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Consommation d'une VMC

Consommation d’une VMC, on fait le point ?

Incroyable mais vrai : l’air est généralement plus pollué dedans que dehors. La faute à des pollueurs insoupçonnés qui peuplent nos intérieurs comme les meubles, les tapis, les produits ménagers, les bougies…Résultat : pour respirer un air sain chez soi, pas d’autre choix que de loger un système de ventilation pour réguler tout ça. Alors qu’on cherche tous à réduire nos dépenses d’énergie, se pose naturellement la question de savoir combien consomme une VMC ? Et quelle modèle choisir ? Alors, prêt pour un topo sur la consommation de la VMC ? On y go !

Pourquoi on ne peut pas faire l’impasse sur la VMC à la maison ?

Entrées d’air sur les menuiseries, bouches d’extraction dans les pièces d’eau ou conduits dédiés : quelle que soit la forme choisie pour la VMC – aka la ventilation mécanique contrôlée -, elle est incontournable pour assurer une circulation générale et permanente de l’air dans la maison.

Objectif : un air sain dans un logement sain pour des habitants (et une facture élec’ comme on le verra un peu plus loin) en bonne santé !

Ouvrir les fenêtres, c’est bien… mais ça ne suffit pas !

Vous avez beau ouvrir les fenêtres en grand 5 à 10 minutes matin et soir, cet excellente habitude est insuffisante pour assurer un air de bonne qualité à l’intérieur… Car à la maison, l’air ambiant n’est pas aussi pur qu’on ne le croit !

En conséquence, pour le bien-être de la maison et pour la santé des occupants, renouveler suffisamment l’air avec une ventilation efficace est in-dis-pen-sa-ble.

De fait, en plus de la ventilation naturelle, il est important que l’air enfermé puisse sortir librement grâce à des dispositifs comportant un équipement motorisé d’évacuation.

C’est là que la VMC fait son entrée. En parallèle, le but est qu’un air neuf puisse être insufflé en continu, de quoi assurer une circulation générale ET constante de l’air indoor :).  

Évacuer sans traîner la pollution intérieure

80 %. C’est le temps qu’on passe dans des lieux fermés… dont la maison. Le problème, c’est que l’air intérieur est BEAUCOUP plus pollué qu’on ne l’imagine !

Entre les composés organiques volatils (peintures, produits d’entretien, parfums), les particules, les fibres et l’excès d’humidité, les sources de pollution inattendues sont nombreuses. D’ailleurs, elles sont aussi partout puisqu’on les retrouve aussi bien dans les composants-mêmes de l’habitat (matériaux de construction, déco, textiles…) que dans les activités (cuisson, ménage, toilette…) ou dans les équipements (chauffage, ventilation…) !

De fait, sans VMC performante permettant d’évacuer les polluants, les lieux risquent de se dégrader à coup de moisissure et de condensation. Mmm. Pas très sexy le papier peint qui se décolle !

Et ce n’est pas tout. En plus des signes révélateurs d’un fort taux d’humidité pris en otage, l’absence d’un bon système de ventilation ne fait pas du bien à nos voies respiratoires… Bref, vous l’avez deviné, la VMC n’est pas une option, elle s’impose comme une évidence à la maison !! 

Combien d’électricité consomme-t-elle cette aération ?

Si vous attendez un chiffre, là, tout de suite, il va falloir un peu de patience parce que la consommation d’énergie liée à l’utilisation d’un système d’aération varie en fonction du modèle, de son mode de fonctionnement et de sa puissance. Rien que ça !

Sautons donc à pieds joints dans le vif du sujet, à savoir la consommation de la VMC. Est-ce qu’une VMC coûte cher en électricité ? Qu’est-ce qui consomme le moins d’énergie entre une VMC simple flux ou double flux ? Par ici la distribution de réponses ;). 

Selon le modèle choisi

L’un des facteurs qui influe le plus sur la consommation électrique de la VMC n’est autre que le modèle choisi. À savoir qu’on distingue deux grandes familles : la VMC simple flux (la plus installée) et la VMC double flux.

