;). 

Dans la même logique, pensez à la puissance des luminaires pour chaque usage spécifique. Vous éviterez ainsi d’acheter des articles mal dimensionnés. Ainsi, pour lire ou travailler, une lampe basse conso de 20 W est largement suffisante ! Et si on est devant un ordi, une puissance de 5 W fera le job. Après tout, pourquoi éclairer et consommer plus que nécessaire ?

#3. Comment économiser de l’énergie en matière d’éclairage ?

Même si les ampoules à LED sont moins énergivores qu’avant, le gaspillage côté éclairage n’est pas encore totalement mort. La faute aux mauvaises habitudes… y compris celles qu’on ne soupçonne pas ! Alors, entre bons réflexes et erreurs à éviter, on a quelques conseils à vous souffler. À prendre et à ne surtout pas laisser 🙃. 

Répartissez beaucoup mieux les sources de lumière🏮

Le salon n’a pour soleil qu’un grand lampadaire ou un plafonnier ? Super, mais que faire alors des moments lecture ou apéro en petit comité : baigner systématiquement la pièce de lumière ? On a une meilleure idée : agrémenter l’espace d’un ou deux luminaires de faible intensité pour consommer moins d’énergie quand l’activité consiste à bouquiner ou que l’humeur se veut tamisée. Ça vous va ?

Dites non aux LEDs purement décoratives💡

Quand l’éclairage devient un accessoire déco, il bascule dans la catégorie sur-éclairage… et surconsommation inutile. Prenez garde ! De plus en plus de meubles incluent des LED décoratives en omettant de préciser que cette tendance est gourmande en électricité… Sauf que faire joli, ce n’est pas consommer plus d’énergie !

Préférez les couleurs claires même si vous adorez le kaki

La couleur de l’éclairage, ça compte pour poser une ambiance. La couleur des murs et des abat-jours, elle, compte pour optimiser l’efficacité lumineuse ! Place au duel couleurs claires – couleurs sombres. Les premières réfléchissant bien la lumière naturelle, elles l’aident à se répartir uniformément dans l’espace et à pénétrer plus profondément dans la maison. Ouaip. À contrario, les couleurs foncées occultent et absorbent la lumière naturelle et artificielle, si bien qu’il est souvent nécessaire de doubler voire de tripler l’intensité de l’éclairage. Pas top.

Si vous lisez entre les lignes, ça signifie que choisir des abat-jours, des luminaires, des rideaux, du papier peint ou de la peinture foncée est très efficace pour gaspiller de l’électricité 😬. Voilà, on vous a passé le mot niveau déco. Vous savez désormais quel nuancier privilégier ! 

Nettoyez et dépoussiérez : vous serez récompensé

Chez vous, vous passez l’aspi, la serpillère, époussetez les tapis et dépoussiérez les meubles. La totale côté ménage ! Quoi que. Il y une case qu’on oublie trop souvent de cocher : le nettoyage des ampoules et abat-jours. Et on ne plaisante pas. En cas de flemme, sachez qu’à puissance égale, un éclairage poussiéreux peut produire un flux lumineux inférieur de 40 % à celui d’un appareil propre. Preuve que ça vaut le coup d’astiquer plus régulièrement les luminaires pour booster leur efficacité ! 

Profitez au max de la lumière naturelle (vitamine D vs ampoule = 1-0)

Ouvrez grand les rideaux en journée, agencez canapés et bureaux près des fenêtres (en évitant les reflets sur l’écran d’ordi n’est-ce pas) et prévoyez aussi le coin lecture à proximité des ouvertures. Même si on ne peut pas se passer d’éclairage artificiel, avouons qu’il n’y a rien de plus agréable, de plus reposant pour l’œil… et de plus économe que de profiter de la lumière naturelle chez soi !

Et bien sûr, éteignez TOUJOURS la lumière en quittant une pièce 👈

On l’a connaît celle-là. Et pourtant, on n’aurait tort de ne pas radoter puisque c’est facile de prendre la mauvaise habitude de tout laisser allumé sur son passage. Et puis bon, une piqûre de rappel ne fait jamais de mal… pas plus qu’appuyer sur l’interrupteur ;).

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