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Le vrai du faux sur la pollution de l’air !

Vrai faux pollution de l'air

1. L’air intérieur de votre home sweet home est plus pollué que l’air de la rue.

Vrai. Ce n’est pas systématique mais l’air que vous respirez chez vous est bien souvent plus pollué que celui qui vous entoure lorsque vous êtes à l’extérieur.

Alors que l’on craignait la pollution issue des pots d’échappement des voitures, on a découvert en 2006 (seulement !) grâce à une étude de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) qu’il existait aussi une pollution à l’intérieur des bâtiments !

En cause, les matériaux de construction (plastiques, colles, peintures, isolants,…) bien sûr, mais aussi les systèmes d’aération ou de chauffage de nos logements.

Même nos meubles nous polluent. Vous avez senti cette “bonne” odeur en déballant les cartons de votre étagère à monter ? Ou peut-être avez-vous déjà eu les yeux qui brûlent une fois le meuble monté ?

Nos comportements aussi influent sur le degré de pollution. Sans en avoir forcément conscience nous utilisons de nombreux polluants au quotidien : tabac, bougies, vernis, produits ménagers…

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Comment mesurer la qualité de l’air à la maison ?

Si l'on ajoute à ça le fait que l'on passe presque 80% de notre temps à l’intérieur, ça vaut la peine de surveiller la qualité de l’air chez soi, non ?

2. Les particules fines sont si petites qu’elles ne représentent pas de danger pour la santé.

Faux. Au contraire même. Ce sont justement les plus dangereuses car leur petite taille leur permet de s’infiltrer partout et de se loger au plus profond de notre organisme.

Si les “grosses” particules peuvent être retenues dans votre nez (bonjour les éternuements et les rhumes des foins), les particules fines, elles, s’infiltrent jusque dans notre sang.

Chaque année, elles provoqueraient jusqu’à 48 000 morts prématurées selon Santé publique France et elles peuvent réduire notre espérance de vie de 9 à 15 mois…

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Pollution de l’air : quels sont les principaux polluants ?

Avec la Station connectée Sowee, vous pouvez contrôler à tout instant la qualité de l’air chez vous, le taux d’humidité de votre pièce ou encore le niveau de pollution extérieure. Et des consignes sont là pour vous guider lorsqu’un seuil d’alerte est franchi. 

3. L’été il y a moins de pollution qu’en hiver.

Faux. Si vous faîtes relâche en été, ce n’est pas le cas de la pollution,… La saison d'été est particulièrement propice aux pics de pollution.

La canicule est très mauvaise pour la qualité de l'air extérieur. Elle s’accompagne d’un cocktail détonnant : fortes températures + fort ensoleillement + absence de vent + stabilité atmosphérique (ou autrement dit pas de renouvellement de l'air).

On vous explique tout ici sur la pollution en été.

4. Loin des grands villes, au grand air, aucun risque de pollution.

Faux. Malheureusement non, loin des grandes villes aussi on peut suffoquer… Le pire exemple étant la région du Mont-Blanc.

Ce fameux toit de l’Europe, si majestueux, où l’on imagine respirer un air pur, masque la réalité de la vallée en contrebas qui vit, elle, sous une nappe de brouillard de pollution si chargée en particules fines et en oxydes d'azote qu’elle figure parmi les sites les plus pollués de France.

Notamment car, au pied des sommets enneigés, circulent chaque jour des milliers de poids lourds sous le tunnel du Mont-Blanc.

Même situation en Bretagne, pourtant bordée par la mer et balayée par les vents.

Le vent apporte justement en accéléré des particules fines parfois venues du… Sahara.

Sans compter les polluants liés à l’élevage qui reste une forte activité dans cette région.

Vous pensiez que le périph’ parisien et ses embouteillages à toute heure détenaient la palme de la pollution, détrompez-vous !

5. Plus on est de fous, plus on rit et… plus notre air est pollué.

Vrai. Pas de quoi devenir parano ni arrêter les apéros, on vous rassure. Mais, lorsque l’on respire, tout simplement on rejette du CO2.

Ainsi, dans une pièce remplie de personnes qui papotent, si l’on n’aère pas, le taux de CO2 passera rapidement sous le seuil optimal recommandé.

Avant de courir un réel danger, vous risquez tout d’abord un bon mal de tête. Alors pensez à aérer !

6. Bougies, encens, plantes, tout est bon pour rafraîchir l’air à la maison.

Faux. Si certaines plantes peuvent assainir l’air, ce n’est pas systématique donc renseignez-vous bien.

Quant aux bougies et autres bâtonnets d’encens, ils ont même l’effet inverse.

Certes agréables à sentir, ils diffusent en même temps des polluants aux doux noms de benzène et/ou formaldéhyde.

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Pas de panique si vous utilisez des bougies sur votre gâteau d’anniversaire 😉 Mais évitez de cumuler en continu bougies et encens dans une petite pièce confinée.

7. De simples gestes du quotidien peuvent améliorer la qualité de l’air.

Vrai. Aérer, comme on l'a vu précédemment, c'est la base pour chasser les polluants de l'intérieur. 

Mais l'idéal, c'est d'agir aussi en amont, pour réduire la pollution où qu'elle soit. 

Chez vous, par exemple, utiliser des produits naturels pour nettoyer limitera les émanations nocives. Pensez aussi à bien entretenir votre chaudière. 

Pour la pollution extérieure, préférez les transports en commun à chaque fois que c'est possible. Mieux ! Passez au vélo (en plus vous y gagnerez un corps d'athlète). Et aussi limitez le gaspillage & la sur-consommation qui font tourner les usines pour rien.

Ce serait triste d'être obligé d'installer de "faux" arbres un peu partout comme on l'a vu au Mexique, non ? 

 

*Source OQAI

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