Mis à jour le 18 juin 2025
Entre le boom des objets high-tech en tous genres (avec recharges quotidiennes) et une perpétuelle quête de confort : le gaspillage d’énergie nous guette. Mais il ne tient qu’à nous de dire stop au gâchis ! Plus facile à dire qu’à faire ? Justement on a listé les principaux réflexes quotidiens qui permettent de s’attaquer au gaspillage d’énergie. Vous n’avez plus qu’à vous laisser guider. C’est parti !
Qu’est-ce que le gaspillage énergétique ? #spoiler : l’ennemi des économies d’énergie
C’est tout simplement tous ces moments où vous consommez de l’énergie pour… rien !
Autrement dit le triptyque :
- les déperditions d’énergie
- l’utilisation excessive
- les mauvaises habitudes au quotidien
Besoin d’exemples concrets ?
Quelles sont les principales causes du gaspillage énergétique ?
- Votre logement est une passoire énergétique
- Ou bien vous êtes parti en week-end mais le chauffage n’est pas baissé (ça vaut aussi pour le cas où le chauffage tourne à plein pendant la nuit, les vacances et tout autre moment où il serait préférable de mettre vos radiateurs en pause)
- Certains appareils électriques que vous n’utilisez qu’une fois pas mois/an et qui restent en veille en permanence (Eh oui, car ils grignotent de l’énergie même éteints, enfin « presque » éteints : en veille. C’est ce que l’on appelle le “courant résiduel”.)
- La télé en fond sonore alors que plus personne n’y prête attention
- Les chargeurs de téléphone constamment branchés aux différentes prises de votre logement
- La lampe halogène toujours pas remplacée par une lampe à led
- etc
Et là on ne parle que de gaspillage énergétique à la maison mais vous verrez juste après que cette consommation partie inutilement en fumée peut toucher aussi les entreprises de tous les domaines et de tous les secteurs.
Ne pas confondre un gaspillage d’énergie et un usage énergivore : le cas de l’intelligence artificielle
À nouveau, on va faire appel à un exemple pour illustrer notre propos. 😉
On entend beaucoup de critiques sur les usages de l’intelligence artificielle et de ses fameux LLM (Large Language Models) qui contribueraient à ce gaspillage énergétique. Mais il ne faut pas tout mélanger.
Son usage est assurément énergivore : son développement rapide devrait plus que doubler la demande d’électricité des centres de données dans le monde d’ici à 2030 selon un rapport publié en avril par l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Mais son usage n’est pas forcément un type de gaspillage d’énergie dans la mesure où cela rend de nombreux services, notamment des gains de temps, aussi bien dans la sphère professionnelle que privée.
Les chiffres qui donnent l’alerte sur la nécessité de réduire sa consommation électrique
Dressons un état des lieux du gaspillage d’énergie, en chiffres, pour vous éclairer, sans faux-semblants, sur une situation de plus en plus… complexe. (Oui parce qu’on est tous d’accord pour sauver la planète mais personne ne veut se passer d’Internet, de son mobile, de sa tablette, etc…).
Une conso d’énergie multipliée par 5 pendant que la population était multipliée par 2,5 (pas très logique tout ça)
Selon l’ADEME, en 50 ans, la population a plus que doublé (x 2,5) alors que la conso d’énergie, elle, a quintuplé ! Si le rapport ne vous semble pas très équitable, c’est normal : il ne l’est pas.
Les raisons d’un tel boom sont à chercher du côté de notre mode de consommation. Et pour cause, on consomme – et on gaspille – bien plus d’énergie qu’autrefois. Pour bouger, pour fabriquer et transporter ce que nous achetons, pour utiliser tout le numérique qui nous entoure (et héberger les précieux serveurs qui rendent tous ces nouveaux usages possibles).
On a de plus en plus d’appareils élec’ à la maison, et ils sont aussi plus fréquemment jetés, tout simplement, que recyclés.
Sans oublier que nos exigences de confort ont, elles aussi, évolué. De la même façon qu’on apprécie de manger des avocats ou des mangues venus de l’autre bout de la planète (ce qui nécessite beaucoup d’énergie pour le transport), on a la main facile pour monter le chauffage d’un degré ou deux (alors qu’un degré en plus représente 7% de conso en plus).
