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éco-gestes DIY

Connaissez-vous les éco-gestes version DIY ?

Ça y est, vous connaissez vos « classiques » par coeur en matière d’éco-gestes ? Bravo :). On en a encore quelques uns à vous présenter. Ils sortent un peu des sentiers battus mais ils peuvent s’avérer bien efficaces aussi. On vous laisse voir si certains peuvent s’intégrer dans votre quotidien. #Spoiler : le four solaire sera un peu compliqué à mettre en place pour les citadins overbookés 😉 À découvrir sans attendre et à partager sans retenue ;).

#1. Cuisine : adoptez la cuisson « passive » 🍝

Quand l’électricité vient à manquer, toutes les solutions sont bonnes pour l’économiser ! Et parmi elles, il y a… la cuisson passive. Le concept de ce drôle d’éco-geste ? Éteindre les plaques élec’ (vitrocéramique ou en fonte) peu avant la fin de la cuisson. Celles-ci continuent en effet de chauffer de bonnes minutes même après extinction des feux. Et tant qu’à faire, autant se servir de cette chaleur pour cuire des aliments en consommant beaucoup moins !

Vos spaghettis al dente sans trop dépenser

Imaginez que vous vous apprêtiez à cuire vos pâtes durant 12 bonnes minutes. Eh bien, avec le principe de la cuisson passive, il s’agit de les faire cuire 2 minutes sur le feu seulement, puis d’éteindre les plaques et de poursuivre la cuisson, couvercle bien fermé pour que la chaleur ne s’échappe pas, durant encore quelques instants.

C’est testé et approuvé (même chez les maîtres de la pasta, aka nos amis Italiens), au point où plusieurs marques de pâtes inscrivent sur leur packaging la durée de cuisson version passive. C’est dire !

D’ailleurs, pour prolonger cet effet, pensez aussi à éteindre le four avant la fin de la cuisson pour économiser 10 % d’électricité*. Quelques minutes plus tard, la cuisson n’en sera pas moins réussie ;).

Et pour la décongélation, ça marche aussi ?

Et si on parlait de la stratégie « inverse » qu’on pourrait appeler décongélation passive ? Ainsi, plutôt que d’utiliser le four à micro-ondes pour décongeler les framboises cueillies durant l’été, anticipez pour les placer la veille dans le réfrigérateur. Ce geste ne consommera aucune énergie. Au contraire, il vous en fera gagner ! La raison, c’est qu’en plaçant un sachet surgelé au frigo, on lui apporte du froid gratuitement si bien que le moteur se mettra en route moins souvent. Un bonus qui permet donc d’économiser de l’énergie pour refroidir les lieux. Qui dit mieux ?

#2. Cuisine (bis) : DIY pour construire son four… solaire 🌞

Si vous baignez dans la philosophie du Do It Yourself alias DIY (ou à faire soi-même en français), on a une idée pour votre prochaine création. Et pas des moindres puisqu’il s’agit de construire votre propre four extérieur. Oui, oui, vous avez bien lu !!

Sur le papier, ça paraît très ambitieux, mais dans la vraie vie, c’est assez simple à réaliser (en plus d’être écologique et pas cher). D’ailleurs, le matériel nécessaire donne, à lui seul, un avant-goût de ce “niveau facile”. Au menu : une règle, un cutter, un carton, un ruban adhésif, une feuille d’alu ou un film plastique.

Ni gaz, ni élec’ !

Si vous êtes perplexe, essayez de visualiser la création d’une cuisinière en forme de boîte fermée. Sa surface serait recouverte d’un matériau réfléchissant (l’alu) de façon à ce que les rayons ultraviolets du soleil atteignent la casserole et puissent chauffer de l’eau, cuire des petits plats à cuisson douce ou faire fondre du fromage. Vous y êtes. Le voilà votre four d’extérieur fonctionnant à l’énergie solaire ! 

Okay, c’est moins conventionnel que le four classique. Okay, il faut être un poil plus patient niveau cuisson. MAIS, avouons tout de même que le concept est plutôt magique. Vous pouvez ainsi profiter d’une belle journée ensoleillée pour cuisiner au grand air sans ne rien dépenser, sans produire d’émission néfaste pour l’environnement et même sans craindre la mythique cuisson extérieure version “tout feu, tout flamme” !

En somme, qu’on soit prêt à l’adopter prochainement ou pas, le four solaire a clairement de quoi faire de l’ombre au traditionnel réchaud des routards et campeurs, mais aussi au gril extérieur… 

#3. Électroménager : garde nocturne… pour les usages domestiques

Eh oui ! En dehors des plages horaires à forte sollicitation (généralement entre 8h et 13h puis entre 18h et 20h), l’électricité peut, selon votre contrat d’énergie, vous coûter moins cher. C’est le cas si vous avez souscrit à un engagement en heures pleines / heures creuses !

Tout l’intérêt de lancer le lave-vaisselle, la machine à laver ou le sèche-linge durant les plages horaires les moins sollicitées.

