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Véhicule électrique économique chiffres clés

Voiture électrique et… économique ? Les 5 chiffres à connaître

On ne s’étonne plus de croiser des voitures électriques sur la route. Et pour autant, elles semblent devoir encore (et toujours ?) faire leur preuve alors que, dans le même temps, l’objectif de neutralité carbone pour 2050 leur ouvre grand la route. On vous donne 5 chiffres clés et à vous de juger !

25% de croissance des ventes en 2022 vs 2021 ↗

Merci le “bonus écologique” !

Aujourd’hui, on compte 40 millions de véhicules élec’ en France avec des ventes ayant fait un bond de 25% entre 2021 et 2022** ! Déjà en 2021, pas moins de 174 000 véhicules légers 100% électriques étaient vendus contre 28 300 en 2016. Soit 6 fois plus en 5 ans. Si on continue sur ce rythme, c’est un bon départ. En route pour 2035*** ! 

Pourquoi 2035 ? Parce que c’est la date fixée pour atteindre la neutralité carbone. C’est d’ailleurs aussi la date annoncée de fin de commercialisation des voitures neuves thermiques.

Et pour cause, en 2022, les véhicules neufs dégageaient encore 102,4 g de CO2/km en moyenne, alors que l’objectif fixé par l’UE se situe en réalité à 95 g/km*… On n’y est pas quoi.

D’où la stratégie des pouvoirs publics pour propulser le véhicule électrique comme futur numéro 1. Avec pour fer de lance, une aide financière, aka le « bonus écologique », en cas d’achat d’un modèle neuf ou même d’occasion. Ce dispositif semble gagnant étant donnée la croissance des ventes observées.

Petit à petit, le VE fait son nid 🪺

La conduite élec’ s’ancre chaque fois plus dans nos modes de vie, à l’instar du boom des vélos élec’, qui, eux aussi, gagnent du terrain, là où ils étaient l’exception auparavant. Alors certes, l’inflation des prix de l’énergie (dont l’élec’ oups), des matières premières et des délais de fabrication vont peut-être freiner cet élan. Il n’empêche qu’on a plein de bonnes raisons de garder la foi.

2 à 3 fois moins de pollution au carbone qu’une voiture thermique #dansedelajoie 💃

Si on considère toute son existence – depuis sa création jusqu’à son tombeau -, la voiture élec’ a un impact carbone 2 à 3 fois moins élevé que celui de ses pairs (les voitures essence et diesel). C’est énorme !!

Oui, mais encore faut-il que le véhicule soit petit et léger !

Oui, mais. Pour que cette baisse d’émissions à effet de serre s’applique, encore faut-il que sa batterie soit d’une capacité dite “raisonnable” (comprendre en-dessous de 60 kWh). De fait, on confirme que la citadine élec’ pollue moins qu’un véhicule classique, par contre, un SUV de luxe, même élec’, pas vraiment.

Eh oui, il y a bien un lien entre la corpulence du véhicule et son impact carbone. Plus celui-ci est lourd et volumineux, plus sa capacité de stockage et sa batterie sont importantes et donc… plus ses répercussions néfastes pour la planète augmente. C’est proportionnel.

Du coup, si on veut conserver l’argument environnemental (qui est quand même le n°1 pour se mettre à la conduite élec), pas le choix, il faut opter pour une voiture petite et légère ! 

Un format idéal pour les déplacements maison – boulot (dodo)

Puisque l’intérêt du véhicule élec’ ne vaut que si on choisit un véhicule compact et léger comme l’air, autant avoir cet ordre de grandeur à l’esprit pour faire son choix. L’idéal : opter pour une batterie dont la taille répond tout bonnement aux besoins des déplacements quotidiens.

Vous savez, ces trajets majoritairement liés à l’éternel routine home – work. Après tout, pourquoi investir dans une grosse bagnole alors que vous n’êtes pas une famille nombreuse à prendre la route tous les jours ou que vous ne partez pas à l’autre bout de la France toutes les semaines ?

D’ailleurs, l’avantage derrière cette préférence pour les petits formats est que plus la voiture est petite et légère, plus elle est autonome et sobre (ok, on l’a déjà dit), mais surtout, surtout, plus elle est abordable ! 

L’étape d’après ? Réduire ses déplacements en voiture, héhé

Okay, la voiture électrique fait mieux que la voiture thermique pour préserver la santé de la planète. Elle participe même activement à la transition écologique. Mais on ne va pas se mentir, son utilisation n’est pas pour autant neutre !

Pour polluer moins, le plus efficace est et restera de délaisser autant que possible les déplacements en voiture. On sait (en tout cas, on imagine) combien vous aimez écouter la radio, voire chanter à tue-tête au feu rouge, et surtout, vous déplacer au chaud en hiver (et au frais en été)…

Il n’empêche que si vous cherchez à réduire votre empreinte carbone, l’usage automobile quotidien, aussi confortable soit-il, c’est moyen, voire très très moyen.

Aller faire ses courses à pied, partir en vacances en train ou se déplacer à vélo : tout compte fait, il y a plein de possibilités pas si contraignantes pour moins allumer le moteur et moins polluer :). 

300 km = 10€ d’élec’ contre 30€ pour une voiture classique⚡

On a parlé pollution, parlons maintenant coût de l’énergie pour faire fonctionner ce véhicule. L’ADEME indique que pour réaliser 300 km, on dépense 10€ environ en charge normale à domicile et 40€ en charge rapide (en autoroute par exemple), contre 30€ environ pour un modèle thermique**.

Le site du ministère de l’écologie évoque un ratio assez proche de cette estimation. On dépenserait selon lui 2 à 3€ pour 100 km contre 6 à 8€ pour un véhicule thermique****.