Un vrai cercle vicieux si l’on n’y prend pas garde !
80% des énergies consommées proviennent des énergies non renouvelables, eh oui !
D’après l’Agence Internationale de l’Énergie, 80% de l’énergie que nous consommons est d’origine fossile, ce qui inclut : le pétrole (31,6%), le charbon (28,1%), le gaz (21,6%). Or, en plus d’être de grandes émettrices de CO2, ces énergies ne disposent pas d’une réserve inépuisable. C’est bien pour cela que le gaspillage énergétique – au-delà de ce que l’on en pense – devient un réel problème.
À l’inverse, les énergies renouvelables sont, par définition illimitées ! On a donc tout intérêt à s’orienter de plus en plus vers ces solutions pour la production d’électricité et de chaleur notamment. Yes, on y croit !
Plus d’appareils électriques à la maison = plus de consommation d’énergie !
C’est un fait. On possède bien plus d’objets technologiques et d’appareils électriques qu’il y a 50 ans. En tout, chaque foyer en compterait entre 15 et 50 (si, si, comptez autour de vous, vous verrez !), et ce sont autant d’appareils qu’on tend à laisser en veille.
Le téléphone dernier cri, la nouvelle télé écran-plat, la tablette nouvelle génération… La tentation multimédia, informatique et compagnie est là, partout, tout le temps.
Sauf que… la fabrication et l’usage de chacun de ces équipements consomme de l’énergie, sans compter qu’on achète presque aussi vite que l’on jette, sans recycler, comme on l’a déjà souligné un peu plus haut.
Le calcul est vite fait : plus d’appareils électriques = plus de conso élec’ mais aussi plus de déchets = encore plus de conso. Une boucle infernale dont on n’a pas forcément conscience quand on s’achète le dernier écran plat !
Bref, les conséquences de ces petits gestes que l’on ne fait conduisent à une sur-consommation d’énergie électrique qui se paie au prix fort.
L’univers résidentiel représente 46% de la conso d’énergie : alors oui, on a un rôle à jouer !
Même quand on connaît les chiffres qu’on vient de citer juste avant, on pourrait croire que nos actions, à titre individuel, ne pèsent pas tant que ça et donc qu’il est inutile d’agir… Facile de remettre la faute du gaspi d’énergie sur les industriels sauf qu’en réalité, les particuliers ont un rôle majeur à jouer puisque le poids de leur conso représente 46% de la conso énergie en France. Ce n’est donc pas négligeable.
Comment lutter contre le gaspillage énergétique et faire des économies ?
Pour dire stop au gaspillage énergétique, il existe un large éventail de gestes simples qui demandent peu d’investissements et de contraintes. Qui a dit qu’il fallait choisir entre le confort et l’impact environnemental ? Vous allez voir que nos leviers d’actions préférés sont faciles à adopter et ils permettent de consommer en pleine conscience sans qu’il soit nécessaire de sacrifier son petit confort.
Consommer autrement pour moins d’impact
Tout le monde, même (et surtout) M. Tout-le-Monde a intérêt à changer ses habitudes pour lutter contre le gaspillage de l’énergie. C’est bon pour la planète et pour notre porte-monnaie aussi !
Une étude signée par LA référence en la matière, à savoir l’ADEME, a démontré qu’il était possible de diminuer l’empreinte carbone en France de 17% à peu près en 2030 versus 2007.
Comment ? Eh bien, en diminuant, entre autres, la conso d’énergie dans l’habitat et dans les transports, mais aussi en réduisant les gaspillages et en modifiant nos modes de conso (réfléchissez donc à deux fois avant d’investir : gadget ou vraiment utile ? ).
Parmi les conseils pour éviter le gaspillage d’électricité : accueillir la sobriété énergétique à bras ouverts !
Si le terme de “sobriété énergétique” ne vous dit rien, pas de panique. On va tout vous expliquer et il n’y a vraiment pas de quoi penser que votre confort est en danger ;).