Vos appareils deviennent des oiseaux de nuit 💤

Quitte à devoir changer (un peu) ses petites habitudes. Vous êtes du genre à lancer le lave-vaisselle dès le repas terminé, à 21h tapantes ? Si votre plage d’heures creuses débute à 22h10 par exemple, ça vaut la peine de décaler… le temps de prendre une petite tisane ;).

Toujours dans ce chapitre HP/HC, pensez aussi à faire fonctionner le chauffe-eau et à activer la recharge de votre véhicule élec’ durant ces tranches horaires où l’électricité est moins coûteuse. Tout le monde sera gagnant : le réseau, la planète et votre porte-monnaie ! 

Attention, il est important de se renseigner auprès de votre fournisseur pour connaître les heures creuses qui vous sont attribuées, car celles-ci diffèrent de foyer en foyer, de façon à répartir la conso d’énergie sur l’ensemble du territoire. 

#4. Numérique : rechargez ordi portable et smartphone avec une batterie solaire ! 📲

Le panneau solaire squatte de plus en plus les toitures et c’est tant mieux ! Après tout, l’énergie produite par les rayons du Dieu soleil est gratuite… et illimitée. Forcément, quand ce concept se réinvente avec l’accès à une ou plusieurs prises (et parfois même à un port USB) pour recharger PC portables, tablettes et téléphones, on est étonné, mais on ne peut qu’approuver 🙂 ! 

Nomades, les plus petits formats (qui sont aussi les plus accessibles), sont souvent constitués d’une seule feuille de cellules solaires en silicium. Celle-ci est placée dans un cadre fixe et rigide scellé sous verre, ce qui leur permet de générer entre 5 à 50 watts.

Les plus grandes batteries solaires, elles, peuvent générer 300 watts ou plus, c’est-à-dire l’équivalent d’un panneau solaire de toit moyen ! Pratique à l’heure où le télétravail (et donc l’ordi portable) sont devenus monnaie courante et à l’heure où l’on fait TOUT avec un téléphone en poche (ou en main). 

Bref, que l’on soit en déplacement, en plein voyage à la roots, sans accès au réseau élec’ ou même à la maison avec l’envie de consommer plus responsable, avouons que c’est tentant de repenser à charger nos chouchous élec’ différemment ;).

#5. Numérique (bis) : non à la conso cachée 🔌

Certains petits investissements sont TRÈS rentables sur la durée. C’est le cas des multiprises à interrupteurs. Étonnant ? Pas pour longtemps ! Si on vous dit qu’en éteignant complètement vos appareils électriques et électroniques plutôt que de les laisser en veille, vous économisez jusqu’à 10 % d’électricité à l’année**, ce geste ne vous semble plus du tout tiré par les cheveux n’est-ce pas ?

L’explication est simple. Quand les appareils électroniques ne sont pas en activité mais qu’ils restent branchés à une prise élec’, ils continuent de consommer passivement de l’énergie. Ainsi, une box qui reste allumée 24 h sur 24 (classique) peut consommer plus de 200 kWh par an, soit autant que le lave-linge ou qu’un petit réfrigérateur en une année** !

Un pour tout et tous pour un !

À l’inverse, si vous l’éteignez la nuit, vous pouvez économiser environ 25 % de sa conso annuelle. Vous l’avez compris, le mode veille est vrai-ment traître. D’où l’urgence de barricader chaque prise élec’ d’un interrupteur pour pouvoir couper court à toute cette conso silencieuse et dangereusement gourmande en énergie.

L’idée : stopper totalement le courant après chaque utilisation sans pour autant débrancher manuellement la télé, l’ordi, la box Wi-Fi, la console, la cafetière et toute l’énorme panoplie de gadgets élec’ qui peuple l’intérieur. À vous de jouer !

#6. Chauffage d’appoint : improvisez avec… le four en fin de cuisson🔥

On aurait pu vous expliquer comment inventer un chauffage d’appoint avec des chauffe-plats fixés sur un plat à tajine, mais on préfère les éco-gestes farfelus niveau débutant en bricolage avec l’option prudence +++. Du coup, ironie du sort, c’est vers les fourneaux qu’on se tourne 😅.

En l’occurrence, s’il faut éviter d’ouvrir la porte du four pendant la cuisson pour vérifier comment se porte la quiche aux poireaux (= perte de chaleur = gaspi d’énergie), en revanche, en fin de cuisson, autant bénéficier pleinement de la chaleur générée !

D’où l’intérêt d’ouvrir la porte pour que toute la pièce en profite de façon à réchauffer la température ambiante sans effort supplémentaire. D’ailleurs, par anticipation de ce gain de degrés, vous pouvez aussi éteindre le chauffage de la cuisine durant la cuisson. La chaleur dégagée par le gratin dauphinois qui cuit doucement mais sûrement aura de quoi prendre le relais du chauffage ;).

