Été rime avec soleil, vacances, détente, plage,… mais aussi pollution. Si, si ! La saison d’été est particulièrement propice aux pics de pollution. Eh oui. Vous imaginiez les gros nuages gris de l’automne beaucoup plus polluants ? La canicule est au moins aussi mauvaise pour la qualité de l’air extérieur. On vous explique tout !
Pourquoi la pollution de l’air extérieur augmente-t-elle pendant la canicule ?
Les températures à la hausse ne font pas bon ménage avec un air pur. Lorsque le mercure atteint des sommets, même les voitures à l’arrêt nous polluent ! Car leur carburant s’évapore. Jusqu’aux plantes – pourtant vertes 🙂 – qui émettent davantage de polluants.
Mais ce sont les conditions météorologiques au global qui sont à pointer du doigt en cas de canicule. Le cocktail est détonnant : fortes températures + fort ensoleillement + absence de vent + stabilité atmosphérique ou autrement dit pas de renouvellement de l’air. Tout ceci favorise la stagnation de la pollution (poussières et dioxyde d’azote) sous notre nez…
Et l’on retrouve en forte concentration les 4 principaux responsables des yeux qui piquent, de la gorge qui brûle voire des bronches qui sont à la peine :
- Dioxyde de soufre (SO2)
- Ozone (O3)
- Dioxyde d’azote (NO2)
- Particules (PM10)
L’été ou le festival des pics de pollution à l’ozone
En France, l’été est la saison pendant laquelle les niveaux de concentration en ozone sont les plus élevés. Dans de nombreuses régions, les seuils réglementaires sont régulièrement dépassés.
Logique puisque sous l’action du soleil et des températures élevées, les polluants dits primaires, c’est à dire émis directement par nos activités quotidiennes (voitures, usines…) comme les oxydes d’azote et les composés organiques volatils sont transformés en polluants secondaires comme l’ozone.
C’est pourquoi ce polluant fait (malheureusement) régulièrement les gros titres des médias en été.
Comment mesurer le niveau de pollution de l’air extérieur en été ?
Alors que faire : s’enfermer tout l’été, partir sur une île déserte, entamer une danse de la pluie ? Libre à vous mais commencez peut-être par vous informer 🙂
Pas si simple car entre les COV, le CO2, l’O3 ou encore les PPM, vous ne savez plus trop si pic ou pas il y a ?
Avec la Station connectée Sowee par exemple, vous disposez d’un indice simple.
Le widget qualité de l’air et son picto nuage vous fournissent un indice synthétique, simple à interprêter : le nuage sourit, tout va bien ; s’il commence à froncer les sourcils ou pire, grimace, cela signifie que le niveau pollution monte.
Des conseils pour lutter contre la pollution accompagnent l’indice et le picto pour vous guider. So pratique !