Bref, vous voyez l’idée : à l’usage, on est gagnant à faire des pleins en électricité plutôt qu’en diesel ou en essence !!  

Se ravitailler au bon moment, ça compte aussi pour les finances !

Pour adoucir encore plus le coût de notre cher VE (véhicule élec’), il y a un détail de taille à prendre en compte : l’heure de la recharge. Ainsi, si votre contrat d’électricité inclut des heures creuses et des heures pleines, le mieux est de faire le plein lorsque le prix de l’élec’ est le moins cher.

Généralement, ces heures dites “creuses” ont lieu de nuit ! Une aubaine quand on effectue la recharge à domicile et qu’on a donc la possibilité de choisir le bon moment pour se ravitailler à petit prix (hihi). 

Au passage, Sowee a développé avec Mobilize, filiale de Renault, une offre de smart charge pour optimiser cette recharge et vous permettre, en plus, de cumuler des euros sur une cagnotte.

15 000 euros : le surcoût à l’achat reste élevé mais…

Eh oui ! À première vue, on est tenté de se détourner du véhicule électrique tant il est bien plus cher (voire hors de prix) par rapport à une voiture lambda. Ce n’est pas totalement faux, à l’achat une voiture électrique est plus coûteuse : il faut compter environ 15 000 euros en moyenne pour un véhicule de type B (une citadine, comme on dit).

Sauf qu’il existe plusieurs aides pour adoucir ce prix : le bonus écologique et la prime à la conversion lorsque l’on permet de mettre un véhicule polluant au rebut. On pourrait même ajouter dans le calcul le fait d’échapper au malus sur les émissions de CO2. Bref, tout mis bout à bout, on peut passer de 16000 euros affichés « en boutique » à … 7200 euros*****. Ça change déjà la donne !

Trop penser « coût d’achat » et pas assez « coût d’utilisation », devinez quoi, ça n’marche pas ! ❌ 

Si vous avez déjà lu nos articles sur la conso (cachée) des appareils électroménagers, vous n’êtes pas sans savoir qu’il ne faut pas s’arrêter au coût d’achat au lieu de considérer le coût à l’usage, lequel est en réalité… bien plus important.

Ainsi, lorsqu’un frigo performant classé A ou B coûte plus cher en magasin qu’un modèle classé D ou E (donc pas top du tout niveau conso d’énergie), en réalité, sur la durée, il est bien plus intéressant car il va peser moins lourd sur la facture élec’ à chaque fin de mois.

Si la comparaison vous semble éloignée de notre sujet principal, en réalité, le véhicule élec’ est soumis aux mêmes idées reçues. Du moins, pour ce qui est, là encore, des voitures élec’ peu polluantes (c’est-à-dire incluant une batterie d’environ 60 kWh) dont le coût complet (prix d’achat ET prix d’utilisation) revient moins cher qu’un véhicule thermique.

69 428 points de recharge publics

Parmi les freins à l’achat d’un véhicule élec’, certains ont la vie dure. Comme la crainte des galères de logistique, de pannes et compagnie. Bonne nouvelle, il n’y a pas que l’autonomie qui progresse, le nombre de bornes de recharge aussi !

Plus il y a de bornes de recharge, plus on est partant pour adopter un VE 🔃

Au 1er septembre 2022, la France comptait un réseau de 69 428 points de bornes de recharge ouverts au public, pour les deux tiers, en voirie ou en parking public**. Ce qui donne, plus concrètement, une moyenne d’un point de charge pour 14 véhicules et surtout, une croissance de +49% en un an.

Grosso modo, va falloir conserver le rythme pour continuer à démocratiser l’usage du VE par le plus grand nombre !!

Ben oui, c’est rassurant de savoir qu’on peut faire le plein de sa voiture en dehors de chez soi grâce à un large choix d’infrastructures dédiées… et ce, même si la maison reste le lieu n°1 pour renflouer la batterie. En effet, les conducteurs sont équipés de recharges dites privées à 90% pour les habitants de maisons individuelles et à 54% pour les occupants d’immeubles collectifs. Voilà, vous savez tout. 

Des recharges plus lentes que les carburants fossiles…⏱

Vous aviez l’habitude d’aller à la pompe à essence, de remplir le réservoir de la voiture de carburant, de payer et de repartir 5 minutes plus tard (hors grèves bien sûr…), voilà un scénario qui tombe totalement à l’eau si vous optez pour un véhicule élec’.

Cela implique quelques ajustements niveau « habitudes ». Car pour remettre à flot une batterie de 60 kWh comme on refait le plein d’un véhicule thermique, un appel de puissance de 1,8 MW électrique est nécessaire, c’est-à-dire l’équivalent de la puissance électrique moyenne appelée simultanément par 1500 foyers. Ouille.

D’où des prix de recharge qui diffèrent selon la puissance électrique disponible à la borne.

Ainsi, sur la route des vacances, quand on ne veut pas passer une journée bloqué sur l’autoroute pour le ravitaillement de son véhicule, on paie le prix fort (3 à 4 fois plus). La recharge ultra rapide a un prix, et celui-ci n’est pas vraiment sympathique.

Ceci dit, on a bon espoir que les recharges continuent d’être optimisées et qu’en parallèle, les utilisateurs revoient leurs exigences d’instantanéité à la baisse… 

*Source : ADEME, aide pour une mobilité plus écologique

**Source : ADEME, Voitures électriques et bornes de recharge

***Source : ADEME, mondial de l’auto

****Source : Ministère de l’écologie

*****Source : France Stratégie, Voiture électrique, à quel coût ?

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