En réalité, il s’agit de faire la chasse au gaspillage en éliminant les consos superflues. On s’explique : la nuit, au bureau, est-ce vraiment utile de laisser les lampes de bureau allumées ? À priori, personne ne devrait se plaindre d’être dans le noir puisque les lieux sont déserts entre 20h et 8h du mat’ !
Pareil avec le lave-vaiselle qui reste en veille non-stop même après avoir tourné. Et le petit chauffage d’appoint de la salle de bain, branché un quart d’heure avant de passer sous la douche, ce serait bien de penser à l’éteindre une fois le peignoir enfilé. 😉
Alors, par “sobriété”, il n’est pas question de se sentir limité. Il s’agit juste de dépenser de façon plus responsable, en ciblant les besoins réels qui sont les nôtres. Ni plus ni moins.
Un habitat moins gourmand et plus éco-responsable grâce à l’isolation et les énergies renouvelables (go, go, go !)
Les nombreuses aides mises en place pour que les particuliers renforcent leur isolation thermique sont la preuve que des habitations moins énergivores et plus performantes font partie des stratégies largement promues par le gouvernement dans ses objectifs de développement durable et de projets pro-climatiques. Car, comme on l’a déjà vu, la déperdition d’énergie par le toit, le plancher ou les façades est encore trop importante et fait partie du gaspi courant pour nos logements.
Ça, c’est si on prend le problème du point de vue du gâchis d’énergie. L’autre contrepartie, c’est de réaliser plus d’économies d’énergie grâce à cette meilleure conservation de la chaleur dans la maison ! Faire la part belle à une isolation renforcée est donc un parti pris gagnant-gagnant.
En complément, l’autre scénario qui fait rêver pour poursuivre cette dynamique de réduction des émissions de gaz à effet de serre, est d’habiter une maison qui fonctionne entièrement à l’énergie renouvelable.
Et même sans être si ambitieux, on peut inclure crescendo, ces énergies durables dans notre quotidien. Comment ? En se renseignant sur les aides auxquelles on a droit pour s’équiper d’un poêle à bois, d’une pompe à chaleur ou de panneaux solaires par exemple !
De nouvelles pratiques faciles à appliquer au jour le jour pour économiser l’électricité
Quelles pratiques responsables contribuent à réduire notre conso d’énergie au quotidien ? C’est la question que tout le monde se pose pour fermer la porte au gaspillage d’énergie. Ça tombe bien, on est tout sauf à court d’idées en matière de bons réflexes simples et efficaces à adopter !
Ça donne par exemple :
- se chauffer à un degré de moins (pour économiser 7% sur la facture et entrer dans la dynamique opposée à la surconsommation)
- mettre un pull quand on a froid (ben oui, monter le chauffage quand on est en T-shirt, ça ne compte pas)
- opter pour des ampoules basse-consommation
- ne lancer le lave-vaisselle que lorsqu’il est plein
- éteindre le chauffage quand on aère en hiver
- couper systématiquement la veille des appareils électriques
- acheter « mieux » :
– de meilleure qualité, des appareils qui peuvent s’entretenir et se réparer plutôt que de se jeter
– des appareils avec une technologie moins gourmande en énergie (lisez-bien les étiquettes énergie, elles sont là pour ça !)
Et la liste serait longue ! À vous de trouver quelles bonnes pratiques responsables vous semblent compatibles avec vos habitudes de vie et peuvent contribuer à réduire la consommation d’énergie au quotidien. Vous voyez, mettre en place ces bonnes pratiques à la maison, ce n’est pas si compliqué et ça compte !
Quelles sont les conséquences du gaspillage énergétique ?
Là, on va enfoncer des portes ouvertes mais pour ceux qui n’en auraient pas pleinement conscience, on en remet une couche sur l’importance de réduire sa consommation d’énergie quand c’est possible.
Le gaspillage énergétique à l’échelle mondial a des conséquences sur :
- Votre facture d’électricité ou de gaz qui sera plus élevée que prévue.
- Les ressources naturelles non renouvelables qui s’épuisent encore plus vite.
- L’augmentation de la pollution car les sources d’énergies les plus polluantes constituent encore la majorité de la production d’énergie.
Mais rien n’est joué, à nous de modifier nos habitudes et nos comportements.
📌 Ne ratez plus aucun conseil pour économiser !
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