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Le changement d’heure en 10 chiffres clés pour s’y retrouver !

Changement d'heure chiffres et dates clés

À chaque fois c’est la même histoire. On se le note dans un coin de tête. Le jour j, on l’oublie ou on le subit. Et le lendemain, tout le monde en parle. De quoi ? Du changement d’heure. On pensait (enfin) en être débarrassé mais il n’en finit pas de finir. Pour vous aider à vous y retrouver, voici un résumé de la situation en 10 chiffres clés sur le changement d’heure.

  • 2 fois :

On commence en douceur pour ceux qui sont vraiiiiiment perdus. Pour l’instant, on change d’heure 2 fois par an, en automne (le dernier dimanche d’octobre) et au printemps (le dernier dimanche de mars).

Et c’est pareil dans toute l’Union européenne depuis 1998. Mais… plus pour longtemps comme nous allons le voir.

  • -1/+1 :

Le plus compliqué dans tout ça (surtout en pleine nuit, à 2h du mat’ le week-end ?) c’est de se souvenir dans quel sens on change… On vous aide !

L’hiver, c’est le froid, l’envie de rester bien au chaud sous la couette = ça tombe bien, on gagne une heure de sommeil. Et donc on retarde sa montre/son réveil d’une heure. Quand il est 3h du matin… il n’est que 2 heures. ?

L’été, c’est le ciel bleu, la vie en extérieur, ça donne envie de bondir du lit pour profiter au maximum, non ? = on dort une heure de moins. Et donc on avance sa montre/son réveil d’une heure. Quand il est 3h du matin, il est déjà 4h et le soleil se lève dans moins de deux heures, hop, hop, hop !

  • 43 ans :

Eh ouais, ça fait 43 ans qu’on vit au rythme du changement d'heure, qu'on fait grise mine quand il fait nuit à 17h et qu’on se sent revivre quand les jours rallongent.

Pour mémo, le changement d'heure était revenu sur le devant de la scène en 1976 suite au choc pétrolier de 1973. Économiser soixante minutes d’éclairage en profitant de la lumière naturelle un peu plus longtemps chaque soir devait permettre de compenser la hausse du prix du pétrole.

  • 1% :

Les économies d’énergie permises par le changement d’heure représenteraient moins de 1% de la consommation d’électricité en France.

En 1990, on économisait 1 200 gigawatts-heure (GWh) en reculant/avançant sa montre d'une heure.

En 2009, ce n'était plus que 440 GWh selon une étude réalisée par l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) en 2010.*

Et 2019, on serait tombé à 351 GWh, soit la consommation annuelle de la ville de Chambéry.

Pourquoi une telle dégringolade ? Pendant ces quatre décennies, les habitudes des Français ont évolué et les technologies aussi (merci les ampoules à LED et autre éclairage connecté par exemple !)

  • de 17h à 19h : 

Dans le mois qui suit le passage à l'heure d'hiver, entre 17h et 19h, les accidents corporels bondissent de 47% sur cette tranche horaire selon la Sécurité Routière qui a étudié les statisitques entre 2012 et 2016.** 

La perte de luminosité et donc de visibilité à un moment de fort trafic – puisque cela correspond aux heures de retour à la maison des travailleurs mais aussi des écoliers – semble clairement être source d'accidents supplémentaires.

  • 4,6 millions :

C’est le nombre de réponses à la consultation publique organisée par la Commission européenne à l’été 2018 auprès des 28 états membres pour savoir si on devait garder (ou pas) le changement d’heure. Un véritable raz-de-marée !

Il s’agit du taux de participation le plus élevé jamais enregistré pour ce type de consultation.

Dans la foulée, la France a elle aussi interrogé ses concitoyens et là encore, forte mobilisation : 2 103 999 personnes se sont prononcées.***

Européens et Français sont totalement à l’unisson… pour le non !

  • 84% :

Résultat de ces consultations ? Plus de 8 personnes sur 10 (84%) souhaitent dire adieu à ce fameux changement d’heure.

Accidents, problèmes de santé, source de fatigue,… on l’accuse de tous les maux. Si le sujet vous passionne, vous en apprendrez plus en lisant notre précédent article dédié.

Mais alors puisque tout le monde semble s’accorder sur sa suppression, pourquoi va-t-on encore changer d'heure pendant au moins deux ans ?

Car ce n'est pas juste nos montres qu'il faut ajuster mais aussi celles des aéroports, des trains, des entreprises, etc… Et tout cela, de manière coordonnée en Europe pour éviter les complications.

Va-t-on rester définitivement à l’heure d’hiver ou à l’heure d’été ? Un vrai casse-tête. 

  • 3 sur 4 :

En France, par exemple, lors de la consultation sur le sujet, 3 personnes sur 4 se sont prononcées pour rester à l’heure d’été. Mais tous nos "voisins" européens n'ont pas exprimé le même choix. 

  • 410 voix :

Courage, fuyons ! À 410 voix contre 192, en mars dernier, le Parlement Européen a bien approuvé la fin du changement d’heure mais… en a profité pour lui offrir un sursis et décaler ce terme de 2019 à 2021.

Pendant ces deux ans, les pays de l’Union Européenne tenteront d'harmoniser l'heure à laquelle ils veulent "rester". Et selon que l'on se trouve au Sud ou au Nord, les problématiques sont bien différentes.

À Paris, par exemple, où l'heure d'été a été plébiscitée, vivre toute l'année à cet horaire signifiera que vous devrez attendre 9h45 pour voir le soleil se lever en hiver. Si, si !

  • 2021 :

C'est donc l'année où le changement d'heure devrait enfin (!) définitivement tirer sa révérence. Encore un peu de patience 😉

Une chose est sûre, ce week-end on aura 1h de sommeil en plus !

* Source : Ademe

** Source : Sécurité Routière

*** Source : Assemblée Nationale

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