Le niveau de consommation dans le cas de la VMC simple flux… 

La VMC simple flux ne fait « que » circuler l’air ; autrement dit elle se contente d’extraire l’air vicié – qu’il soit humide ou pollué ou les deux – de votre home sweet home pour le remplacer par un air « frais » venu de l’extérieur (contrairement à la VMC double flux qui agit en parallèle sur les échanges d’air, comme on l’explique juste en-dessous. 

… et pour une VMC double flux

La VMC double flux quant à elle régule et pré-chauffe l’air extérieur qui entre dans le logement, en plus de contribuer à rejeter l’air vicié de votre intérieur vers le dehors. 

Plus coûteux à l’achat et à l’installation, ce système avec récupération de chaleur est intéressant si l’habitat concerné est calé niveau isolation. L’avantage : récupérer environ 1 500 kWh par an, ce qui permet de réaliser de belles économies (entre 7 et 10%) de chauffage ! C’est pas rien :).

Selon les modes de fonctionnement : la VMC autoréglable, la VMC hygroréglable et sa version basse conso

Côté fonctionnement pour les systèmes de ventilation, précisons qu’il existe deux possibilités : la VMC autoréglable et la VMC hygroréglable.

La première procure un débit d’air constant, totalement insensible aux changements d’humeur de la météo ou du degré d’humidité de votre logement. Ce qui signifie qu’en cas de grand froid… vous recevez un air bien frigorifié chez vous… En contrepartie, cette installation consomme peu d’énergie puisque sont fonctionnement reste très basique. 

Dans le cas de la seconde option (la VMC hygroréglable), l’air intérieur ne sera aspiré et remplacé par de l’air extérieur que si cela est nécessaire. Autrement dit, la mécanique ne se met en marché qu’au-delà d’un certain taux d’humidité. 

C’est mieux pour éviter de refroidir sa maison et de booster le chauffage mais… ce système plus élaboré consomme aussi davantage d’énergie.

Laquelle est la plus économique ?

Sur le long terme, la VMC hygroréglable s’avère tout de même plus intéressante pour réaliser des économies.

L’idéal serait-il un « entre-deux » comme une version très basse consommation de la VMC hygroréglable ? (ça devient pointu ;))

Selon la puissance délivrée

Last but not least, la puissance de votre VMC !

Eh oui, c’est là aussi que ça va se jouer en termes de coût. Car on vient de voir que les différents modèles ne sont pas vraiment comparables. C’est un peu l’histoire des vases communicants, ce que vous perdez d’un côté avec l’une, vous le regagnez avec l’autre. 

Une puissance moyenne comprise entre 20 à 50 watts

D’où l’importance de se référer à la puissance affichée par le système d’aération choisi. Une fois ce chiffre en tête, pour calculer la conso annuelle de votre (future ?) VMC, la formule à connaître est de multiplier la puissance en watts de votre système de ventilation par le nombre d’heures d’utilisation puis le nombre de jours d’utilisation, le tout divisé par 1000.

Comment calculer la quantité d’électricité dépensée par la ventilation ?

Sachant que la VMC tourne en permanence, c’est-à-dire qu’elle est active 24h/24, 7j/7, le calcul simplifié se résume à : (puissance en watts x 24 {heures} x 365 {jours}) /1 000.

Un exemple pour la route (et le plaisir) ? Allez ! Supposons que la puissance de votre VMC soit de 30 watts (les puissances variant globalement entre 20 et 50 watts), eh bien dans ce cas, la conso sur une année représente 263 kWh par an. Pour vous faire une idée, c’est moins qu’un congélateur et plus qu’un lave-vaisselle !

Mais honnêtement, la façon la plus simple de connaître le coût de conso élec’ de votre VMC est de filer tout droit vers l’étiquette énergie. D’accord, c’est peu subtil comme transition vers le paragraphe suivant. Mais… on y va quand même ?

En euros, ça donne quoi niveau consommation la VMC ?