Attention toutefois à ne pas choisir ce chauffage « d’appoint » quand les bambins sont là ! ⚠️ Four grand ouvert et enfants ne font pas bon ménage.

Ah oui, et pour profiter d’un four déjà chaud, vous pouvez aussi démarrer le nettoyage par pyrolyse juste après une cuisson. Ou comment faire d’une pierre deux coups en pensant planète, économies d’énergie et éco-geste.

#7. Chauffe-eau : couvrez-le… d’un manteau (ben ouais, lui aussi a froid) 🧥

Ça ressemble à une farce, mais ça n’en est pas une. En couvrant le chauffe-eau d’un manteau (ou plutôt, d’une jaquette isolante), vous limitez les déperditions de chaleur et lui permettez de gagner en efficacité. Il faut dire que le toit, les murs, les fenêtres et les planchers bas ne sont pas les seuls à souffrir des variations de température quand ils sont mal isolés ! À la clé, cette précaution supplémentaire représente en moyenne 21€ d’économies par an***. C’est mieux que rien, non ?

#8. Eau : récupérez l’eau gaspillée ou inutilisée grâce à… des seaux (sans rire)

Vous avez pris la bonne habitude de vous laver les mains à l’eau froide et de fermer le robinet pendant le brossage des dents. Top ! Car l’eau chaude sanitaire représente jusqu’à 20% de la conso d’énergie d’un ménage, soit 270€ par an environ***.

Heureusement qu’il y a de nooooombreux autres endroits où on peut agir pour réutiliser l’eau sur-consommée/gaspillée ! Chasse d’eau, pré-rinçage de la vaisselle, bains, eau de cuisson… La solution classique ? Investir dans un collecteur d’eau de pluie (pour une toiture de 100 mètres carrés, c’est 70 mètres cube d’eau gratuite par an**) qui viendrait (idéalement) alimenter les usages domestiques.

Notre alternative plus originale : miser sur des bassines, seaux, arrosoirs et fontaines à eau. Ne riez pas, on est très sérieux.

Quelques mises en situation pour vous le prouver ;). Dans la salle de bain, remplissez le seau au moment où vous laissez couler l’eau de la douche en attendant l’arrivée d’eau chaude, ou encore en réutilisant l’eau du bain des enfants. Vous aurez ainsi gagné une voire deux chasses d’eau.

L’eau de cuisson, elle, peut être utilisée pour arroser les plantes (après avoir refroidie, hein) ou encore pour nettoyer la terrasse !

Eh bien sûr, si les seaux d’eau vous semblent être un éco-geste un peu trop complexe à votre goût, vous pouvez aussi réduire le volume de la chasse d’eau grâce à une éco-plaquette ou à une bouteille d’eau pleine placée dans le réservoir ;). C’est vous qui voyez. Réflexe farfelu… ou pas ?

#9. Déco : choisissez des couleurs claires… même si vous préférez le taupe (sorry not sorry) 🛋

Le pouvoir des couleurs ne concerne pas seulement notre humeur. Certaines teintes captent, diffusent et réfléchissent plus facilement la lumière que d’autres ! Du coup, les cinquante nuances de blanc, de beige et de crème, on valide. Le vert foncé, le noir ou le bleu roi, beaucoup moins.

Aucun problème pour les planter dans le décor à base de coussins, d’objets et de mobilier, mais sur les murs, c’est une autre histoire ! Du moins si on tient à ce que la lumière naturelle puisse se répartir plus uniformément dans l’espace et pénétrer plus profondément dans la pièce grâce aux jeux de réflexions… Vous voulez éviter de doubler ou de tripler l’intensité de l’éclairage, oui ou non ?

Dans la même veine, pensez aussi à optimiser l’éclairage naturel pour vous passer autant que possible de lumière artificielle. Après tout, c’est elle qui grignote de l’énergie, tandis que le soleil est gratuit et à volonté en journée ! Placez par exemple votre bureau à proximité d’une fenêtre et orientez-le de façon à éviter les ombres portées gênantes et/ou les reflets sur l’écran d’ordinateur. Idem du côté du coin lecture !

#10. Nouveautés : piochez des astuces DIY… du côté de la low-tech (coucou la sobriété) 🖐️

Et pour finir, on vous invite à aller voir ce qui se fait de plus novateur du côté de la low-tech ! En effet, par opposition au high-tech, cette technologie met en avant des usages plus économes en ressources pour favoriser la sobriété énergétique du chauffage à la cuisine en passant par la salle de bains ou le jardin. Frigo du désert, marmite norvégienne, séchoir, chauffe-eau ou cuiseur solaire : il y a de quoi s’inspirer…

À petits gestes (même farfelus), grandes économies !  

*Source : ADEME, 20 solutions pour réduire sa consommation d’électricité
** Source : ADEME, Astuces pour réduire sa facture d’eau et d’énergie
***Source : ADEME, Chauffe-eau : éviter les sur-consommations

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