Ah ah , on y presque ! On vient de voir juste avant comment obtenir la conso à partir de la puissance. Pour avoir la correspondance en euros, il ne vous reste plus qu’à multiplier par le prix du kWh d’électricité qui figure dans votre contrat de fourniture d’énergie. On se doute que vous ne le connaissez pas par coeur mais un petit coup d’oeil à votre dernière facture et le tour est joué !

Au passage, si vous lisez des chiffres à droite à gauche (y compris notre exemple juste au-dessus), on insiste sur le fait que ce sont des estimations moyennes.

Vous imaginez bien que si vous habitez dans un logement de 300 m2 avec 3,60m de hauteur sous plafond classé G en termes d’étiquette énergétique, le volume d’air à recycler ne sera pas le même que dans un studio avec un classique 2,50 de hauteur et un beau label BBC (Bâtiment basse consommation) soit un logement au top de l’isolation. Le taux d’humidité a aussi un grand rôle à jouer.

Comment choisir la bonne VMC ?

Selon le degré d’isolation de votre home sweet home et les 50 nuances de conso d’électricité des différentes VMC : vous commencez à vous faire votre propre idée sur le système le plus adapté à votre logement. Ceci dit, n’allez pas trop vite ! Il vous manque deux éléments clés à prendre en compte pour acter votre choix définitif ;). 

L’étiquette énergie, guide ultime pour trancher entre autoréglable, hygroréglable et trouver un modèle basse consommation 🙂

Les ventilations mécaniques contrôlées sont issues d’une famille nombreuse… où chaque modèle a sa personnalité et ses caractéristiques types. De ce fait, avant de jeter votre dévolu sur ce que vous croyez être l’équipement parfait, autant vous pencher de près sur l’étiquette énergie.

Cet indicateur visuel est effectivement idéal pour repérer les VMC à faible consommation. Avec lui, les appareils sont classés de A à G sur fond coloré virant du vert au rouge (le A vert étant la meilleure notation, le G rouge la pire). Pratique pour vous aider à comparer la consommation électrique des systèmes de ventilation. Pratique aussi pour repérer les infos annexes qui comptent, comme le niveau sonore.

Avouons que c’est utile de savoir combien votre future VMC double flux basse consommation va consommer à l’année, mais également si elle sera bruyante ou pas !

On n’oublie pas le budget d’installation et d’entretien !

Comme pour la plupart des équipements techniques à la maison, le prix réel de la VMC ne se limite pas au montant affiché sur le ticket de caisse. Il faut aussi compter le budget d’installation… et de maintenance.

Bon à savoir : côté installation, le coût est largement plus accessible pour la pose d’une VMC simple flux (environ 500 € HT par logement pour un modèle autoréglable et 800 € HT pour un modèle hygroréglable). Il faudra davantage compter 2300 € pour une VMC double flux. C’est 3 à 4 fois plus ! Preuve que les économies d’énergie liées à un appareil qui réduit la conso de chauffage, ça se mérite. La good news, c’est que l’investissement de départ est vite rentabilisé à l’usage :).

Heureusement car l’entretien nécessaire avec l’intervention d’un pro (a minima tous les 3 ans) pour une VMC double flux étant plus pointilleux, il faut, là aussi, anticiper du budget en rab !!

Les questions qui fâchent

Quel est le gros désavantage d’une VMC ?

On est gentil, on a posé cette question au singulier donc on va dire que le plus gros désavantage d’une VMC c’est de laisser passer de l’air froid et donc d’augmenter vos dépenses de chauffage. Mais si on pousse un peu plus loin, on en trouve quelques autres.

Cela crée parfois des courants d’air avec les fenêtres qui accentuent un ressenti de froid. Et puis qui dit ventilation dit nécessaire…. du bruit ! Mais inutile de se torturer car de toutes façons, la ventilation n’est pas une option, elle est incontournable dans toute habitation.

Est-ce que la VMC doit (vraiment) tourner en permanence ?

On avait prévenu, ce sont des questions qui fâchent… Oui, il est recommandé de laisser tourner la ventilation en permanence, sans interruption dans l’année. Comme on l’a vu avec les systèmes hygroréglables, il est possible de diminuer un peu leur activité mais il est fortement déconseillé de s’en passer totalement.

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